Saints bretons à découvrir

AUTOUR DE LA DESTRUCTION D’EBURACUM

Amzer-lenn / Temps de lecture : 15 min

 (De Excidio, ch. 24-26)

Dans l’ histoire du 5ème siècle britannique un certain nombre d’ événements sont datés avec plus ou moins de certitude alors que d’ autres, sont connus ou patents, mais de date incertaine, demandent à être situés par rapports aux dates attestées.

Voici les dates d’ encadrement :

400 :  Campagne de Cunedag et Corotic, soumission des envahisseurs scots.

410 : Rescrit d’ Honorius, autonomie de la Britannie et de l’ Armorique.

418 : Rescrit d’ Honorius : tous les évêques réputés « pélagiens » (18) sont bannis.

425 :  Edit de Valentinien III : tout évêque qui n’ aura pas désavoué Pélage dans les 20 jours sera banni.

428    Enrôlement d’ auxiliaires germaniques, abusivement attribué à Wortigern.

429 : Mission de l’ Auxerrois en Britannie. Bataille de l’ Alleluia.

434 : Faustus, fils de Wortigern, devient abbé de Lérins

435 : Aetius nommé  Patrice et Magister Utriusque Militiae.

437 : Bataille de Wolopp (Gwolof) entre Ambrosius et Gwitolin.

441 : Les « Saxons » prennent le pouvoir dans plusieurs provinces de Britannie.

446 : Appel des Britanniens à « Agitius ».

448 : Seconde mission de Germain l’ Auxerrois en Britannie

Dans cette série de dates sont à situer :

        -La  carrière d’ Ambrosius.

        -Les campagnes de Worthemir contre les Anglais.

        -Le déferlement « saxon » évoqué par Gildas.

Pour éclairer la question il sera bon de rappeler les conflits qui marquent ce demi-siècle et surtout les protagonistes, les
lieux et le sens des offensives, ce que, précédemment, on a souvent supposé aller de soi. Or la prise en compte des éléments concrets amène à des évidences différentes.

C’ est ainsi que nous avons montré que les attaquants de 429, protagonistes de la campagne animée par Germain l’ Auxerrois au nord de la Tamise, devaient être des Britanniens  irrédentistes  des  montagnes ordiviciennes.

Dans les auteurs de l’ appel au secours adressé à Aetius, nous voyons, comme  l’ historien gallois Wade-Evans, des Britanniens plus germaniques que celtes, car les attaqués se décrivent le dos à la mer et attendent donc une aide venant du sud-est  contre des attaquants venant de l’ ouest celtique.

La prise de pouvoir de 441 concerne au moins deux provinces de Britannie confiées à des auxiliaires germaniques. Concrètement il doit s’ agir du Kent, du Sussex, de l’ Essex et de l’ East-Anglie. En nomenclature romaine la totalité de la Britannia Secunda et la Ciuitas Icenorum dans la Britannia Flauia.  Autrement dit le sud-est de l’ île britannique, au sud et au nord de Londres.

Les campagnes de Wortemir sont localisées au sud de la Tamise, donc dirigées contre les occupants du Kent , Sussex, Essex.

Il est logique de voir dans ces campagnes, en territoires éloignés du Powys (Pagensia) domaine propre de Wortemir, une réaction des Bretons à la prise de pouvoir autonome par les fédérés germaniques en 441. Elles devraient donc se situer entre 441 et 448. MBritain in the time of Gildasais il s’ ensuit que la mission de l’ Auxerrois, qui a déjà été comprise comme réponse à « l’Appel à Aetius » des Britanniens, apparaît ainsi comme une légitimation romaine du pouvoir « saxon ».

 

LES  COLONIES

Le déferlement « saxon » connu par Gildas le Britannien (De Excidio ch.25) part de la côte est et submerge notamment des villes-colonies où se trouvaient des communautés chrétiennes et leur clergé. On peut donc nommer Lindum et Eburacum (Lincoln et York) dans les territoires dévastés.

D’ après les recherches des archéologues anglais la destruction de la ville « romaine » d’ Eburacum par les Anglo-Frisons (faussement appelés « Anglo-Saxons ») daterait approximativement de 450. Cette date se situe après l’ « appel à Agitius » mentionné  dans le De Excidio. et doit correspondre à la violente agression « saxonne » évoquée (plutôt que relatée) par Gildas le Britannien (et dont les historiens ont fait un si déplorable usage). Voici les lignes qui semblent coïncider avec cet événement :

Gildas De Exc. 24.3 :

…ita ut cunctae coloniae crebris arietibus omnes coloni cum praepositis ecclesiae, cum sacerdotibus ac populo, mucronibus undique micantibus ac flammis crepitantibus, simul solo sternerentur, et, miserabili uisu,  in medio platearum ima turrium edito cardine  euulsarum murorumque celsorum saxa, sacra altaria cadauerum frusta, crustis ac si gelantibus gelantibus purpurei cruoris tecta, uelut in quodam horrendo torculari mixta uiderentur …

 

Traduction de l’ historien britannique G.M.Trevelyan :

… Every colony is levelled to the ground by the stroke of the battery ram. The inhabitants are slaughtered along with the guardians of their churches, priests and people alike, while the sword gleamed on every side, and the flames crackled around. How horrible to behold  in the midst of the streets the tops of towers torn from their lofty hinges, the stones of high walls, holy altars, mutilated corpses, all covered with lurid clots of coagulated blood, as if they had been crushed together in some ghastly winepress…

 

Traduction du latiniste M. Winterbottom :

All the major towns vere laid low by the repeated battering of enemy rams; laid low, all the inhabitants – church leaders, priests ans people alike, as the swords glinted all around and the flames crackled. It was a sad sight. In the middle of the squares the foundations of high walls and towers that had been torn from their lofty base, holy altars, fragments of corpses, covered (as it were) with a purple crust of congealed blood, looked as though they had been mixed up in some dreadful winepress.

Traduction de A. de La Borderie :

En effet, toutes les cités cédant aux coups redoublés du bélier, tous les citoyens, les prêtres, les évêques, le peuple entier, enveloppés dans un cercle de glaives étincelants et de flammes crépitantes, se voyaient frappés ensemble, ensemble couchés sur le sol. Et, spectacle affreux ! ce n’ était plus, sur toutes les places publiques, qu’ un amas de tours arrachées de leurs bases, de quartiers de murs renversés, de saints autels brisés, de cadavres coupés en pièces, tout couverts de larges croûtes  d’ un sang purpurin à demi durci : le tout pèle mêle entassé comme en un pressoir épouvantable.

Les divergences de traduction illustrent bien la difficulté de mettre de l’ ordre dans la phrase tourmentée de Gildas. Nous avons là une évocation toute biblique. Le pressoir est celui de l’ Apocalypse (14:19-20, 19: 15), d’ Isaïe (63:3), des Lamentations (1:15 sq). Le bélier se trouve dans Daniel (8:5), les tours dans Ezechiel (26:4). Il n’ y a donc pas lieu de prendre ce texte au pied de la lettre, pour un témoignage spécifique. Néanmoins, malgré les réminiscences bibliques et les images descriptives qu’ elles entraînent,  la signification est claire : villes dévastées, clergé et population massacrés. Il s’ agit bien  d’ un événement historique calamiteux qu’ il convient de dater.

Suivant Gildas ce déchaînement de violence intervient après la rupture du contrat de service conclu entre les auxiliaires anglo-frisons et le « superbus tyrannus » britannique. Après celui-ci, entre en action Aurelius Ambrosius qui rétablit un équilibre provisoire. Mais déjà auparavant on a appris qu’ en 441 les « Saxons » ont pris ou acquis  le pouvoir dans une partie orientale de la Britannie, sans que l’ on signale à cette occasion d’ acte de violence digne de mention. En 448 Germain l’ Auxerrois se rend dans une Britannie apparemment en paix, dans une région au pouvoir d’ un chef germanique (in dicione saxonum) mais  sans mention que, du fait de la passation de pouvoir,  des sévices  aient été exercés contre des prêtres et des églises. Le déferlement « saxon » évoqué par Gildas est donc postérieur à 448.

Les régions au pouvoir des anglo-frisons à cette date devaient être celles qui sont devenues le Kent, le Sussex, l’ Essex et l’ East-Anglia. Plus au nord les garnisons du Litus Saxonicus de Petuaria et de Deruentio devaient également être anglaises et participer à ce pouvoir germanique. Mais le pays qui devait par la suite devenir la Mercia, comprenant les villes-colonies de Lindum (Lincoln) et d’ Eburacum (York) était certainement demeuré britannien. Lorsque Gildas évoque la destruction des « colonies » ce point doit donc être un renseignement précis.

 

LA  RUINE  DES  AUTELS

Ce qui fait problème, en l’ occurrence, c’ est l’ acharnement soudain contre les « autels » et le clergé chrétien. La persécution religieuse n’ est pas coutumière chez les « barbares » païens. Un polythéiste  n’ a pas de motif de persécuter un fidèle d’ autres dieux tant que ses propres dieux ne sont pas attaqués. Le déchaînement de violence des anciens « fédérés » de Britannie doit avoir eu un motif déclencheur. On pourrait penser à une vengeance en réaction aux attaques de Wortemir, mais cinq années au moins se sont écoulées depuis ces événements, ils ne se situent pas dans la même région et les acteurs ne sont pas les mêmes.

En faisant arrêter et déporter le clergé britannien par la force armée païenne, l’ Auxerrois avait donné force légale romaine au pouvoir « saxon » en Britannie du sud-est. Il avait en même temps fait perdre la face à la chrétienté insulaire : les Barbares n’ avaient plus désormais à  respecter prêtres ni évêques. L’ archevêché de Londres avait été le premier touché. La hiérarchie chrétienne déportée, les fidèles désorientés ou scandalisés, les clercs de remplacement déconsidérés par la collusion avec les païens, tout cela a dû entrer en jeu pour arriver à la situation connue : depuis 448 jusqu’ au 7ème siècle on ne signale pas de chrétienté active du Kent à l’ Est-Anglie.

La destruction des « colonies » de Lindum  et Eburacum  marque de  même  l’ élimination des évêchés métropolitains de Lincoln et d’ York qui étaient connus au moins depuis le début du 4ème siècle, puisque leurs évêques prenaient part au concile d’Arles en 314. Cela n’ était certainement pas dans les intentions de Germain l’Auxerrois, mais telle fut la conséquence de ses « missions ».

Toujours est-il que les institutions chrétiennes en vigueur dans la Britannie romaine se trouvèrent, au milieu du 5ème siècle, réduites à un district du sud ouest, centré sur Sorbiodunum (Salisbury), ce dont Gildas lui-même porte témoignage. La métropole d’ Eburacum, qui avait donné naissance à la hiérarchie de la chrétienté bretonne, et de ce fait aux communautés scotiques, avait disparu. Désormais la paternité apostolique était passé aux Tudwal, Patrick, Dewi, Gwennolé et ses frères, Petroc, Cadoc, et autres moines-évêques, athlètes de Dieu suivant l’ exemple d’ Antoine le Grand.

 

FUITES  ET  RETOUR

Le texte du  De Excidio, après le passage cité, poursuit :

Ch.25 : Quant aux malheureux Britanniens épargnés par ces désastres, une partie d’ entre eux, surpris dans les montagnes par les Saxons, y furent égorgés en masse. Il y en eut aussi qui vinrent d’ eux-mêmes, rongés de faim, tendre les mains aux Barbares, dont ils n’ avient à attendre qu’ une servitude éternelle, à moins toutefois que ceux-ci ne les massacrassent sur le champ, la plus haute grâce qu’ ils pussent faire. D’ autres se rendaient aux pays d’ outre-mer (transmarinas regiones ) avec de grands gémissements et sous leurs voiles gonflées, en place de la chanson des rameurs, ils chantaient ce psaume : « Seigneur, votre main nous a livrés comme agneaux à la boucherie, et elle nous a dispersés parmi les nations ! ».D’autres, enfin, se retranchaient derrière des cimes escarpées et des précipices affreux, confiant leur vie aux forêts les plus épaisses, aux roches les mieux défendues par la mer, et bien que toujours inquiets, toujours tremblants au fond de leurs asiles, ils persistaient à rester sur le sol de la patrie. (Trad. d’ après La Borderie)

 

Après un certain temps, les féroces pillards rentrèrent chez eux et les survivants confortés par le Seigneur, ces très pitoyables citoyens, affluent de toutes parts, de lieux divers, avec autant de hâte que les abeilles d’ une ruche lorsqu’ un orage menace, et priant de tout leur coeur et, comme il est dit, « alourdissant les airs de leurs voeux innombrables », pour ne pas être ainsi partout anéantis. Sous les ordres d’ Ambrosius Aurelianus, un homme d’ honneur qui, apparemment, était l’ unique survivant de la classe  romaine échappé au déferlement  d’ un tel ouragan… ils reprirent leurs forces, défièrent les vainqueurs au combat. Le Seigneur agréa et ils  furent victorieux. (Trad. AJR)

Ici encore, il n’ est pas requis de prendre au mot les périodes gildasiennes farcies d’ incises, alors qu’ elles portent l’ écho de Jérémie (23:1), d’ Ezéchiel (34:5,6) et de Virgile. Dans cette lyrique foisonnante une donnée apparemment claire a abondamment servi aux historiens : la fuite outre-mer. …alii transmarinas petebant regiones, dit Gildas. Si l’ on se soucie des faits concrets on peut se demander comment des habitants attaqués par des envahisseurs à partir de la côte est de la Britannie auraient pu s’ embarquer précisément sur cette côte pour gagner le continent. Cette objection vaut pour toute la côte de la Mer du Nord au sud de l’ estuaire de la Tyne. Quant à la côte de la Manche, à supposer que le déchaînement barbare ait touché le sud de la Tamise, si elle n’ était pas aux mains des « Saxons », les Britanniens de cette région n’ auraient pas eu besoin de passer outre-mer, car les envahisseurs n’ ont pas abordé la presqu’île domnonéenne avant le 7ème siècle.

Gildas  aurait-il donc écrit pour ne rien dire ? Nous n’ avons pas lieu d’ aller si loin. A son chapitre 14 nous trouvons qu’ il est question de duabus gentibus transmarinis, deux peuples d’ outre-mer, dont l’ un n’ est autre que les Pictes d’ Outre-Vallum. Et l’ on voit encore dans d’ autres textes que la traversée des embouchures des fleuves était décrite comme une traversée maritime. La seule fuite temporaire concevable est une marche vers le nord où la Brittia-Valentia, avec ses habitants aguerris, pouvait effectivement servir de refuge.

AMBROSIUS  AURELIUS

Ce n’ est sans doute pas un hasard si Gildas introduit Ambrosius Aurelianus avec le titre de Duc : ...duce Ambrosio Aureliano .… Nostalgique de l’ ordre romain (bien que singulièrement ignorant de l’ histoire réelle de la Britannie Romaine) il ne pouvait pas être indifférent dans l’ emploi de la titulature de l’ Empire. La fonction du Dux Britanniarum ne devait pas être tombée dans l’ oubli alors qu’ elle était perpétuée sous le nom breton de Wletic., effectivement attribué à Ambrosius : Embreis Guletic (Historia Brittonum ch.42). On peut donc admettre que celui-ci a effectivement assumé cette fonction. (L’ Arthur historique a dû le faire à son tour, puisqu’ il est précisé qu’ il « combattait avec les rois des Bretons, mais que lui-même était  Dux bellorum » H.B.ch.56. La notion bretonne de Gwledig a son correspondant anglais sous le nom de Bretwalda)

Aurelius avait ses quartiers dans le sud-ouest britannien, entre Avon et Basse-Severn et le fait que la chrétienté s’ y trouvera maintenue sans interruption jusqu’ au 7ème siècle montre que la tourmente subie par Lindum et Eburacum n’ avait pas dû toucher cette région. Une force militaire Britanno-Bretonne devait certainement y être disponible (ne serait-ce que les vétérans des campagnes de Wortemir) et son intervention au nord de la Tamise doit avoir été l’ élément décisif  pour la victoire rapportée par Gildas.

D’après le De Excidio, l’intervention d’ Ambrosius aurait été postérieure au reflux des envahisseurs. Cependant l’ acharnement destructeur est plutôt le fait d’ un ennemi en retraite, et on peut donc penser que le recul des « Saxons » a  en fait été le résultat de  la contre-offensive d’ Ambrosius.

La victoire due à Ambrosius n’ était cependant pas définitive. « Dès lors », écrit Gildas, « la victoire alla une fois du côté des citoyens, une autre fois du côté des ennemis »… Il en fut ainsi jusqu’ au siège du Mont Badon, la défaite la plus récente, et non la moindre, des scélérats… »

Cette victoire est fréquemment attribuée à Ambrosius, ce qui n’ est pas vraisemblable, car elle aurait eu lieu l’ année de la naissance de Gildas, datée par lui-même de 497.  Or Ambrosius était né au début du siècle. Il est plus vraisemblable que  c’ est à Arthur qu’ elle est due.

 

UNE  HOSTILITE INSTITUEE

Le fait marquant,  à  la moitié du 5ème siècle, est que les relations parfois tendues entre les auxiliaires germaniques, devenus alliés fédérés en Britannie comme sur le continent (officiellement depuis 418) sont transformées en hostilité durable. Pour les Britanniens ce ne sont plus des fédérés, mais des « Saxons », c’ est à dire des ennemis, et en outre des mécréants. Mais bien que Gildas persiste à  nommer ciues,  « citoyens », le peuple britannien, pour les Anglo-Frisons il n’ a  pas le prestige relatif attaché au nom « romain » sur le continent. Ils sont des Wealas, nom dérivé du latin Valenses (et non pas du germanique Walhoz) considérés seulement à la mesure de leur valeur au combat. Leur christianisme, humilié et mutilé n’ inspire pas le respect et ne fait, en ce siècle,  pas  de convertis. Telle est la situation peu  après les missions de Germain   l’ Auxerrois. Certes post hoc ne signifie pas propter hoc, « consécutivité » n’ est pas synonyme de  « conséquence ».  Mais  existe-t-il  une  explication  plus valable ?

À propos du rédacteur Alan Joseph Raude

Linguiste, historien et hagiographe, il a notamment publié des ouvrages sur l'origine géographique des Bretons armoricains et sur l'histoire linguistique de la Bretagne.

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