Avec la Mission Bretonne, venez fêter le Pardon de saint Yves.

Avec la Mission Bretonne de Paris, venez fêter le Pardon de Saint-Yves, le 13 mai prochain.

Saint-Yves est avec Sainte-Anne le patron de la Bretagne et des Bretons, Bretons de Bretagne et Bretons d’ailleurs… Juriste, patron des avocats, les valeurs qu’il incarne sont universelles : justice, équité, tolérance, respect de l’autre…

Le 19 mai a lieu chaque année le grand pardon de Tréguier et depuis les temps déjà lointains où les Bretons sont venus à Paris, ils ont toujours fêté Saint-Yves, d’abord à la Paroisse Bretonne de Paris située à Notre-Dame des Champs, puis, à partir de 1951 avec la Mission bretonne qui investissait alors les Arènes de Lutèce…

La Mission Bretonne et le groupe Evangile et Vie ont depuis 2012 renoué avec cette belle tradition et retrouvent avec joie la paroisse Notre Dame de Champs qui fut  longtemps paroisse bretonne de Paris. Ils vous invitent à une messe dans la tradition bretonne, une eucharistie célébrée par le Père Philippe HENAFF, aumônier des Bretons de Paris, office chanté en Français, Latin et Breton.

A 20h, en cette même église aura lieu un concert de bombarde & orgue, avec la participation des bombardes de la Kerlenn Pondi, l’occasion de rendre hommage à l’abbé Cadic, collecteur et fondateur de la Mission Bretonne de Paris.

« Ce dont nous devons nous inspirer dans la vie de St-Yves, c’est de ce souci permanent qu’il a eu des pauvres et des gens dans la peine…Le monde d’aujourd’hui n’en manque pas. Sont de dignes émules de Saint-Yves ceux qui s’efforcent de faire face,  selon leurs moyens, parfois comme miraculeusement décuplés par leur Foi, une Foi à transporter des montagnes et qui dynamise jusqu’au plus profond de l’être. Mais, à quoi servirait charité sans justice ? Avocat infatigable des pauvres, prêtre d’une fidélité sans limite au Christ, la présence et l’autorité indiscutables de Saint-Yves ne seraient pas superflues dans notre monde et, comment ne pas souhaiter pour notre Bretagne un nouveau Saint-Yves ? Au fond, si nous nous sentons loin de réaliser le chrétien lumineux et le Breton debout que fut Saint-Yves, du moins pouvons-nous  demander à Dieu à travers lui de ne pas être des lâches, ni des mous et encore moins des traitres. » (Père François le Quémener.   Saint-Yves 1993)