Clôture de l’année de la Miséricorde, déjà !

Amzer-lenn / Temps de lecture : 3 min

Quelques jours avant le 8 décembre 2015, le Pape François ouvrait, devant la porte de la cathédrale de Bangui, en Centrafrique, l’année de la Miséricorde pour toute l’Eglise à travers le monde. Cette année de la Miséricorde se termine le dimanche 20 novembre, fête du Christ Roi et dernier dimanche de l’année liturgique.

Comme dans la parabole des ouvriers de la dernière heure, il y a ceux qui ont « embauché » dès le premier jour, il y a ceux qui ont pris le train en route, … et il y a ceux qui, arrivés aujourd’hui à la dernière heure, se sentent encore au bord du chemin, pas dans le coup, interrogatifs sur cette invitation pastorale. Il est encore temps. Et le «salaire» ne sera pas forcément proportion du nombre de jours investis, mais de la profondeur de la démarche.

Le Pape François nous a donné 3 axes. Faisons le point :

  • Accueillir le message de la Miséricorde. Il a été mis en valeur de bien des façons cette année, dans la vie de nos paroisses (célébrations, bulletin, parcours St Luc, …), dans les médias chrétiens (journaux, revues, radio …), à l’occasion d’évènements (rassemblement diocésain, recollections, messe de Doyenné …), ou bien par des lectures personnelles (livre du Pape François …). Si on se demande encore « qu’est-ce que c’est que la Miséricorde de Dieu ? », il est temps de se mettre en recherche, non pas d’une réponse toute faite, mais de ce que l’Evangile et l’Eglise nous disent de ce Mystère d’Amour.
  • Expérimenter la Miséricorde. Ce message n’est pas fait pour les autres ! il est fait pour moi, pour toi, personnellement. La Miséricorde peut toucher notre cœur. Elle nous est offerte comme une vraie source de vie, dans notre quotidien, et aussi à travers des temps particuliers que sont le sacrement de la Réconciliation, le passage de la Porte de la Miséricorde*, la réception de l’indulgence jubilaire**. Ne nous en privons pas, profitons de cette année de la Miséricorde pour faire des démarches qui, à travers quelque chose de matériel (la rencontre d’un prêtre, une mise en route, une démarche spirituelle), dans la foi, nous donnent accès au Don de Dieu.
  • Etre témoins de la Miséricorde. La Miséricorde reçue nous engage à la vivre auprès de nos frères. Il y a des œuvres de Miséricordes corporelles (prendre soin des malades, des personnes en difficulté, …) et spirituelles (pardonner, être attentif à l’autre, consoler, prier

Déjà la fin de l’année de la Miséricorde. Encore 3 semaines, profitons-en !

* De nombreuses églises ont une « porte de la Miséricorde ». Des indications nous sont données sur place pour faire cette démarche.

** L’Eglise reçoit de Jésus la responsabilité de donner largement sa grâce à ceux qui la demandent avec Foi. Un peu comme pour les sacrements, l’indulgence plénière est une démarche à laquelle est attachée une grâce, si elle est faite avec foi et un désir réel de conversion : passer la porte de la Miséricorde qui représente le Christ (ceux dont la santé ne le permet pas en sont dispensés), recevoir le Sacrement de Réconciliation et l’Eucharistie, réciter avec foi le Credo, prier pour le Pape, accomplir une ou plusieurs œuvres de Miséricorde.

À propos du rédacteur Père Olivier

Plus jeune, il s'est mis au service d'une oeuvre caritative à l'étranger pendant plusieurs années, après s'être investi (notamment par la musique) au sein du groupe initial qui a donné naissance aux Gedourion ar Mintin. Ordonné prêtre, il exerce aujourd'hui son ministère en Bretagne.

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