Par Eflamm Caouissin (réédition d’un article proposé en février 2012)
«Le drame de notre époque, c’est la rupture entre l’Evangile et la culture, il faut laisser les églises locales trouver leurs propres visages», disait Paul VI qui fut pape de 1963 à 1978.
Après le concile Vatican II, les Eglises nationales ont bénéficié d’une certaine autonomie. La possibilité d’usage de la langue vernaculaire, et certaine réformes liturgiques, associées à cette autonomie, a donné la liturgie que nous trouvons aujourd’hui, avec une uniformisation de celle-ci, quitte à délaisser, voire pleinement rejeter les cultures locales. Il est certain que cette volonté d’uniformisation permettait d’éviter des dérives. Toutefois, et au vu des dérives liturgiques et théologiques actuelles, il est important de souligner qu’une reprise en main est désormais nécessaire, et qu’une ré-évangélisation des paroisses est un des défis de notre temps. Cependant, même si de nombreux outils sont proposés, il est un facteur qui n’est que rarement pris en compte, et que je souhaite développer ici.
LA CULTURE, FERMENT DE NOUVELLE EVANGELISATION ?
La pleine compréhension des peuples, de leurs cultures, et l’ancrage de la Mission au coeur des populations est à mon sens l’un des enjeux de la Nouvelle Evangélisation souhaitée par Benoît XVI.
Il y a peu, j’ai pu rapidement m’entretenir avec Monseigneur Rino Fisichella, président du Dicastère pour la Nouvelle Evangélisation, et lui ai posé la question suivante : si l’Eglise, pendant des siècles, a pu s’installer dans la société et dans les coeurs, notamment en prenant en compte les cultures locales, n’a-t-elle pas de nos jours oublié que la Croix est plantée en terre, et que si cette Croix est élancée vers le Ciel et porte à la transcendance, elle doit aussi, pour qu’elle tienne, être profondément enracinée (dimension verticale) pour embrasser l’humanité (dimension horizontale) ? Suivant ce constat, l’un des défis de la Nouvelle Evangélisation ne serait-il pas déjà de se réapproprier les cultures locales qui ont participé à forger l’âme chrétienne de nos pays ?
La réponse de Monseigneur Fisichella fut bien celle à laquelle je m’attendais, à savoir qu’effectivement, l’inculturation est un des outils de la Nouvelle Evangélisation.
UNE APPARTENANCE A L’EGLISE ET AUX COMMUNAUTES CHRETIENNES
Reprenons ce que le prélat avait dit en octobre 2011 : « L’évangélisation est la mission même de l’Église qui continue depuis 2000 ans mais qui doit trouver un nouveau langage, qui doit avoir de nouveaux styles de vie faits d’une profonde identité et de respect; d’un sens profond d’appartenance à l’Église et aux communautés chrétiennes mais aussi ouverts à la rencontre avec le monde entier (1) ».
Cette phrase reprend plusieurs éléments, qui sont autant de pièces qui permettront de rentrer dans ce processus de Nouvelle Evangélisation : si l’appartenance à l’Eglise est souvent claire pour la majorité des acteurs de l’Eglise (encore qu’une adhésion complète au Magistère, sans les fantaisies d’une religion parfois « à la carte » permettrait une affirmation d’appartenance plus claire), l’appartenance aux communautés l’est beaucoup moins.
Certes, les communautés chrétiennes existent, sous formes de groupes paroissiaux ou de prière… , mais dont l’identité même n’existe que peu ou prou. Il existe plus, à mon sens, des assemblées de chrétiens que des communautés. La communauté se définissant par une reconnaissance de valeurs communes, qui vont bien au-delà du fait d’être chrétien. Certains diront sûrement, comme cela a été dit lors du rassemblement Ecclesia Campus, que le chrétien est un étranger sur cette Terre, qui doit trouver sa voie et aider chacun à trouver la sienne pour aller vers Dieu. Je ne me retrouve pas uniquement dans cette définition, inspirée de la lettre à Diognète.
Si « nous devons trouver de nouvelles formes pour annoncer l’Evangile dans le monde d’aujourd’hui, en cohérence avec l’homme d’aujourd’hui« , les acteurs de la Nouvelle Evangélisation doivent bien évidemment prendre en compte les cultures dites actuelles et les nouveaux langages (par exemple tenir compte de la Génération Internet : je vous renvoie à mon article sur l’Evangélisation par le numérique), nous oublions trop souvent que la culture, c’est aussi et surtout la culture des populations et donc des Eglises locales, qui ont chacune un visage propre, une âme personnelle qui peut nous porter vers Dieu. Cela transparaît dans une identité profonde, dans une expression artistique spécifique, des moyens d’expressions uniques. Prenons l’exemple des communautés chrétiennes d’Orient, d’Afrique, etc… Elles ont une identité propre, qui transparaît dans la liturgie et dans toute la relation à Dieu, la mission, et la vie chrétienne dans son ensemble. Il en est de même pour d’autres cultures. Mais nous, en Occident, avons « oublié » cet aspect, sous couvert des mots comme « communautarisme, relent identitaire… ».
Contrairement à ce qui a souvent été dit, la mise en avant des visages divers des Eglises locales ne veut pas dire rejet du reste : c’est grâce à ces richesses propres que nous pourront mieux nous ouvrir au monde, catholicité ne voulant pas dire uniformité. Bien évidemment, comme le précisait le Père Martin Pradère (2) , l’inculturation peut être perçue comme un processus identitaire qui risque de conduire à une juxtaposition de particularismes plutôt qu’à l’expression symphonique de la même foi dans les différentes cultures.
Pour éviter cela, une formation profonde et une meilleure connaissance des Ecritures sont donc nécessaires pour s’attacher à la personne du Christ, qui transcende les cultures, celles-ci permettant, pour reprendre les termes du Père Pradère, de relire l’Écriture dans la Tradition vivante de l’Église, et dans la fidélité au Magistère.
Bizarrement, la sécularisation de la société est allé de pair avec le gommage des spécificités culturelles, et avec l’individualisme sociétal. Comment parler de communauté, s’il y a l’individualisme. Je ne crois pas au hasard, et s’il existe de multiples raisons au besoin de ré-évangélisation, celle évoquée ici en fait indubitablement partie. Si l’on veut donc remotiver les gens à faire partie de notre communauté, encore faut-il leur montrer que cette communauté existe ! L’Homme a besoin de racines, tout comme les plantes. Et, précisons le, la culture Hors-sol n’a jamais produit des fruits aussi exquis -et nutritifs- que ce qui vient de la Terre.
LA NOUVELLE EVANGELISATION EN BRETAGNE
« Le christianisme du troisième millénaire devra répondre toujours mieux à cette exigence d’inculturation (3) ». Cette phrase de Jean Paul II souligne le fait d’aller parler aux hommes et femmes suivant les exigences de chacun, et sur les sujets qui posent question, mais comme nous l’avons vu plus haut, cela va encore plus loin.
Venons-en donc à la vision bretonne de la chose. Une personne m’a dit hier que, lors de l’événement ADVENTUS qui a eu lieu à Sainte Anne d’Auray en décembre dernier, une de ses amies qui ne connaissait pas le breton a découvert la beauté des cantiques bretons, et que c’était, pour elle, des notes qui portaient vers Dieu. Il n’est pas inutile de rappeler ici que le breton a de tout temps porté à la transcendance, et que les racines druidiques, certainement porteuses des « semences du Verbe », n’y ont pas été étrangères. Les premiers moines évangélisateurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés.
Mais si l’Eglise a participé à la sauvegarde de la langue (par l’enseignement, le chant…) pendant un temps non négligeable, la culture propre de la Bretagne profondément chrétienne a été en grande partie gommée au fil du temps au profit d’une uniformisation gallicane, particulièrement après le grand chambardement qui a suivi le Concile Vatican II, de nombreuses paroisses proposant en leur lieu et place des chants parfois à la limite de l’indigence, accompagnée d’une liturgie quelque peu « libérale ». Certes, il est resté qui à tel endroit un vernis local, qui à tel autre une souche…
Le Pape Benoît XVI avait rappelé, lors de son voyage récent au Bénin, que « c’est [l’Esprit-Saint] qui préside de manière féconde au dialogue entre la Parole de Dieu, qui s’est révélée dans le Christ, et les requêtes les plus profondes qui jaillissent de la multiplicité des hommes et des cultures. Ainsi se poursuit dans l’histoire, dans l’unité d’une même et unique foi, l’événement de la Pentecôte, qui s’enrichit à travers la diversité des langages et des cultures. Tout en restant pleinement lui-même, dans l’absolue fidélité à l’annonce évangélique et à la tradition ecclésiale, le christianisme revêtira ainsi le visage des innombrables cultures et des peuples où il est accueilli et enraciné » (4) . Ce qui est valable en Afrique l’est tout autant pour les autres cultures du monde, pour peu que les évêques aient à coeur de veiller à cette exigence d’inculturation, dans le respect des normes fixées par l’Eglise.
Ainsi donc, si nous ne pouvons nier que la culture française fait désormais partie du paysage de Bretagne, les racines restent bien bretonnes, avec les spécificités d’une expression chrétienne propre. Comme le disait un chanteur breton, on peut peindre de n’importe quelle couleur le feuillage éphémère d’un arbre, les racines restent. Il importe donc d’en prendre conscience (sans pour autant s’enfermer dans un certain communautarisme qui ferait fuir au lieu d’attirer), ce qui permettra d’amener à nouveau les gens à Dieu, et dans les églises ; cela passe par une formation (comme évoqué plus haut), par une liturgie conforme au Missel Romain ou aux rites propres (nous y reviendrons dans un prochain article), par une réappropriation des chants et cantiques issus de notre culture et de notre histoire (pourquoi pas en les réharmonisant pour leur donner une couleur actuelle), par l’expression du breton dans la célébration des sacrements, l’usage du français qui est la langue courante, et l’appel au latin qui est, n’en déplaise à certains, la langue de l’Eglise. Le mariage équilibré des trois expressions culturelles et linguistiques est sans nul doute un des outils majeurs de la nouvelle évangélisation, qui attirera sans nul doute les personnes en recherche. Les Bretons aiment leur culture, et la promeuvent sans cesse. Il est donc raisonnable de penser qu’en s’adressant à eux via cette culture, l’annonce de la Bonne Nouvelle sera plus aisée, et prendra racine plus facilement, même s’il faudra veiller à ne pas privilégier la forme avant le fond.
De plus, comme le précisait Clément Guillon (+), évêque de Quimper et Léon, en 2004, « notre Église choisit d’évoluer en encourageant les nouvelles générations à prendre leur place dans sa vie courante. Bien des jeunes, y compris des non bretonnants, manifestent un vif intérêt à la langue et la culture bretonnes. La prise en compte de cet intérêt lorsque nous annonçons l’Évangile les rendra mieux disposés à entendre cette annonce ». Il ne s’agit pas donc pas de revenir au passé, mais de s’en inspirer pour un élan vers le futur pour répondre au besoin de l’Homme manifestant « un désir toujours plus profond d’une expérience religieuse ou spirituelle (5) ».
Si nous devons » trouver de nouvelles formes pour annoncer l’Evangile dans le monde d’aujourd’hui, en cohérence avec l’homme d’aujourd’hui », comme l’a précisé Monseigneur Fisichella, le sujet évoqué ci-dessus en est bien une, et est « un moyen pour recueillir les nouveaux germes qui poussent sur une forêt ancienne » (6).
Dans les semaines à venir, une suite pratique, théologique, liturgique et linguistique sera donnée à cet article, qui débute une série sur la Nouvelle Evangélisation. Nous vous proposons d’ores et déjà, à partir de ce constat, de débattre sur ce sujet, ici même, sur ce blog.
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(1) Mgr Fisichella – octobre 2011
(2) P. Pradère : De toutes les nations, faites des disciples, pour une évangélisation respectueuse des cultures , Editions de l’Emmanuel
(3) Jean-Paul II « Au début du nouveau millénaire » § 40
(4) EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE « AFRICAE MUNUS » DU PAPE BENOÎT XVI
(5) Mgr Fisichella – Interview à La Croix, 14 décembre 2010
(6) Cardinal Bertone – novembre 2011 (rencontre des « Nouveaux Evangélisateurs »)
Une réponse rapide car nous devons partir :
effectivement, tu as raison de souligner certains points. Mais que nenni : pas de modernisme chez moi, ni de traditionnalisme mal compris ! Il est évident qu’il ne faut pas lire cet article comme « du passé faisons table rase », mais de le lire dans la continuité de nos autres publications sur ce sujet.
Juste quelques points :
– si évidemment la musique bretonne se suffit à elle-même, et il n’y a qu’à voir la beauté sauvage de GWERZ PENMARC’H comme exemple, il existe certains arrangements polyphoniques heureux. Le travail des Gedourion, par exemple, va en ce sens, sans délaisser l’unisson.
– trop souvent, nos pardons ont des aspects folkloriques. D’ailleurs, bizarrement, on n’a pas trop de pardons en dehors de la période touristique. Or il conviendrait de se réapproprier cela de manière à se replonger aux racines, tout en propulsant une action d’évangélisation dans l’avenir.
Donc point de modernisme, point de passéisme, mais tenant d’une Tradition vivante, expression de l’âme d’un peuple aux racines anciennes et soucieux d’un avenir radieux.
Ayant peu de temps à l’instant, je ne peux développer, mais tu retrouves mes points de vue dans la rubrique INCULTURATION.
Je partage que trop ta pensée dans son ensemble.
Voici de mon côté quelques idées en vrac, n’étant pas un grand intellectuel.
Ce qui me gêne, c’est que tu opposes un peu trop passé et présent, et de ce fait même, d’être trop ouvert au monde actuel. S’inculturer, inculturer sa Foi, c’est essentiel, oui, mais quelle culture? Je vois là le modernisme pointer son nez dans ta pensée, qui voudrait que nous sommes l’aboutissement obligé d’une évolution aveugle, et de par le fait même, anticulturelle et antichrétienne par nature. Dans ce sens, il n’y a pas besoin par exemple de « réharmoniser » les chants bretons; les agrémenter – et même épurer -, je ne dis pas. Car il y a une nuance capitale entre agrémenter et mettre au goût du jour.
Notre société est mortifère, sa pensée et sa culture. Celle où ont vécu nos ancêtres jusqu’à – mettons – le début de la Ière guère mondiale, ne l’était point. C’était justement une culture éminemment communautaire et traditionnelle, arévolutionnaire, qui faisait le lit du christianisme, de la foi, des Merveilles de Dieu s’incarnant ainsi dans une culture propice en accord avec la pensée de Dieu, ou plutôt, son Etre même, son Eternel Dynamisme, sa Parole vivifiante, à l’image de sainte Anne et de la culture d’Israël qui fit de celle-ci la terre préparée et bénie pour la naissance de l’Immaculée, moyennant la Grâce qui poursuivit cette nation hébraïque.
Il n’y a donc rien de passéiste à vouloir vivre plutôt de cette culture du passé, qui a disparu, mais ne demande qu’à renaître, et qui peut renaître, car elle procède du Beau, du Vrai, du Divin. Il y a par contre danger à vouloir coller l’ancien sur le nouveau, « breton » ou « français ».
Comme tu l’écris si bien, « comment parler de communauté, s’il y a l’individualisme? » Or, la société actuelle et nous-mêmes, pseudo-chrétiens, sommes des individualistes forcenés, produits de la « sainte évolution » des idées, des modes de vie, des « moi, je pense que… ». La vraie communauté, dans ses modes idéaux, est à chercher dans quelques ilots préservés des pays « arriérés » d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du sud… ou encore dans le passé de notre pays… Mais pas en Bretagne actuelle, mêmes si nos « arrières » sont encore quelques peu radioactifs: nous avons un fond qui ne demande qu’à être revivifié par d’autres cultures du monde moins touchées par la « crise » occidentale renaissantiste. La vraie culture sera aussi par un retour au vraies vertus évangéliques, telles la pauvreté qui gagne les cœurs à l’écoute de Dieu et à sa poursuite dans la vie quotidienne.
Aussi, pour revenir au chant breton, ne l’appauvrissons pas par de nouvelles harmonisations, telles la polyphonie qui ne se prête guerre à la musique britto-celtique. Celle-ci tient sa richesse dans sa rythmique (qui est arythmique en fait) et dans sa mélodie trop riche pour supporter quelque ligne mélodique supplémentaire, sinon très discrête. Ce qui est beau et fixé dans ses formes n’a pas besoin de changements, tout au plus de quelques agréments au fils du temps. Et ce qui fixe une forme, c’est le fond, pétri d’universalité, de beauté, d’inspiration: tout est là pour durer, pourquoi changer ??? La beauté est la même qu’il y a cinq mille ans. La capacité à la reproduire a évolué certes, jusqu’à trop, mais il y a eu une tradition – de foi, de cœur, d’esprit – qui a fait perduré certaines formes, chose d’ailleurs très sensible dans l’art breton ancien. Aujourd’hui, on voudrait se débarrasser du fond pour créer de nouvelles formes. Mission impossible!
Le problème chez les Bretons d’aujourd’hui, c’est qu’ils ignorent la civilisation qui les a précédés, le fond (humain, social, artistique) – car ils en sont coupés, ne pouvant ou ne voulant en vivre. Patrimoine faussement vénéré lors de ces fameuses journées « du patrimoine », chloroformé dans les musées et autres revues d’histoire, défiguré dans les cercles « celtiques » (?), civilisation dont on ne veut plus, que l’on ne glorifie qu’à titre de révolue, pour ne s’attacher qu’aux formes – facile ! – en choisissant ce que nous voulons, comme dans un immense supermarché, dans le passé comme dans l’actuel. On en arrive à un monstrueux kaléidospe, qui ne se distingue guère de la culture mondialiste. Et s’il nous arrive de découvrir un trésor dans le fond de la mémoire, nous allons systématiquement le dévoyer, car le mot d’ordre – la dictature – est ceci: singer le monde actuel pour qu’on nous croie enfin intelligents. Le symbole criant en est cette bigoudène à talons aiguille au cul des bagnoles: soyons à l’aise avec la culture ambiante! Vieux cantiques, soyez à l’aise avec la musique moderne ! Dispensons-nous du fond qui les a créés: une civilisation disparue, un esprit « démodé », une culture multiséculaire dont on s’est tellement moqué qu’on la relègue définitivement au passé, avec l’interdiction d’un quelconque dynamisme dans la sainte modernité. Compromission!
Bonsoir Eflamm,
Sur le cas précis des pardons, j’ai une vision plus positive que la tienne dans le sens qu’il me semble, qu’au delà d’un aspect folklorique qu’on pourrait y lire, existe un réel mouvement communautaire. L’existance des pardons et fêtes patronales aujourd’hui me semblent en effet poussé par une énergie humaine, famili
Bonjour Arnaud,
Le projet missionnaire breton du Diocèse de Vannes part de ce constat communautaire des pardons, qui devraient être l’exemple de ce qui devrait se vivre dans chaque paroisse tout au long de l’année. Nous sommes donc partis de ce constat pour travailler ce projet.
Toutefois, la question du folklore mérite d’être posée, de manière à revenir à l’essentiel de ces pardons, que nous évoquons par ailleurs sur Ar Gedour. Nous avons récemment mentionné cela dans nos articles sur Sainte Anne La Palud.