Saints bretons à découvrir

Le Royaume du Silence (Philippe Abjean)

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En résumé

Après avoir ressuscité le Tro Breiz, le grand pèlerinage aux Sept Saints de Bretagne qui avait disparu au XVIe siècle, et créé, dans les Côtes d’Armor, la Vallée des Saints qui remet en mémoire l’épopée des moines évangélisateurs en Armorique, Philippe Abjean pose la question de l’avenir des églises de plus en plus fermées, faute de célébrations et de vocations.

 

Doit-on se résoudre à interdire d’accès ces sanctuaires, voire à les vendre ou les détruire ? Il propose ni plus ni moins la fondation d’un « ordre laïc du Silence » qui réinvestirait ces sanctuaires délaissés, avec pour mission d’y pratiquer un accueil fraternel, d’y assurer la transmission de la culture chrétienne, et de renouer avec la tradition oubliée par l’Eglise de la prière contemplative.

 

Et si le silence était la grande prédication du XXIe siècle ?

 

⇨ Face à la déchristianisation réactiver la transmission du christianisme
⇨ Réouvrir les églises et aider à leur restauration
⇨ Invitation à fonder un ordre laïque pour animer ces lieux de culte

 

 

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Description

Philippe Abjean, que l’on ne présente plus, sort le 14 mai prochain un nouvel ouvrage. Après “Un rêve de pierre” (Editions Salvator) puis “Main basse sur la Vallée des Saints” (Le Temps Editeur), celui qui a ressuscité le Tro Breiz, fondé la Vallée des Saints et l’Oeuvre de St Joseph / Les ouvriers du Bon Dieu chargés de restaurer des chapelles abandonnées et de les faire revivre publie chez Salvator “Le royaume du silence – Redonner vie à nos églises abandonnées”.

 

Face à la déchristianisation ambiante qu’illustre la désertion de nos églises, et surtout la non- transmission des idéaux liés à foi chrétienne, que ce soit au plan éducatif, spirituel ou culturel, voire au sein de l’Église elle-même, que pouvons-nous faire ? Comment renverser cette tendance qui semble à certains inéluctable ?

 

Retrouver le souffle des bâtisseurs

Avec la passion et l’énergie qui sont les siennes, l’ancien professeur de philosophie s’insurge : il est urgent aujourd’hui de retrouver le souffle des bâtisseurs et des témoins pour que se réveille l’espérance chrétienne. Dans ce but, il propose non seulement que l’on puisse réouvrir et aider à la restauration des églises, mais que se constitue rien moins qu’une sorte d’ordre laïque, un tiers-ordre chrétien soucieux d’animer ces lieux de culte par des temps de prière réguliers, afin de restaurer ce « royaume du silence » qui manque tant dans notre monde de cacophonie et de consommation, de transmettre la culture chrétienne et d’inviter nos contemporains à vivre cette dimension intérieure. Ainsi pourrons-nous retrouver la ferveur de communiquer notre foi.

Certains propos peuvent frotter, mais l’interpellation pleine d’espérance est là : nous laissons-nous submerger par l’ondoiement d’une société qui se liquéfie au rythme d’une culture nihiliste, ou prend-on conscience d’un héritage de nos aïeux pour l’avenir ?

 

Du silence entouré par des murs

“Une église fermée, c’est une porte qui se refuse” lançait Xavier Grall. Dans cet opuscule de 140 pages, entre poésie et pensée philosophique, il convoque -au rythme de ses pas à travers la planète – Grall, Calloc’h et Rimbaud, Jean-Paul II, Benoît XVI et le Pape François, Saint-Exupéry, Hugo et Guitton pour inviter à un pèlerinage intérieur au royaume du silence. Appelant à la rescousse Mère Térésa, Châteaubriand  ou Dostoievski, l’auteur rappelle la sagesse paysanne et se plait à penser que la Bretagne, qui a donné près de 12000 missionnaires sous toutes les latitudes donnera le coup d’envoi d’un réveil missionnaire, débutant dès l’enfance en suscitant un goût pour le mystère, le sacré et une initiation à l’intériorité.

 

En écoutant l’écho du passé dans la trame du présent, redonner vie à nos églises (et chapelles) abandonnées, ce n’est plus alors relever des murs pour en faire uniquement des lieux de culture ou une muséification d’un passé qui fut. C’est offrir aux générations ces ex-votos plusieurs fois centenaires comme des hôpitaux pour les blessures de l’âme, du silence entouré par des murs comme un bien qui se raréfie à offrir au plus grand nombre. Sauvegarder ces lieux sacrés, c’est protéger le silence en voie de disparition dans le tourbillon de la vie quotidienne, parce que c’est dans le seul silence que Dieu nous parle. Rénover ces édifices ne devient plus alors une option précédant la démission, mais une priorité pour ceux qui deviendront en quelque sorte des transmissionnaires…

 

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