Près de trente bannières issues des paroisses environnantes, des dizaines d’enfants des écoles catholiques porteurs de fleurs, des prêtres, des diacres, et une foule recueillie de fidèles : le pardon de Notre-Dame du Roncier, en ce 8 septembre, n’a pas failli à la tradition ancrée dans le pays de Josselin depuis de nombreuses années. Sortie de la basilique de la statue de la Vierge, procession jusqu’à la place Saint-Martin, quelques centaines de mètres plus haut, et là, messe pontificale présidée par Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep, en Syrie, en présence de Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes et du Père Jérôme Sécher, recteur de la basilique (1). Rythmée par les cantiques de la chorale paroissiale dirigée par Michel Lebon, la cérémonie a duré près de deux heures, sous un soleil plus que généreux.
Dans son homélie, Mgr Jeanbart a exhorté les fidèles présents « à faire confiance à la Vierge, c’est une mère pour nous, et chacun, à la mesure de sa foi, recevra quelque chose d’elle, si nous le lui demandons. »
Le pardon s’est achevé par la récitation du chapelet, l’office des vêpres, et en fin d’après-midi, par le retour, en procession, de la statue de la Vierge à la basilique. Rappelons que le pardon trouve ses origines dans la découverte, en l’an 808, par un pauvre laboureur, d’une statue de la Vierge dans un buisson de ronces.
(1) : élevée le 7 octobre dernier au rang de sanctuaire diocésain par Mgr Centène.