Ce 8 avril 2024, alors que l’Eglise catholique fêtait la solennité de l’Annonciation, cette belle fête mariale prévue le 25 mars mais qui a été décalée en raison de la Semaine Sainte, l’église Notre-Dame de la bourgade costarmoricaine de Bringolo a été la proie à un violent incendie.
Situé près de Guingamp, l’édifice construit au XVIIe siècle a été ravagé par les flammes. L’alerte a été donnée peu avant 21h30. Une cinquantaine de pompiers ont été mobilisés pour tenter de maîtriser le sinistre. Un sinistre qui marque les habitants qui sont aujourd’hui dans le désarroi puisque seules la sacristie et la toiture du porche sont debout. Voici la réaction de Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc & Tréguier :
Ce lundi 8 avril 2024, un peu avant 22h00, j’ai été prévenu par les services de sécurité et la Préfecture des Côtes d’Armor qu’un grave incendie était en cours à l’église Notre-Dame de Bringolo. Le Père Serge Kougnandé, curé de la paroisse Notre-Dame de Châtelaudren, s’est rendu sur place pour être auprès des personnes qui vivaient une grande émotion, une désolation. Avec le Père Hervé Le Vézouët, vicaire général, Hervé Guévellou, délégué général, et Loïc Blin, économe diocésain, je me suis rendu sur les lieux ce mardi 9 avril au matin. J’ai voulu manifester aux élus de la commune de Bringolo et à tous les habitants ma proximité et ma profonde solidarité. Que l’on soit à Bringolo, une commune de 500 habitants, ou auprès de Notre-Dame de Paris, c’est un traumatisme immense qui marque bien au-delà de la commune.
Arrivant auprès de l’église de Bringolo dévastée, j’ai profondément ressenti l’émotion et l’immense peine qui ont touché, dès hier soir, tous ceux qui voyaient l’incendie se propager. Beaucoup de personnes étaient présentes ce mardi matin au titre de leurs différentes missions : bien sûr les secours, la gendarmerie pour l’enquête sur l’origine de l’incendie, mais aussi l’ensemble des autorités. J’ai été impressionné par le travail de ceux qui ont pu, à l’aide des pompiers, sauver des objets de la sacristie qui, elle, n’a pas brûlé.
Comme pour toutes nos églises, c’est le cœur des gens – croyants ou non – qui est profondément touché. Je veux dire à tous combien la solidarité et la prière des catholiques du diocèse de Saint-Brieuc les rejoint pour que chacun garde l’espérance au-delà de cette grande épreuve.
Photos : Christian Le Meur – DR
Autant d’Eglises qui brûlent en si peu de temps….Et on veut croire à l’accident, encore et toujours?
A mois que ce ne soit le réchauffement climatique, à 22h au mois d’avril..Qui sait?
A moins que ce ne soit un mauvais poisson, tardif, resté coinçé dans le bénitier?
C’est en réalité, encore et toujours un acte christianophobe mais ça, on ne le dira jamais…
En France, on vend des Eglises, on en fait des salles de sports avec murs d’escalades, on les rase, on les brûle…et tout ça dans l’indifférence générale.