Ar Gedour tente de sauver régulièrement des reliques de saints bretons qui se trouvent en brocante ou en vente aux enchères, afin de leur redonner un lieu digne pour être vénérées. Ainsi, une relique du bienheureux Charles de Blois a été récemment sauvée par l’un de nos lecteurs et nous a été confiée. Grâce à notre réseau, elle rejoindra une église qui lui est dédiée, et dont une des deux reliques avait disparu. Vous pouvez nous aider à continuer notre oeuvre en faisant un don. Pour ce faire, cliquez ici et laissez-vous guider.
Le saviez-vous ?
Il existe un magnifique cantique qui est idéal pour le 2 novembre, jour de commémoraison des fidèles défunts / Gouel an Anaon, ou encore pour les funérailles : il s’agit de Gwerz ar Purgator / la complainte du Purgatoire :
1. Allaz ! Ne oufe dén kompren
Pegen estlamm eo on añken!
Or pinijenn a zo kaled :
En an’ Doue or zikouret !
D: Breudeur, kerent ha mignoned,
En an’ Doue, or zelaouet,
En an’ Doue, or zikouret!
On pense souvent à tort que le Purgatoire est une approche théologique surannée et « qu’on ira tous au Paradis ». Nous renvoyons donc à l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la question (Le purgatoire: une purification nécessaire pour la rencontre avec Dieu), et nous rappelons que les âmes du Purgatoire ont besoin que nous priions pour elles. La communion des saints nous invite ainsi à ne pas les oublier. « En effet, ceux qui se trouvent dans une condition de purification sont liés aux bienheureux qui jouissent déjà pleinement de la vie éternelle ainsi qu’à nous, qui sommes en pèlerinage en ce monde vers la maison du Père (cf. C.E.C., n. 1032).
Comme dans la vie terrestre, les croyants sont unis entre eux dans l’unique Corps mystique, ainsi après la mort, ceux qui vivent dans l’état de purification expérimentent la même solidarité ecclésiale qui œuvre dans la prière, dans les suffrages et dans la charité des autres frères dans la foi. La purification est vécue dans le lien essentiel qui se crée entre ceux qui vivent la vie du siècle présent et ceux qui jouissent déjà de la béatitude éternelle ».
Ce chant porte en lui les lamentations des âmes, et est une véritable invitation à prier pour elles en ce jour qui leur est dédié plus spécialement dans l’Eglise catholique. En voici la très belle interprétation de Yann-Fañch Kemener dans son album « Ar Baradoz ». Vous pouvez en trouver la partition et la traduction sur notre site Kan Iliz.