Une fois de plus nous voici engloutis – car comment aller contre « l’air du temps » ?- dans les sarabandes de sorcières, de citrouilles grimaçantes, d’araignées géantes et de squelettes sanguinolents…
Aux « rond-points » , dans les « grandes surfaces », les restaurants, les rues de nos villages et jusqu’aux gourmands chocolatiers, c’est « tout le monde », qui subit- impuissant et inconscient ?- l’envahisseur venu de « Dollarland », pour qui tout est marché.
Mais alors, qui décide ?…Est-ce le Conseil Municipal qui commande, aux frais des contribuables, et fait installer ces « décorations » qui se réfèrent à des superstitions mortifères ? Est-ce le Préfet qui ordonne cet alignement sur une vogue en provenance des États Unis ? Ce ne peut tout de même pas être une « laïcité à la Française » qui laisse piller le Louvre et panique face à une image du Sacré Coeur …Alors, qui décide ? A Pleyben, à Sainte Sève, à Saint-Pol, qui prend la décision de se soumettre à une mode sans aucun rapport avec l’histoire de nos terroirs…Oui, finalement, qui décide ?
Que peut bien dire aux enfants de Morlaix ou de Silfiac, le « ho ho ho ! » du Santa des « Rockettes « à New York ?…Faut-il être devenu dépourvu de bon sens pour asservir l’imaginaire des petits Bretons à une tradition étrangère pervertie ?
Car, à l’origine, dans le monde celte , le passage dans le mois de Samain, avait une signification spirituelle; devenue la «Vigile de la célébration de tous les saints » ( All Hallows’ Eve) la fête fit partie de l’héritage religieux et culturel des catholiques irlandais contraints à chercher des emplois en Amérique. Non seulement la coutume a été vidée de son sens religieux; mais un esprit mercantile; très « malin », en la dénaturant; la dote aujourd’hui d’une charge négative magnifiant l’horrible, le répugnant et la violence ( « donne, ou je te frappe! »)
Le premier Novembre (mois de Samain!) les chrétiens fêtent « tous les saints ». Qui donc les empêche de costumer leurs enfants dans leurs écoles en autant de « saints » , pour aller offrir des friandises assorties d’une Parole de Vie, aux passants et aux portes des maisons ? Les petites sorcières, troquant leurs ridicules haillons noirs, contre des vêtements adaptés, illustreraient avec bonheur tous les saints que l’Eglise ne cesse de nous offrir sur le chemin vers le Beau, le Vrai et le Bon!
Oui, mais encore, qui décide, chez nous ?…
Ar Gedour Actualité spirituelle et culturelle de Bretagne

Merci beaucoup cher Keranforest pour ces observations, je vais partager l’article à pleines de connaissances plus jeunes qui font comme « tout le monde », il soulignera bien les observations que je leur fais tous les ans.
Ce serait bien si beaucoup de gens pourraient enfin penser eux-mêmes afin d’éviter tous ces pièges !
Bien à vous
Katharina
Le capitalisme (car qu’est-ce qu’il y a d’autre derrière la société marchande que le capitalisme ?) fait feu de tout bois. Il peut être vegan, woke, sataniste, promouvoir le hidjab ou le niqab, pourvu que ça fasse des ventes. Demain, il sera christianophile s’il découvre qu’il y a des ventes à engranger. Un carré Hermès avec les flèches de Chartres ou un sac Vuitton schématisant les tours de Notre-Dame ? C’est à tenter… s’il y a la demande ! Mais franchement, quand on voit les habits liturgiques conçus par Castelbajac et ce que l’on a su faire des siècles durant, on peut s’inquiéter pour le sens, l’esprit de la Beauté…