Libération s’attaque à la Vallée des Saints

Amzer-lenn / Temps de lecture : 6 min

Après Armen, qui d’une certaine manière, faisait comprendre que le côté chrétien de la Vallée des Saints était trop prégnant, voici que quelques semaines après c’est au tour du journal Libération de se fendre d’un article anti-chrétien et anti-breton sur le sujet. Sous la plume d’un critique d’art du nom de Jean-Marc Huitorel, voilà que le canard has-been, baignant dans l’idéologie post-soixantehuitarde, tente de casser du saint breton à coup de burin. Dans le plus pur style propre au jacobinisme français (même s’il est à Rennes). Avec – comme nous le constatons sur les réseaux sociaux – la stupeur de certains bretons, et l’approbation d’autres qui auraient préféré garder intacte la tossen Sant Weltaz, nom véritable du lieu, au lieu d’y voir la cohorte des saints bretons, et les milliers de visiteurs qui viennent les admirer.  Sans se rendre compte que le site donne plus à savoir de la Bretagne que les quelques publications destinées à un microcosme. Et sans se rendre compte que par là ils font le jeu des Jacobins. Pour un peu, ils fourniraient la vaseline.

Un constat débute l’article : « Nul doute que ce projet, si sa montée en puissance se confirme, va bouleverser – mais dans quel sens ? – le paysage physique, social et économique d’un Centre Bretagne en déclin et qui, de ce fait, accueille avec reconnaissance toute idée susceptible d’y créer activité et donc emploi. » Effectivement, nous pouvons donner raison à l’auteur car comme le disait Armen, le projet de Philippe Abjean est comparable à la vague celtique dont Stivell fut le fer de lance. Et c’est peut-être ce succès qui fait peur aux idéologues pour qui le christianisme serait l’opium du peuple, inconscients qu’ils sont eux-mêmes enfermés dans un mode de pensée qui les ferme à l’autre. Leur propre schéma de pensée est un frein à l’universalité, car ils sont incapables de comprendre que c’est en s’affirmant soi-même qu’on est à même de comprendre l’autre et d’être dans un mutuel échange.

L’ouverture au monde ? un mythe pour eux, une réalité pour nous !

Un projet comme la Vallée des Saints ou le Tro Breiz, qui attirent les visiteurs ou les marcheurs au-delà des cases dans lesquelles on voudrait les enfermer, reste incompris de la part de ces pseudo-intellectuels.  Une attaque en règle suivant les classiques politiques est donc pour eux la seule solution face à un phénomène qui les dépasse. Ils sont has-been mais ne le savent pas encore. Même si la chute du lectorat de Libé – journal en soins palliatifs comme nous le verrons par après – devrait donner l’alerte.

Vallée des saints

« Ces saints que l’on ne saurait voir » : le titre vaut tous les résumés du monde. Il montre exactement où l’auteur, pris de nausées post-insolation après une visite à la Vallée des Saints, veut en venir.

Un de nos lecteurs nous écrit :  « oui, on a le droit de critiquer la Vallée des Saints, son modèle économique, sa rigueur historique, la viabilité archéologique du site, le choix de tel ou tel style de statue… mais là, c’est un peloton d’exécution, pédant, insultant, qui pue l’intellectualisme grossier. C’est marrant : quand c’est Pinault, Lagardère ou Bergé qui finance c’est de l’esthétisme, du mécénat et du bon goût, quand c’est le Super U de Ploumachin c’est du poujado-catho-capitalo-jenesaisquoiisme. Manifestement, monsieur Huitorel, critique d’art de son état, a autre chose dans le collimateur que le coup de burin des sculpteurs ».

Pour l’auteur « la Vallée des saints illustre parfaitement le stade suivant, marqué par l’intime imbrication de l’idéologie et de l’économie sous la bannière, si l’on peut dire, d’un néolibéralisme à la sauce bretonne qui cache habilement sa véritable nature (c’est bien la caractéristique de l’idéologie même, et du néolibéralisme en l’occurrence, que de se dissimuler sous les habits du pragmatisme, de l’expertise et de l’évidence) ». C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité quand on sait que le journal Libération bénéficie annuellement d’une subvention de plus de  6 millions d’euros sous forme d’aide à la presse. Le néolibéralisme dissimulé sous les habits du prolétariat.

Et tout comme Armen en appelait à tous les poncifs pour tenter de faire  comprendre au lecteur que franchement pour s’ouvrir à l’autre il faut oublier ses racines chrétiennes, dans cet article Libération reprend les termes traditionnels de Françoise Morvan et consorts sur la Vallée des Saints : Institut de Locarn, nationalisme, création pseudo-artistique, passé mythifié, revendication identitaire, historicité hasardeuse… tout est bon pour ce critique d’art dont l’idéologie fausse nettement l’objectivité d’un véritable critique.

Et au cas où le lecteur n’aurait pas été convaincu, on en rajoute sur les statues en précisant que « les voilà fichées en terre (pas si solidement si l’on raisonne en termes de sécurité, comme il commence à se dire ici et là), disposées à la va-comme-je-te-pousse, faisant manifestement davantage confiance à un futur effet de masse qu’à la qualité du rapport d’échelle, qu’à l’architecture paysagère, qu’à l’agencement au sol ». Pour le lecteur qui n’aurait pas suivi, il faut savoir que l’auteur reprend un article du Poher, sans vérification, et contribue à la fake-news en usant du on-dit.  Voilà donc la rigueur du critique d’art.

Ainsi, pour Huitorel, il s’agit d’une « subtile escroquerie qui consiste, sous couvert d’un soi-disant art soi-disant populaire, à nous faire prendre les vessies pour des lanternes, l’idéologie pour l’art ». Faites une petite recherche sur le net, et vous le trouverez avec d’autres se pâmer devant des tableaux vierges. Mais c’est de l’art qu’on vous dit. Faut le croire… sur parole !!!

Vous comprendrez alors que son avis sur l’art populaire de la Vallée des Saints, on s’en tamponne le coquillard.

La seule chose à retenir, c’est que la Vallée des Saints devient un lieu populaire que s’approprient les Bretons mais aussi des visiteurs allant bien au-delà du public breton. Lorsque nous nous rendons sur place, nous croisons des gens de toute nationalité, de toute croyance, de toute origine. Le peuple, celui dont Libération se disait le porte-voix, se fiche royalement de ce que peut penser le jacobin déconnecté de toute réalité et qui a depuis longtemps renié ses origines et oublié le peuple. Tout comme « Libération » dont le titre évoque par son extinction prochaine la liberté à venir des quelques ouailles qui frissonnent encore au son de l’internationale.

Si la population répond aussi massivement à cette initiative, c’est bien parce que ce projet lui parle. Que cela ne plaise pas à une pseudo-élite qui ne le comprend pas est une autre histoire.

Bonus spécial pour Mr Huitorel :

À propos du rédacteur Tudwal Ar Gov

Bretonnant convaincu, Tudwal Ar Gov propose régulièrement des billets culturels (et pas seulement !), certes courts mais sans langue de buis.

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10 Commentaires

  1. Trugarez vras pour cet article bien envoyé. L’esthétique de certaines statues me semble discutable.A chacun ses goûts. Cette année,j’ai suivi assidument « Les chemins de la philosophie » sur FranceCulture. Le parisianisme,jacobinisme et athéisme y est d’un niveau effarant voire inquiétant. Je leur ai fait quelques « piqures » de rappel à propos du FLB-ARB et du chateau de Versailles(cf les bonnets rouges et Louis 14). A force de produire des « bécassinades » et d’encenser les sempiternels intellectuels « qui pensent correctement »,nos soi-disant élites marchent sur la tête. Hep brezhoneg Breizh ebet. Feiz ha Breizh,kenavo deoc’h.

  2. Le terme de « christianophobie » est impropre. En effet, contrairement à ce que pensent les media dominants, -phobie ne signifie pas l’aversion ou la haine et n’est pas l’inverse de -philie.
    Dans la mythologie grecque, Phobos(Φόϐος) est le fils né des amours d’Arès, Dieu de la guerre (Mars chez les Romains) et d’Aphrodite (Vénus chez les Romains), déesse de l’amour.
    Phobos désigne la peur panique qui peut s’emparer du plus courageux des guerriers sur le champ de bataille et le fait fuir devant ses ennemis. Le frère de Phobos est Deimos (Δεῖμος) qui désigne l’effroi, la terreur, la peur qui paralyse. Ces deux frères sont d’ailleurs plutôt des allégories que de véritables divinités.
    Le terme phobie relève depuis la fin du XIXéme siècle de la terminologie médicale (psychiatrie ou psychologie) Il s’agit d’une peur irrationnelle et irrépréhensible envers un objet ou une situation donnée.
    Agoraphobie : peur de la foule, claustrophobie, peur de l’enfermement, arachnophobie : peur des araignées… Il est donc hors sujet de parler « d’islamophobie », « d’homophobie », voire de « transphobie », comme s’il s’agissait d’une haine envers un groupe de personnes défini. Cela montre une fois de plus l’inculture et l’ignorance crasse d’une bonne partie des media officiels qui véhiculent ces sottises, fruit du naufrage des humanités classiques qui étaient jadis la base de toute culture.
    Au passage, étymologiquement « homophobie » devrait vouloir dire : « la peur de ce qui est semblable »,
    et la « christianophobie » la peur panique devant les Chrétiens, comme s’ils étaient de dangereux monstres sanguinaires… Il est fort dommage que les Chrétiens tombent dans le panneau et utilisent à leur tour ce langage biaisé et frelaté. A nous de nous montrer plus intelligents et cultivés en rétablissant le vrai sens des mots et par là même la vérité. « la vérité vous rendra libres Jn 8, 31-36.
    Il faut donc parler d’anti-christianisme et non de christianophobie.
    A galon

    • Merci pour cet éclairage. Toutefois, étant donné les attaques frontales face à un tel projet, il s’agit bien d’une peur panique (voire irrationnelle pour reprendre vos termes) chez des personnes qui n’ont plus le contrôle, et fruit d’une réelle haine de ce qui est chrétien.

      Nous prenons cependant note de cette note. Mais maintenant, est-ce là l’essentiel du propos de notre rédacteur ?

      • On répondrait fort bien à Môôônsieur l’expert Huitorel par le proverbe bien connu :  »Plus le roquet est petit, plus il aboie fort ». Mais on ne sait toujours pas si ce provocateur né, est un vrai spécialiste en art ou un faussaire libéré. En tout cas, il n’a rien d’un saint breton !
        Au fait qu’a donc réalisé en comparaison de Ph. Abjean cet illustre inconnu beau parleur donneur de leçons en mal de publicité gratuite ? Rien. C’est sans doute ça le problème. Rien de très « mastodontesque », si on peut dire ! Mis à part quelques articles fielleux pour un journal fécal (subventionné à + de 80%), et qui finira sans tarder dans les poubelles de l’histoire. Vu le volume d’intelligence déployé ce coup-ci pour gribouiller des articles pareils, il va pas durer mille ans encore son journal, ça c’est sur.
        Aussi soyons charitables mes amis. Et dès à présent conseillons à ce brave petit Goebbels de la bien-pensance anticléricale libérationniste ringarde, de se reconvertir dans l’art de la taille de pierre. Et pratiquer un vrai métier où on bosse dur, en plus de se muscler les bras. En attendant le jour prochain où il pourra aussi se muscler le cervelet.
        Mais d’abord aidons notre patient à mettre des mots sur ses propres maux, premier pas nécessaire vers une hypothétique guérison : Breizhophobite aiguë, conséquence probable d’une vilaine crise de jalousie ! C’est grave Docteur ?

  3. Cachez ces « Saints » que M Huitorel ne saurait voir.
    M Huitorel, sans doute très pris par son métier de critique d’Art contemporain, spécialité Sports découvre Carnoet et la Vallée des Saints, à l’occasion du 10ème anniversaire de ce site et de l’installation de la 100 ème statue.Et son esprit critique se met en éveil
    1er Motif de son courroux : et sans doute le principal ! l’initiateur du site , Philippe Abjean dont il dénonce les convictions personnelles ; tout au moins il ne peut reprocher à Philippe Abjean d’avancer masqué : il les assume et M Huitorel reconnait que la page d’accueil de l’association affirme son objectif et personne n’est contraint à s’y rendre ou de s’y extasier. Pas même un critique d’Art contemporain
    De même, les participants au Tro Breizh ont des motivations diverses et variées, et nul n’a qualité pour en être juges ou censeurs.Il en va ainsi des marcheurs des chemins de St Jacques de Compostelle
    Il faut bien méconnaitre l’histoire de la Bretagne pour contester le rôle et l’influence des moines qui ont débarqué dans cette région : rien qu’en Cotes d’Armor, 55 communes portent le nom d’un SAINT……., à commencer par St Brieuc. M Huitorel érige la laicité en religion et semble prêt à déclarer une guerre en son nom. La laïcité est tolérance et n’exige pas de faire fi de l’histoire Et la Bretagne adhére aux principes de laïcité et les respecte.
    2ème motif de ce courroux : la réussite de la fréquentation Comment ne pas se réjouir d’un succès pour qui reconnait la légitimité au Centre Bretagne de réagir face au déclin ? Pourtant, même, par avance, M Huitorel met en garde contre un autre projet qui pourrait lui aussi devenir une réussite ; une Cité de la Paix qui configurerait l’habitat des 5 continents. Cela ne tendrait -il pas plutôt à souligner l’esprit de tolérance ou d’ouverture du porteur de ce projet ?
    3ème motif de courroux tardif : l’abscence de recul, selon lui, de la presse régionale, voire économique et de la classe politique, alors qu’elles ne font que constater ce succès. Il est vrai que l’adhésion d’un grand nombre ne garantit aucunement la qualité d’un projet, mais la permanence dans la durée ,et même l’amplification d’un tel soutien populaire ne peut qu’inciter à s’interroger sur la pertinence de ses propres grilles d’analyse critique.
    4ème motif de désaccord de M Huitorel : là aussi, une découverte tardive, étonnante pour un critique d’art : Le Mécénat, en clair l’implication du secteur économique dans la vie artistique et culturelle. Quelle découverte ?? Pourtant cela ne date pas d’hier, ni même des 10 dernières années Qu’aurait pu faire Léonard de Vinci sans de puissants mécènes ? Etait il regardant sur les convictions de ses protecteurs ? Cela a t il été un obstacle à la diversification de ses créations ?
    Il est vrai que les mécènes bénéficient d’un avantage fiscal ! C’est la loi, et elle n’a pas été créée pour Philippe Abjean ni pour la Vallée des Saints.

    Des avantages fiscaux, il en existe pour la Culture mais aussi pour l’investissement dans les entreprises et même pour les dons dans les associations, humanitaires caritatives etc… (qui aimeraient sans doute avoir autant d’adhérents et de soutien financier que celle ci) mais aussi pour les syndicats ou partis politiques
    D’ailleurs, Nicolas Sarkozy et donateurs de l’UMP ont su faire payer en partie par l’ensemble des contribuables les dépenses de campagne présidentielle retoquées par les plus Hautes autorités de l’Etat.
    5ème motif de courroux : M Huitorel met en avant le risque de développer un sentiment identitaire plus fort ou d’alimenter le nationalisme. La réalité, c’est que l’être humain peut dévoyer la Culture et l’ entrainer aussi bien vers un repli sur soi : racisme, xenophobie, …. ou au contraire vers une ouverture aux autres civilisations Le travail de Yann Arthus Bertrand est d’ailleurs bien éclairant , qui a pu poser aux habitants et habitantes de tous les continents les questions que se posent depuis toujours l’humanité où qu’elle vive et quelques soient ses traditions : la vie, la guerre, la mort, le pouvoir, l’amour…
    6ème motif de courroux : le tumulus qui a accueilli les statues a bien été fouillé par les services archéologiques, mais la présence des statues obèrerait des nouvelles et interessantes données. M Huitorel s’interesse t il si peu au fonctionnement de l’Etat pour ne pas savoir que les Services archéologiques, dans la très grande majorité des cas, que ce soit pour la construction de routes, l’édification de batiments publics …doit limiter son rôle à faire des sondages, à répertorier les lieux, et de « reboucher » , sans aller plus avant, faute de moyens.
    7ème motif de courroux : bien recevable celui là ; la logique d’implantation des statues. Elle ne semble pas évidente, mais les organisateurs peuvent peut-être arguer de difficultés techniques particulières sur le terrain, d’exigences des sponsors de chacune des statues, . voire même d’improvisations…
    8ème motif de courroux: la Vallée des Saints alimente les touristes en mythes ou légendes au détriment de la réalité.
    Surprenant cette objection : L’être humain, lorsqu’il a dépassé la satisfaction de ses besoins primaires n’a-t-il pas recourru à l’Art pour s’échapper du Réel, et le sublimer ? Les Mythes et Légendes ne sont pas une création de la Vallée des Saints , mais le lot commun de toute civilisation, et pas seulement européenne : les faire connaitre et les partager serait une entreprise néfaste ? En tout cas, il est paradoxal de dénoncer à priori un prosélytisme présupposé et de mettre en avant la plasticité des mythes et légendes ou les approximations de l’imaginaire.
    Enfin, M Huitorel qui a, sans doute de nombreuses cordes à son arc de Critique d’Art, est à même de contester le métier, le talent, voire les savoir-faire des sculpteurs , au seul pretexte que les visiteurs, nombreux et populaires, eux, s’extasieraient.

    M Huitorel ne peut ignorer que les artistes contemporains ne se privent pas d’utiliser les outils modernes à leur disposition, sans pour autant que leurs créations perdent de leur force et de leur impact,
    Il met enfin tout autant en cause les représentations politiques et économiques régionales, mais, eux ,ont le souci d’agir pour le présent et pour l’avenir, avec le droit à l’erreur inhérent à toute activité humaine ? Leur rôle n’est pas de vivre sur l’appréciation des créations d’autrui Il est évident que ce site n’a pas été créé pour une saison. Les générations futures jugeront , et la chronique de M Huitorel pourra paraître, pour peu quelqu’un se donne la peine de la rechercher et de la consulter, soit pertinente , bien fondée et pleine de bon sens soit insignifiante, déplacée , excessive et malvenue.

  4. Ce soi-disant  »critique » d’on ne sait où, est tout simplement incroyable ! Huitorel fait comme s’il découvrait la Vallée des Saints un beau matin en tombant du lit ! Il va encore falloir expliquer à ce monsieur que la Vallée des Saints est un projet qui existe depuis dix ans au moins, et ses créateurs ont suffisamment communiqué à ce sujet pour que tout le monde sache de quoi il en retourne. Avec des milliers de contributeurs et + de 300 000 visiteurs à l’année c’est maintenant un peu dur de pas être au courant de ce qui se passe dans le centre Bretagne ! Sauf peut-être quand on s’appelle… Huitorel ! Mais au fait, c’est qui ce clown ? Un sous-produit de chez Libé, autoproclamé artiste, et qui pense pouvoir impressionner la Bretagne entière du haut de son perchoir en balançant des inepties dans un journal pour soixante-huitards friqués en voie d’extinction. Admirons quand même ce rigolo de service qui ramène sa fraise avec dix ans de retard pour nous faire une leçon… d’anti-racisme et de politiquement correct ! C’est à crever de rire. C’est là une farce qu’il faudra bien écrire un jour.
    De la part d’un  »spécialiste » on s’attendait à quelque chose de plus professionnel. Il n’en est rien. Non seulement l’animal se réveille brutalement au lendemain de l’érection de la centième statue, mais sort méchamment de son trou pour péter un câble dans les colonnes de Libé, pensant peut-être réussir à fracasser une statue de 5 tonnes par la seule puissance de son charabia pseudo- »spécialistique ». Il faut quand même avouer que la surprise est immense, et le ridicule à la hauteur du grotesque de la situation ! A défaut de ne convaincre personne, il aura réussi à se faire passer pour ce qu’il est aux yeux de tous.
    En conclusion je crois que M. Huitorel à carrément raté le coche de l’histoire, et surtout raté une belle occasion de la fermer. Carnoet, c’est en Bretagne mon petit gars, pas à Paris ! Et chez nous, respect d’autrui et tolérance sont des réalités effectives, et pas seulement des beaux discours pour enfants gâtés. A bon entendeur salut !

  5. Si M. Huitorel lis cet article et les commentaires qui lui sont attachés il en rira et s’en frottera les mains : « aha les Bretons ne sont pas content hein; Allez-y continuez de râler moi je vous emm**** ».

    Nombre de Bretons ou non comme vous ont dus s’insurger et en un sens on les comprends, en un sens je vous comprends : après Bécassine, la Croix de Ploermel, la profanation de la tombe de l’abbé Perrot, les moqueries d’hier et d’aujourd’hui sur les Bretons et j’en passe, les actes anti-chrétiens, Huitorel est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Soit!

    Oui mais… Mais il faut que vous soyez bien conscient de cela: chaque fois que vous pestez (à raison j’en conviens une fois encore) contre un Huitorel, un film sur Bécassine, une attaque contre la Bretagne, les bretons ou tout ce qui s’y rapporte sachez que le camp d’en face se contrefout éperdument de vos protestations. Il vous méprise souverainement et vos protestations augmenterons leur mépris.

    Au mieux il vous ignorent (Huitorel ne lis sans doute pas Ar Gedour et ne lira sans doute jamais ni l’article de Tudwal, ni vos commentaires) et il continu ailleurs sa sale besogne. Au pire il en rajoute et plus vous protesterez plus il en rajoutera, plus vous le détesterez et condamnerez ses propos plus il vous méprisera et vous ignorera, sans qu’au final aucune issue ne soit trouvée. Spirale sans fin et sans fond…

    Les diverses formes d’expression publique (blogs, articles internet, forums, pages Facebook) qui permettent à chacun de donner son avis, de commenter un texte, une attitude ou un acte sont souvent dans un tel contexte un puissant leurre. Au mieux ces moyens d’expression sont une sorte de défouloir verbal (les bons commentaires étant mélangés aux mauvais comment faire le tri et s’y retrouver? qui croire?) au pire ils sont un piège et une spirale dans laquelle on s’enferme dangereusement comme dans ce genre de situation. Mais en fin de compte tout cela n’avance à rien, ne sert à rien.

    Chacun va donner son point de vue, chacun va râler, protester, s’insurger, insulter, maudire que sais-je pour quel résultat concret et immédiat…aucun.
    Dans la cas présent de cet article je doute fort que vos protestations si justes soient-elles encore une fois, aboutissent à faire prendre conscience à M. HUITOREL qu’il a eu tord d’avoir de tels propos.

    Faut-il pour autant se taire et accepter sans rechigner les insultes, les calomnies, les attaques frontales sans mot dire…je ne sais. « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche »…facile à dire.

    Si la Bretagne avait encore pour Elle de grands hommes d’Eglise et de grands hommes politiques, pour la défendre, si ces grands hommes avaient légitimité et tout pouvoir pour punir sévèrement et empêcher de nuire tous ceux qui attaquent la Bretagne, les attaquent seraient moins fréquentes, les ennemis de la Bretagne se feraient plus timides. Vous voulez montrer à la face du Monde qu’il y a encore des défenseurs de la Bretagne,des défenseurs de la Foi catholique, des traditions? Les Bons vous applaudiront, les mauvais s’en moqueront et vous mépriseront.

    L’article de Tudwal est intéressant pour rétablir la vérité aux yeux du lecteur lambda afin qu’il ne se fasse pas piéger par les propos de M. Huitorel, d’accord mais les commentaires qui suivent n’ont aucun intérêt dans la mesure où ils n’auront aucune prise sur M. Huitorel. Pas plus que les commentaires de protestations suite à l’article de la revue Ar Men sur le même sujet de la vallée des Saints, conduiront à l’interdiction de la publication du numéro en question et à des sanctions envers la rédaction ou le journaleux qui a écrit l’article. Il faudrait pour cela qu’une autorité intervienne pour condamner et sanctionner sévèrement…

  6. Juste un détail concernant la référence à « l’idéologie post-soixantehuitarde » fréquemment évoquée. Cette idéologie prônait la tolérance.
    Je collectionne les revues et je peux vous dire qu’il n’y a aucun rapports entre le Libé des années 70-80 et le torchebal qui porte aujourd’hui ce nom. Libé comme Charlie, comme Le Monde, comme… appartient à un milliardaire, c’est devenu le journal d’un milliardaire qui de temps à autre essaie de réveiller l’intérêt de ses lecteurs par de pseudo audaces…
    Pour mémoire Libé a soutenu Micron dès le premier tour !
    Libé fut un très bon journal, mais c’est du passé.
    SVP l’héritage de 68 n’est plus entre les mains de ces gens qui vont de trahison en trahison.

  7. qu’attendre de libé canard le plus subventionné dans ce pays et d’un directeur ( Joffrin ) qui déclarait en juillet 2015 ( la cession d’églises à l’islam serait un beau symbole de concorde et de fraternité ) rien que ça , c’est vrai chez eux pas le mauvais gout.de la représentation humaine , .on pourrait en rire si ce n’était tragique et que ce type pense à refonder une gauche appuyé par des signataires issus de cette gauche people et show biz sans oublier les vieux caciques , on voit pointer Hollande derrière tout cela dont il fut le bon toutou de salon dire que beaucoup encore chez nous se réclament de ces gens là ils ont tellement phagocyté nôtre Bretagne ils s’accrochent tels de vieux sparadraps impossible de s’en débarrasser quant au pseudo critique d’art Tutorel laissera pas grande trace lui

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