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[TRIBUNE LIBRE] Vincent Lambert et le droit à la vie

Amzer-lenn / Temps de lecture : 3 min

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne (article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme). »

L’affaire Vincent Lambert défraie l’actualité. Les médias nous le présente comme une personne en fin de vie dont il faut arrêter les soins. Or, de quoi s’agit-il ?

Vincent Lambert est en état pauci-relationnel depuis 10 ans. Les soins dont les médecins et la presse font allusion sont en réalité l’alimentation et l’hydratation par sonde. Des besoins élémentaires et vitaux donc, mais non pas de soins médicamenteux. Il n’y a pas d’acharnement thérapeutique puisqu’il n’y a pas d’administration de médicaments.

Vincent est donc un grand handicapé : il ne peut se nourrir par lui-même. Mais combien de personnes handicapées ou âgées doivent être aidées pour s’hydrater et se nourrir ? Combien ont une conscience différente d’un état dit « normal » ? Ces personnes se comptent en France par milliers.

Quelle différence y a-t-il, si ce n’est par l’outil, de donner à manger à la cuillère ou par une sonde à une personne ?

L’arrêt des soins ordonné par l’Etat est en réalité une condamnation à faire mourir de faim et de soif une personne lourdement handicapée, et non pas une personne en fin de vie. Cela est un meurtre pur et simple, même si cela est drapé de légalité. Cela rappelle les heures les plus sombres de l’histoire lorsque le régime nazi, parmi toutes ses atrocités, a ordonné l’euthanasie ou l’arrêt progressif de l’alimentation et de l’hydratation de milliers de personnes handicapées.

L’affaire Vincent Lambert dépasse en réalité sa personne et sa famille. Car une fois ouverte la boîte de Pandore, la voie est ouverte, sous prétexte d’humanité, à l’euthanasie des personnes handicapées et des personnes âgées. C’est donc bien une question de société qui est à en cours. Alors interrogeons-nous : voulons-nous d’une société barbare, au sein de laquelle règne la loi du plus fort ou voulons-nous d’une société qui défend les plus faibles, afin qu’ils sentent en sécurité aux mains de leurs proches et de leurs médecins ?

Qui sommes-nous pour décider si une vie vaut la peine ou pas d’être vécue ?

«  Tu ne tueras pas » (10 commandements)

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne (article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme). »

La décision de faire mourir Vincent Lambert viole non seulement le commandement de Dieu, mais aussi la déclaration universelle des droits de l’homme, déclaration qu’elle a signée. On nie à Vincent Lambert son droit à la vie, et le droit à la sûreté de sa personne.

Où est passée la France, pays des « droits de l’homme »  dont se targuent la plupart de nos politiciens et philosophes ?

Le sommet d’une civilisation ne vient pas de sa technologie et de ses lois sociétales. Il est plus que temps que l’humanité toute entière définisse ce que doit être son idéal.

Et que trouver de mieux que, par Amour, l’humanité tende vers le respect, le développement et l’épanouissement de la Vie, en tous lieux, sous toutes ses formes et à tous stades de développement ?

Arzel- Mari

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Un commentaire

  1. Vincent va pouvoir vivre. C’est la décision de la cour d’appel de Paris, aujourd’hui, qui ordonne de se conformer aux directives de l’ONU. Vincent est de nouveau alimenté et hydraté. Il bénéficiera de rééducation afin qu il puisse à nouveau déglutir et faire des progrès, soins qu on lui a toujours refusé depuis 10 ans, en dépit des demandes des parents. Ne lachons pas la vigilance.

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