A l’occasion du Pardon de Saint Corentin, la cathédrale de Quimper recevra officiellement la bannière de celui qui fait partie des saints qui évangélisèrent la Bretagne : saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Cette bannière, réalisée par le célèbre brodeur Pascal Jaouen et Anh Gloux, présente Saint Corentin sur l’avers (voir maquette ci-contre) et Santig Du sur le revers. Il faut savoir que la cathédrale ne possédait pas de bannière patronale. On en trouve une signée LeMinor à Locronan.
En ce 12 décembre où nous fêtons Saint Corentin, revenons sur sa vie. Il est certain que saint Corentin a existé et qu’il a assuré l’implantation de l’Église de Cornouailles. Il participa au concile d’Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (on oublie cependant trop souvent que le vrai nom de Quimper est Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l’a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d’Armor.
Patron principal du diocèse de Quimper. Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern.
Réclamé comme évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et la vie érémitique à laquelle il restait fidèle. L’époque où il vécut ne peut être précisée; un manuscrit d’Angers, daté de 897, place un saint Corentin au calendrier le 1er mai. Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier – Abinbdon, Waltham et Glastonbury en G.-B.), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper en 1623, où elles furent longtemps en honneur.” (diocèse de Quimper et Léon)
L’histoire raconte que lorsqu’il se retira dans la solitude dans la forêt de Nevet afin de servir Dieu, à l’exemple de nombreux ascètes, il se nourrissait de racines et de baies. Une fontaine jaillit à sa prière, lui permettant d’avoir un peu d’eau et chaque jour, le même poisson venait s’offrir à lui en nourriture; Corentin en coupait un morceau et remettait le poisson encore en vie dans l’eau. Le Roi Gradlon lui donna des terres afin d’y construire un monastère. Les nombreux miracles qu’il accomplit et la sainteté de sa vie conduisirent les chrétiens de Cornouailles à le choisir comme évêque. Le roi Gradlon lui offrit son palais situé au confluent de l’Odet et du Frout: là où s’élève toujours la cathédrale de Quimper.
PARDON DE SAINT CORENTIN
Dimanche 15 décembre 2019 – Cathédrale Saint Corentin – Quimper
09H00 : MESSE EN BRETON Oferenn e Brezhoneg
10H00 : PROCESSION, départ de l’église Saint Mathieu
10H30 : MESSE PONTIFICALE présidée par Mgr Dognin
16H00 : VÊPRES SOLENNELLES
17H00 : RECITAL D’ORGUE par Virgile Monin Programme Ouverture « La légende de la belle Mélusine » de F Mendelssohn Toccata, adagio et fugue de J S Bach Introduction, aria et fugue de Mario Castelnuovo Tedesco Scherzetto Chant de mai, Toccata de Joseph Jongen