Là où tout le monde aurait pu s’attendre à une célébration à l’Olympia sur la même date il y a 50 ans en 1972, c’est à la Salle Pleyel, temple du classique accueillant désormais toutes les esthétiques musicales, qu’Alan STIVELL célébrera la rencontre de la musique celtique, de la world, de la pop et du classique.
Alan STIVELL incarne le goût des aventures artistiques et de la singularité depuis toujours et c’est avec l’Orchestre national de Bretagne et de nombreux autres invités, une future tournée prochainement annoncée, en forme d’apothéose de carrière sur les routes du monde entier.
« CELEBRATION : une vie pour la Bretagne et la Musique » débutera le 7 avril à Rennes « le liberté » et le 8 Avril à la salle Pleyel à Paris.
Alan Stivell, qui a lancé une immense vague sur laquelle un peuple entier ne cesse de surfer, est aussi un orchestrateur imaginatif. S’il baigne très jeune dans la musique classique, il croise des musiques diverses, comme il explore et ose des mélanges inédits, du classique au celtique et autres musiques du monde, en passant par les fusions pop-rock et même électro !
De ses titres emblématiques aux extraits de la Symphonie Celtique, à un passage solo sur sa nouvelle harpe aux titres plus rock, de la musique du monde à l’électro … Alan nous fait le plaisir de nous offrir tout son ADN musical, cette fois-ci avec toute la puissance de l’Orchestre National de Bretagne.
Quelques mots d’Alan Stivell
« L’ONB (Orchestre National de Bretagne) et le chef d’orchestre Johannes Le Pennec me feront l’honneur de partager la scène. Il y aura en même temps mon équipe, des amis sonneurs à la bombarde, à la cornemuse, aux whistles et au pib-ilin, ainsi que de magnifiques chanteurs et chanteuses lyriques, sans oublier une probable invitée et ma nouvelle harpe.
Après une mise en bouche à l’Interceltique l’été dernier (dont vous avez ici de courts extraits), l’ONB jouera avec moi, toute la soirée ou presque, sur mes orchestrations. Il y aura ma Symphonie celtique nouvelle version (une moitié) et mes titres emblématiques, versions symphoniques.
Mon rêve de musique universaliste signifie pour moi (depuis ma jeunesse et annoncé clairement dès mon premier album) le mariage de tous les acquis, qu’ils soient classiques occidentaux, de tradition rurale d’ici et d’ailleurs, rock, jazz, folk, électronique, hip-hop, ambient, sans rien rejeter de mon éducation, qu’elle soit française ou s’équilibrant d’imprégnations anglo-saxonnes, me souvenant de l’Antiquité et du Moyen-âge, et gourmand des nouvelles formes et techniques naissantes.
Un monde sans frontières dans l’espace et dans le temps, un monde tournant autour de mes racines bretonnes et plus largement celtiques. En effet, quel universalisme pourrait exclure les racines de chacune et chacun ?
Depuis toujours, cette musique est l’expression d’une philosophie humaniste.
Je sais que des gens voient ça comme de l’angélisme. Comme beaucoup, épris d’harmonie et de fraternité, je crois qu’il est temps, au contraire, de réfléchir rapidement à un vrai réalisme, pour que la vie sur Terre soit simplement possible.
KENAVO E MIZ EBREL, EN AVRIL
(da gendalc’hiñ, en attendant la suite) ! »
Lancement de ces festivités le 7 avril 2022 à Rennes, « Le Liberté »