Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625, il y a 398 ans cette année, un événement a lieu dans le petit village de Keranna dans le Morbihan, tandis que Nicolazig est couché, récitant son chapelet comme de coutume, apparaît un cierge à la flamme brillante et Sainte Anne elle-même. Elle prie Nicolazig d’appeler ses voisins et de les mener au lieu où ce flambeau les conduira. Suivant la lumière sur le chemin du Bocenno, ils trouveront alors une ancienne statue de 900 ans enfouie dans la terre. Ce sera la naissance du sanctuaire de Keranna, qui verra affluer des pélerins toujours plus nombreux.
C’est cette histoire que nous avons décidé de vous conter par la bande-dessinée qui a été dessinée par René Le Honzec et publiée par Ar Gedour.
De plus, parce que la cause de béatification de Nicolazig est importante pour les Bretons, nous profitons de cet article pour vous proposer cette année encore la prière POUR DEMANDER LA BÉATIFICATION DE IVON NICOLAZIC :
O Tad, ho meuliñ a ramp aveit Iwan Nikolazig ;
hag e c’houlennamp geneoc’h dré bédenn
ar Werc’hiez Vari ha Santez Anna
ma vo diskleriet ‘el un den eurus.
O Tad, plijet geneoc‘h reiñ d’omp al lewenez
ma c’helleemp kennig dehoñ hor pédennoù. Amen.
Père, nous te louons pour Ivon Nicolazic
et nous te demandons,
par l’intercession de la Vierge Marie et de sainte Anne,
qu’il puisse être déclaré Bienheureux,
et que nous ayons le privilège de l’invoquer.
Père, que cette joie nous soit donnée. Amen !
Et pour en savoir plus : le site officiel du sanctuaire de SAINTE ANNE D’AURAY.
Illustration : Extrait planche 0 (2012) – Tous droits réservés R. Le Honzec / Ar Gedour
Troidigezh ar bedenn e gwenedeg : U. Ar Rouz / Ar Gedour
Eus ar c’hentañ eo an droidigezh, gwelloc’h a galz eget an doare gallek.
Trugarez deoc’h ! Moiand ‘zo dalbec’h ober gwell e brezhoneg evit e galleg !
Daoust hag ez tu d’en em c’houlenn ha n’ oa ket an Delwenn un Delwenn kizellet en amzer ar romaned hag e oan ,evel a ouzomp, en em plantet kostez ar Mor bihan ? Goud a ouiomp mat e veze , goude bout pilet ar Wenediz gt.J.Kaesar, meur a tachennoú er c’hornvro-se evel a zizkouez anvioú lec’h evel « Bocenno » , « Er Veuzit » h.a..