A paraître : Yann-Vari Perrot, une âme pour la Bretagne (de Youenn Caouissin)

Amzer-lenn / Temps de lecture : 4 min
Couverture : l’abbé YV Perrot et son secrétaire, H. Caouissin.

Ce livre aurait dû sortir bien plus tôt, mais des raisons techniques puis la situation sanitaire ont contraint l’éditeur à remettre la publication de cet ouvrage à plus tard. Il sort donc en septembre prochain.

Yann-Vari Perrot (1877-1943) est l’une des plus éminentes figures spirituelles et intellectuelles de la Bretagne éternelle , et c’est à partir des archives de son père, secrétaire de l’abbé, que Youenn Caouissin raconte avec des mots simples et accessibles à tous la vie, les combats et le martyre de ce prêtre intrépide.

Une histoire à découvrir

Enfance, vocation précoce, création du Bleun Brug (pour promouvoir histoire, traditions, culture et langue celtiques) mais encore héroïsme du brancardier de la Grande Guerre, rien n’échappe à la sagacité du biographe, ni les quarante années de sacerdoce de ce chantre exceptionnel de l’Évangile et des patries charnelles. Yann-Vari Perrot apparaît dans la lumière de son rayonnement de prédicateur, d’écrivain, de poète à l’origine du renouveau de l’académie de Bretagne, du relèvement de chapelles bretonnes, de l’abbaye de Landévennec et de la codification de sa langue natale. Une destinée passionnée au service de Dieu et du prochain à redécouvrir d’urgence pour ne pas mourir en déshérités.

Un ouvrage préfacé par Monseigneur Centène, évêque de Vannes

Ce livre a été préfacé par Monseigneur Centène, évêque de Vannes. « Conscient de la nécessité d’un enracinement profond pour mieux regarder vers le ciel, c’est son appel à servir l’Eglise à la suite du Christ qui a conduit ses choix pastoraux, évoquant aussi bien le spirituel que le temporel, soulignant des aspects sociétaux qui se présentent comme autant d’alertes déjà en son temps.  Si certains propos peuvent sembler dépassés, ils permettent pourtant de mieux comprendre pourquoi nous en sommes là aujourd’hui » dit notamment l’évêque de Vannes à propos du recteur de Scrignac.

Un antidote contre la cancel culture

A une époque où la cancel culture prend le pas sur les racines, Youenn Caouissin, en se basant sur les écrits de l’abbé Perrot et de son secrétaire Herry Caouissin (en photo sur la couverture du livre), propose donc en un peu plus de 300 pages de reprendre le parcours de l’homme de Dieu en soulignant ce qui fait encore écho aujourd’hui dans les engagements de ce précurseur. Et pour mieux parler au lecteur, c’est l’abbé lui-même qui s’adresse à lui.

Après son premier ouvrage « J’ai tant pleuré la Bretagne« , aujourd’hui presque épuisé, par ce livre qui se veut plus accessible au grand public et notamment aux jeunes, Youenn Caouissin invite le lecteur à dépasser la figure controversée de l’abbé en rappelant ses deux priorités : Dieu et la Bretagne. Le lecteur trouvera aussi un florilège de citations de l’abbé, sur la Bretagne, sur la France, sur la langue bretonne, sur la société…

 « Yann-Vari Perrot : une âme pour la Bretagne » est une co-édition Via Romana / Ar Gedour. Les points forts :

  • Une redécouverte de la vie de Yann-Vari Perrot, accessible aux jeunes
  • Les combats d’un témoin majeur de l’identité bretonne au XXe siècle
  • Un florilège de citations de l’abbé

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  • Éditeur ‏ : ‎ Via Romana / Ar Gedour (septembre 2021)
  • Langue ‏ : ‎ français et citations en breton (traduites en français)
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2372711431 / ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2372711432
  • Dimensions ‏ : ‎10X16 cm
  • Prix : 14€ + 3€ de port

 

A propos de l’auteur : Youenn Caouissin fut baptisé par l’abbé Perrot. Comme toute sa famille, il est élevé dans le souvenir du recteur de Scrignac. À douze ans, il entre aux Scouts bretons Bleimor.

Passionné par la nature et la vie des animaux, il choisit la profession de taxidermiste-naturaliste. En 1961, il est dans l’équipe fondatrice du Parc naturel régional d’Armorique. En 1984, il crée le Conservatoire de la voiture hippomobile ancienne dans la remise de son manoir breton, et en l’an 2000 réalise une exposition sur les « 70 ans de littérature bretonne pour la jeunesse », et notamment sur celle de ses parents, Herry Caouissin et Janig Corlay.
Il collabore actuellement à plusieurs revues et blogs catholiques et bretons, dont Ar Gedour.

À propos du rédacteur Redaction

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3 Commentaires

  1. Youenn Caouissin est sans nul doute, grâce à son fonds d’archives hors du commun, le mieux placé pour écrire sur l’abbé Yann-Vari Perrot: un saint homme, un martyr, dévoué à Dieu et à la Bretagne. Il voyait en chaque personne un frère dans le Christ. Tout le contraire de ce qui a été dépeint par certains pseudo-historiens.

  2. Félicitations. Il y a tant à dire pour réhabilité de grand Monsieur qu’était Yann Vari PERROT, un saint sans nul doute. Je lis avec respect et immense plaisir le livre d e Herry
    Caouissin et je suis très heureuse d’avoir la si belle conférence entièrement su r Cd

  3. LE CARACTERE SACRE DES NATIONS, ET DES IDENTITES NATIONALES (Mélennec, 1987).

    LA NATION BRETONNE.

    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même, de penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité nationale.

    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore – par dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens. Ils ont violé et violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé des centaines de milliers de personnes humaines au nom de leurs principes, essentiellement violents, et violateurs du droit des gens … Pour le grand nombre, ils ont eu la tête tranchée par la guillotine …

    La prétendue république construite sur ces crimes est MORTE ET ENTERREE.

    Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux pays européens.

    La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la République Hune et Hindivisible .

    » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la fin du 15ème siècle. Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit :

    Lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.

    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.

    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso modo, située au centre de l’ « hexagone ». Les provinces du centre de l’hexagone ont partagé suffisamment de choses, pendant des siècles, Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. A côté de nous, il ya les Kabyles, les Catalans, les Flamands … combien d’autres ?

    Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoyards ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …

    Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les Anglais n’ont jamais sombré dans l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à ces peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne sont pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne, nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un auteur « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il contient), en arrivent à détester l’identité française; ce que je n’approuve pas, les Français étant un peuple aussi respectable que le nôtre.

    Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle absurdité -, la France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation des droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter d’inclure les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales, c’est à dire pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux.

    Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé ..

    Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers d’années, probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. ( Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des nations) …

    LIRE : MELENNEC, NATION. Ce texte est maintenant publié dans plusieurs pays, mais non pas en Bretagne, dont les médias sont vendus, c’est à dire achetés, pour la HONTE de ses habitants.

    LOUIS MELENNEC EST INTERDIT DE S’EXPRIMER DANS TOUS LES MERDIAS BRETONS ET FRANCAIS DU SYSTEME.

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