Le saviez-vous ? Adventus tombe dans la semaine du 3ème dimanche de l’Avent, appelé aussi dimanche de Gaudete. Effectivement, le 17 décembre sera plus proche du 4ème dimanche de l’Avent, et sera aussi le premier jour de l’Octave d’avant Noël.
C’est donc le moment propice à cette veillée, en entamant cette préparation à la fête de la Nativité ce jour-là.
Aujourd’hui, nous vous proposons d’en savoir plus sur un des temps forts de l’Avent :
Le troisième dimanche de l’Avent ou dimanche de Gaudete
Une tradition qui remonte loin
L‘antienne d’ouverture de la messe est la suivante : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche. » Il nous faut remonter à la tradition latine pour comprendre cette appellation : « Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete ! » Le mot « gaudete » est le premier de la seconde lecture des textes de l’Année B, donc de la lettre de Paul aux Thessaloniciens.
La couleur des vêtements liturgiques pendant cette période de l’attente qu’est l’avent, est le violet. Ce jour là, les ornements peuvent être rose ! D’ailleurs la couronne de l’avent est souvent composée trois bougies rouges et d’une rose, allumée le troisième dimanche. Cette pédagogie n’est pas propre qu’à l’avent : pendant le carême, il y a le dimanche du « Laetare », où la couleur rose peut être aussi de mise.
Pourquoi le dimanche de la joie ?
Disons que dans ce temps de pénitence, l’Eglise nous invite à faire une pause pour reprendre souffle jusqu’à la fête de Noël. Nous sommes dans l’attente joyeuse de la célébration annuelle de la naissance de Jésus, venu de Dieu en notre chair, pour nous sauver. Les textes liturgiques nous invitent à la joie, et cela pour toutes les lectures des trois années dites « A, B et C » !
Année A : Isaïe 35, 1-6a.10, Psaume 145, (7, 8, 9ab.10a), Jacques 5, 7-10, Matthieu 11, 2-11
Année B : Isaïe 61, 1-2a.10-11, Psaume=Magnificat, I Thessaloniciens 5, 16-24, Jean 1, 6-8.19-28
Année C : Sophonie 3, 14-18a, Psaume=Isaïe 12, 2. 4-6, Philippiens 4, 4-7, Luc 3, 10-18.
Jean Paul II, Angelus du 3e dimanche de l’Avent 2003
« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, non indifférent, qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde que les aléas du quotidien ne peuvent atténuer. […]La caractéristique unique de la joie chrétienne est qu’elle peut être partagée avec la souffrance puisqu’elle est entièrement basée sur l’amour. En effet, le Seigneur qui nous est proche au point de se faire homme vient pour communiquer sa joie, la joie d’aimer. C’est seulement ainsi que l’on comprend l’allégresse sereine des martyrs jusque dans l’épreuve, ou bien le sourire des saints de la charité face à qui souffre. C’est un sourire sans offense, qui console… » (Cliquer pour avoir le texte en entier)
Source : http://www.croire.com
Un commentaire
Pingback : Les messes en breton du WE du 10 et 11 décembre 2016 - Ar Gedour