Lancé en 2019 par l’Oeuvre de St Joseph et Ar Gedour avec le soutien du Diocèse de Saint-Brieuc & Tréguier et de la paroisse, la mission Relikaer Vreizh – en la chapelle St Gildas de Carnoët- a vocation à être le révélateur chrétien de la Vallée des Saints, invitant à passer du visible à l’invisible, dans ce lieu sacralisé dépendant de la paroisse, et qui semble comme destiné à devenir un phare missionnaire.
Une mission d’évangélisation
Après une édition dédiée à St Gildas en 2019, puis une édition dédiée à St Efflam et aux saints saurochtones, l’édition 2022 est dédiée à St Briac. Comme à chaque fois, des panneaux explicatifs sont installés à la chapelle St Gildas, et le reliquaire du saint mis en avant est laissé à la vénération. Les visiteurs sont ainsi invités à se mettre dans les pas de nos saints qui n’ont rien de mythologique.
Deux semaines à la découverte de St Briac
Relikaer Vreizh, c’est deux semaines chaque été. La première semaine a eu lieu fin juillet. Le seconde semaine débute ce lundi 8 août et c’est jusqu’au vendredi 12 août 2022.
Si Ar Gedour est incubateur et accompagnateur de projets, la meilleure chose est que les diocèses et paroisses se saisissent de ces initiatives. C’est le cas à partir de cette année sur Relikaer Vreizh, et nous nous en réjouissons. Ce sont donc des paroissiens du secteur qui ont pris en main l’organisation de la mission.
Ar Gedour reste pour l’instant soutien de cette mission en fournissant une bonne partie du matériel (roll-ups explicatifs, tentures…). Vous pouvez soutenir cette mission en vous y rendant ou en faisant un don sur le lien suivant.
Des oppositions flagrantes à cette mission.
Les bénévoles qui ont assuré les permanences sur la première semaine sont heureux de cette première expérience. Ils ont encore vu là beaucoup de passages, beaucoup de rencontres, beaucoup de personnes heureuses de rencontrer des chrétiens dans une chapelle ouverte et habitée, prêts à témoigner.
Mais alors que ce lieu devrait être havre de paix, cette proposition semble trop prosélyte pour certains, y compris par des personnes qui devraient soutenir de telles actions. C’est ainsi que -parmi d’autres réactions- l’un des bénévoles a été pris à partie sur la première semaine par une personne qui n’a pas compris que ce lieu n’est pas désacralisé et que c’est donc le curé qui est affectataire du lieu, et qu’il décide de ce qui se passe dans cette chapelle, qui plus est dans ce qui est le cadre d’activités cultuelles. La mission RELIKAER VREIZH rentre dans ce cadre.
Nous avons aussi retrouvé les panneaux explicatifs repliés. S’agit-il d’une incivilité ou d’une volonté de nuisance ? Ces attitudes, que nous n’avions pas les années précédentes ne peuvent que nous encourager à aller plus loin, nous montrant que nous sommes dans le vrai en initiant ou en accompagnant de tels projets, et qu’il existe une véritable attente, en dépit des embûches.