Un peu d’histoire :
Le Dimanche de la divine Miséricorde a été institué dans l’Église catholique par Jean-Paul II le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de Sœur Faustine Kowalska (Sainte Faustine). Il fut célébré pour la première fois dans l’histoire de l’Église le 22 avril 2001. Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques, également appelée octave de Pâques, deuxième dimanche de Pâques, ou dimanche de Saint-Thomas.
Jean-Paul II mourut lors des vêpres de la divine miséricorde, et en l’honneur de sa dévotion à la miséricorde, sa béatification eut lieu le 1er mai 2011, dimanche de la divine Miséricorde. Jean Paul II attachait une telle importance au Message de la Divine Miséricorde révélé par le Christ à Ste Faustine qu’il voulut faire d’elle la première canonisée de l’an 2000 et du troisième millénaire. Et ce jour-là, pour lui donner un relief encore plus particulier, il ne canonisa qu’elle. Les messages qu’elle a reçus de Jésus se situent exactement dans le prolongement de ceux reçus par Sainte Marguerite Marie à Paray-le-Monial, de Sainte Gertrude, et de saint Jean le disciple bien aimé. « Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux. » précise la biographie de sœur Faustine publiée par le Vatican.
Et aujourd’hui, quel est le sens de cette solennité ?
L’Évangile de ce Dimanche de la Miséricorde est celui de l’apparition de Jésus ressuscité aux apôtres et à saint Thomas : » Jésus vint et se tint au milieu d’eux et il leur dit : « la paix soit avec vous ! ». Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit encore : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20,19-21). Le Christ ressuscité se montre aux apôtres. Il a gardé les plaies ouvertes de sa Passion, d’où jaillit la Miséricorde. Les apôtres sont à la fois invités à contempler ces plaies, à recevoir la paix et la joie de la Miséricorde et aussitôt envoyés par Jésus à en témoigner. A leur exemple, nous sommes invités à vivre l’expérience de la Miséricorde non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour être miséricorde au cœur de ce monde et conduire le monde à la Miséricorde, à l’exemple du Christ.
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