Saints bretons à découvrir

Kan Iliz, le site pour la liturgie en langue bretonne

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Nous vous avons déjà entretenu au sujet du site Kan Iliz. A la base de cette initiative, lancée depuis bientôt 4 ans, il y avait cette idée de simplifier la tâche des prêtres et laïcs qui préparent des messes en breton ou avec des cantiques bretons. En effet, si plusieurs sites existaient, répertoriant de nombreux cantiques, il n’existait pas d’outil numérique permettant de trouver partitions, traduction, fichiers sonores, historiques en fonction de critères tels que le temps liturgique, les sacrements, etc…

Ar Gedour a donc lancé ce site internet, en partenariat avec plusieurs contributeurs, dont Per Kentel qui le premier nous a honoré de sa confiance. Par la suite, d’autres sites – assez riches – ont été créés, notamment pour le Diocèse de Quimper & Léon et le Diocèse de Vannes, ainsi que récemment sur quelques paroisses du Diocèse de St Brieuc & Tréguier (dans ce cas, plus axé sur les cantiques locaux). Il existe aussi des sites comme Feiz & Breizh qui proposent des prières en breton.

Kan Iliz, un site ressource agrégateur de contenus

L’équipe de Kan Iliz, tout en gardant sa spécificité et ses contributions propres, souhaite continuer son travail de simplification de recherche pour les équipes liturgiques et autres internautes bretons, et devient aussi un agrégateur de contenu, permettant à l’utilisateur de retrouver aisément toutes les informations depuis un seul site, et l’invitant à découvrir des anecdotes et l’historique des cantiques et prières quand cela est possible. Plusieurs sites internet référents peuvent être indiqués sur un même cantique pour mettre à disposition de l’utilisateur le maximum de ressources utiles pour inclure ces chants bretons dans la liturgie. Nous y ajoutons nos propres informations le cas échéant.

Plus encore, Kan Iliz propose des articles, en partenariat avec Ar Gedour, pour éclairer le lecteur sur la liturgie, l’utilisation des cantiques dans les pardons ou pour tout autre événement. D’autres contenus comme les traductions en breton (ou bilingue) des rituels de baptême, funérailles, etc… sont mis à disposition ou le seront dans les temps à venir. Notons qu’il s’agit des traductions fidèles, et l’utilisateur est donc assuré d’avoir des propositions conformes à ce que souhaite l’Eglise catholique.

 

Cliquez ici pour accéder à KAN ILIZ

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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2 Commentaires

  1. LOUIS MELENNEC.

    LA MISE A MORT DE LA LANGUE BRETONNE PAR LE PAYS CRIMINEL.

    Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden.
    Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation, car c’était la langue de la joie et de l’humour.
    Tous les ans, j’entendais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes.
    Puis, elles sont mortes, les unes après les autres.
    Puis, une certaine année, rendu en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse.
    Je me suis demandé pourquoi.
    J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne. Sous l’effet de la persécution mentale, ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants ! Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux. Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ? C’est comme une tombe
    dans laquelle on l’enferme, à peine né.
    Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus.

    Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien.
    On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi.
    Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses.
    En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues.
    Honte au pays criminel !

    Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!!

    Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France.

    Mais il y en eut bien d’autres.
    Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique.

    Les Berbères nous ont fait l’honneur de publier sur leurs sites cette brève chronique.
    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    LOUIS MELENNEC, Breton depuis 2000 ans.

  2. LA MORT ANNONCEE DE LA LANGUE BRETONNE.
    La politique de la France est l’éradication totale du breton. Les spécialistes qui refusent de céder au rêve et à l’hypocrisie pensent que la langue bretonne sera morte avant quelques dizaines d’années. On ne peut plus espérer la sauver. Mais la restauration de l’Etat breton permettra de freiner cette évolution désastreuse, et d’en retarder la disparition.

    Bravo la France, bravo les bleus ! L’oeuvre « civilisatrice » de ce pays dans notre vieille Bretagne, a été admirable. Et honte aux prétendus « élus » qui, dissimulés dans leur trou, ont été les complices de cette destruction calamiteuse.

    (Extraits du Livre bleu de la Bretagne, par Louis MELENNEC, téléchargeable gratuitement sur la toile). En 2016, le Livre bleu a été téléchargé 300 000 fois par des lecteurs avides de connaître l’histoire de la Bretagne. Il est commenté dans plusieurs pays étrangers, en particulier dans les pays russophones. Le nom de son auteur est strictement banni de tous les merdias français – et bretons, sans exception : car la France, comme on le sait, a inventé la Liberté, l’Intelligence de l’espèce humaine, et les Droits de l’homme.

    POUR LIRE LES ARTICLES DE LOUIS MELENNEC, ET ECOUTER SES EMISSIONS SUR LA LANGE BRETONNE, tapez simplement dans le case Google : Mélennec langues.

    LETTRES ET CORRESPONDANCES.

    DE M. H., du Morbihan, reçue le 25 décembre 2016.

    « La France des droits de l’homme : un pays médiéval. L’an dernier l’un de mes anciens camarades d’école primaire est mort. Il se nommait Arsène. Il fut policier à Paris . Un an avant sa mort, il m’a montré ses genoux, déformés depuis l’ « enseignement » qu’il avait reçu en Bretagne, sous la férule française, pour lui apprendre plus efficacement le merveilleux idiome de ce merveilleux pays. On l’avait obligé à rester plusieurs fois à genoux sur une règle triangulaire acérée, après le départ de ses camarades, Son crime ? Il avait été le dernier de la journée surpris à parler breton, la langue de ses ancêtres, avec un camarade. Les Français souffrent à leur tour de voir leur langue devenir une langue minoritaire ? On est tenté de dire, en Bretagne, c’est bien fait pour eux. Mais aucun ne réalise la gravité du crime culturel commis par leur pays en Bretagne, aucun ne s’est encore excusé à ce jour.

    LETTRE du docteur LOUIS MELENNEC à Monseigneur CENTENE, EVÊQUE DE VANNES (16 février 2015).

    Monseigneur,

    Je ne suis ni croyant ni monarchiste. Mais je suis Breton, ce qui, vous le savez, est un programme écrasant, en même temps qu’une lourde hérédité. Et ce qui m’impose de lourds devoirs.

    J’ai le plaisir de vous dédicacer ce petit livre bleu de la Bretagne, qui a été téléchargé plus de 100 000 fois, grâce à Internet, dans un climat étourdissant de silence absolu des médias du pays dit « des droits de l’homme ». Et de nos « élus », désignés tels, en particulier.

    Je vous serais reconnaissant de vouloir bien le diffuser autour de vous, si vous jugez qu’il en est digne (immodestement, je pense qu’il l’est).

    Il est très important, pour notre future démocratie bretonne, que les descendants d’Anne de Bretagne se manifestent dans le débat public, même si la Bretagne n’est pas monarchiste. Ce fut une très grande souveraine, en même temps qu’une grande figure de l’Humanité.

    Le débat démocratique qui s’ouvre enfin en Bretagne IMPOSE que toutes les opinions s’expriment. Ce qui sera une première absolue, la France ne nous ayant pas habitués à cela, privés que nous sommes de parler librement, depuis 1789, comme vous le savez. Les médias sont sous influence, ce qui n’est un secret pour personne.

    C’est avec grand plaisir que j’ai suivi votre initiative d’inviter à Sainte Anne d’Auray l’archiduc Christian d’Autriche, lors du pardon du 26 juillet 2014. Les dirigeants russes ont demandé pardon, au monde entier, des crimes atroces perpétrés par leurs prédécesseurs. La France ferait bien d’imiter cet exemple, à genoux, devant les Bretons. Pour nos « élus », inutile : ils ont trahi leur pays, on ne leur pardonnera pas.

    Recevez, Monseigneur, l’assurance de mon respect.

    Docteur Louis MELENNEC, ex-consultant près le Médiateur de la république française.

    (Monseigneur Centène est catalan, et au service de ses convictions, ce qui explique sa compassion pour la Bretagne, et son ouverture d’esprit. Manuel Valls est catalan, mais au service de ses intérêts personnels, ce qui n’est pas la même chose. La présente lettre est diffusée par les réseaux sociaux, et adressée aux « députés » bretons, agréés par le pouvoir de Paris, et « élus » – comme on dit -, par la force des choses, c’est-à-dire par la brigue et la courtisanerie).

    LETTRE RECUE DE TREGASTEL, LE 26 DECEMBRE 2016.

    « J’avais cru comprendre que vous étiez chrétien, vous ayant entendu chanter des cantiques bretons. Erreur de ma part, sans doute. »

    Louis Mélennec, réponse :

    « Parmi ceux qui ne croient pas, il y a aussi des gens qui ne sont pas des salauds. Il y a aussi des gens capables de dialogue chez les Bretons. Il y a même, chose à peine croyable, des gens qui professent le respect des autres, et les valeurs universelles. Il est temps que les Bretons ouvrent très large leur esprit, et cessent de pratiquer l’abominable excommunication, et leurs querelles infantiles, alors que le sort de leur pays est en jeu. Par bonheur, j’ai été préservé.

    Je n’ai pas seulement donné des concerts en breton, mais dans dix langues : l’anglais, le français, l’allemand, le breton, l’italien, le napolitain, le latin, l’espagnol, le russe, et même le hongrois. Le répertoire religieux a toujours eu ma préférence, en raison de son exceptionnelle beauté, et des lieux dans lesquels on le chante. Les portes des télévisions ne s’ouvrent pas devant les Bretons qui aiment leur pays, sauf aux rares artistes qui collaborent : ces lieux sont « réservés » à d’autres, je me comprends. Voila des dizaines d’années que que je clame que les Bretons doivent s’unir. Leurs échecs, depuis deux mille ans, sont leur oeuvre : l’incapacité d’écouter leurs compatriotes, sous le prétexte absurde qu’ils appartiennent à une autre obédience politique que la leur, et de les rejeter, avec violence encore. J’ai eu aussi l’honneur de donner des récitals dans ces temples de la musique que sont les églises Saint Roch (de 1989 à 2015), Saint Germain des Prés, la Sainte Chapelle, et surtout dans la cathédrale de Saint Denis, où se trouvent les tombeaux des rois de France et de notre Duchesse Anne de Bretagne. L’héritage chrétien est celui de tous les Français, et de tous les Bretons. Nous appartenons tous à la civilisation chrétienne. Les églises m’ont ouvert leurs portes, pas l’Etat français : cela fait une différence, qui ne surprendra personne.

    Vous ne pouvez ignorer que, alors que les cinglés de Paris prenaient toutes les dispositions pour assassiner notre langue, c’est le clergé qui prit avec vigueur notre défense. Ce n’était pas difficile : il avait compris qu’aux hommes et aux femmes, il faut s’exprimer dans leur langue, et que chaque langue est un trésor à préserver. Voyez le minable spectacle, au niveau du sol, que nous donnent nos « députés » et nos « sénateurs »

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