Saints bretons à découvrir

La chapelle Saint Joseph de Lannion, un édifice breton moderne

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

saint-joseph-DT.jpgL’historien Jean-Jacques Monnier vient de publier sur le portail www.bretania.bzh un article très intéressant sur une chapelle trop peu connue des Bretons, la chapelle du Collège St Joseph de Lannion (Diocèse de Saint-Brieuc & Tréguier). A l’instar d’un Koat Keo de Scrignac, cette chapelle exprime le dynamisme et le talent de toute une génération d’artistes proposant une vision architecturale et artistique moderne mais profondément enracinée. C’est pourquoi faire (re)découvrir ces monuments aux Bretons est essentiel ! 

Voici un extrait de l’historique proposé sur l’article que vous découvrirez en totalité sur Bretania

Au XIXe siècle, la petite chapelle de l’ordre des Capucins édifiée au début du XVIIe siècle est utilisée par les Frères des écoles chrétiennes et leurs élèves. Au début du XXe siècle, les Frères sont expulsés du fait des lois laïques. En 1907, les prêtres séculiers, enseignants du Petit séminaire de Tréguier confisqué par l’État, viennent s’installer dans les locaux vacants de Lannion. Devenu l’institution Saint-Joseph, le nouvel établissement prospère. La chapelle existante s’avère trop petite. On fait appel à un architecte local, James Bouillé, installé à Perros-Guirec, membre des Seiz Breur depuis 1928 et fondateur en 1929, avec Xavier de Langlais, de l’Atelier breton d’art chrétien (Note d’Ar Gedour : il s’agit d’An Droellen, dont nous avons parlé ici et ). Ils pourront travailler beaucoup plus librement que dans une église paroissiale, sans la pression de l’opinion publique.

L’Atelier breton d’art chrétien fonctionne comme une confrérie de bâtisseurs du Moyen Âge regroupant tous les corps de métier. Il donne la priorité aux artisans locaux : les Trégorrois Kerambrun pour la maçonnerie, Le Bozec pour la sculpture, Le Merrer pour l’ébénisterie, Garzunel et Le Mercier pour la ferronnerie, les frères Rault (de Rennes) pour les vitraux. Tout est créé ex nihilo et réalisé entre 1936 et 1937.

 

A découvrir aussi, une vidéo sur Trégor TV.

 

Crédit photo : Philippe Carvou / Bretania

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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Un commentaire

  1. Merci pour cet article et ce qu’il révèle.
    Il y a me semble t’il d’autres créations architecturales des Seiz Breur mais souvent fermés au public et aux gens intéressés:
    Je cite: chapelle du lycée collège de Compostal à Rostrenen
    Chapelle du Grand Séminaire de Saint Brieuc.
    Avec un peu de temps on en trouverait bien d’autres…
    On parle de culture bretonne (comme tous les orateurs au Championnat des Sonneurs à Gourin dimanche) mais on en met beaucoup sous le couvercle.
    Peut-être dimanche pour la journée du patrimoine.?
    Peut-être

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