La Liturgie et le Big-Mac

Amzer-lenn / Temps de lecture : 14 min

Nous évoquions il y a quelques semaines le “krach de la transcendance“. Voici aujourd’hui un billet qui reste sur le même thème.

De nombreuses paroisses rurales se désertifient actuellement. Plusieurs raisons à cela, à commencer la sécularisation de la société. Mais il y en a d’autres. Sans pour autant généraliser, il semble qu’à l’instar des hommes politiques, certains cathos en responsabilité semblent déconnectés de la réalité du terrain. Le résultat : les familles, les jeunes… désertent les paroisses une fois qu’ils “ont tout fait”, pour reprendre leurs termes signifiant qu’ils ont fait leur communion (petite et grande, comme ils disent) et confirmation.

Nous nous retrouvons donc avec des micro-communautés vieillissantes, au grand dam des Anciens qui ne voient pas l’avenir en rose concernant leurs paroisses. Au grand dam de ces prêtres aussi, qui en sont certainement bien malheureux.

Mais en même temps, que fait-on de l’avis des plus jeunes, qui plus est quand ils demandent juste ce que l’Eglise elle-même demande ? Dans les paroisses rurales… c’est dur. En ville, on peut toujours aller voir ailleurs, et il y a une dynamique. Encore que… un exemple tout récent nous a montré que même dans une grande ville bretonne, tout n’est pas aussi rose, sans compter le prix de l’immobilier dans certaines paroisses citadines qui oblige les jeunes couples chrétiens à les déserter. Certains curés citadins nous ont dit n’avoir que très peu de baptêmes annuels et que d’autres paroisses rurales de cités-dortoir en ont 200/an.

 

Mais pourquoi les jeunes, ceux des “périphéries” viendraient-ils ou continueraient-ils à venir à l’Eglise ? Outre la dimension sacramentelle elle-même dont ils ont plus ou moins (plutôt moins que plus) conscience, outre le fait que chacun se croit désormais dans une Eglise “à la carte” (nous vous invitons à écouter le propos de Mgr Di Falco sur le sujet), nous sommes à une époque où tout est mis en valeur, jusqu’au BigMac… Le dimanche matin, alors qu’ils viennent de faire la java pour certains, ils ont autre chose à faire qu’aller s’embêter durant une heure pour écouter des chants que nous n’irions même pas écouter en concert (notons au passage qu’il y a souvent plus de monde pour un concert de musique sacrée qu’à la messe, et que le contraste entre l’oeuvre interprétée et le silence du public permet une plongée méditative que ne permettent plus bien des offices).

Y’a même pas un coup à boire après la messe (sauf jours de pardons). Pas étonnant que les jeunes qui reviennent enthousiastes des JMJ refusent souvent de revenir dans leur paroisse a la liturgie moribonde. Ces jeunes ne vivent chrétiennement que d’événement fort en événement fort. Leurs curés et les EAP ne les ont donc pas repérés. Et ce n’est pas en proposant une “messe des jeunes”, une “messe des familles”, une “messe des…” que cela changera la donne. La messe doit être celle de tous, doit parler à tout le monde ET amener à la transcendance… Paul VI disait que “la liturgie catholique doit demeurer théocentrique. C’est sa nature même. Elle se situe bien au-delà d’une rencontre fraternelle et d’un partage de vie. Saint Paul ne craignait pas de le rappeler aux chrétiens de Corinthe. L’Eucharistie est essentiellement la réitération du sacrifice rédempteur du Christ. C’est une réalité dont aucun ministre, aucun laïque n’est propriétaire. C’est un mystère sacré qui requiert une atmosphère de gravité et de dignité et ne supporte pas la médiocrité, le laisser-aller du lieu, de la tenue vestimentaire, des objets du culte. Simplicité, oui ! Désinvolture, jamais !” (avril 1977).

Or, le “packaging” n’est souvent pas attirant et ne correspond pas à l’événement vécu. Comment justifier que l’on insiste sur la mise en scène d’un spectacle ou d’un numéro (y compris dans “La France a un incroyable talent”), que l’on sorte l’argenterie chez soi pour des invités estimés mais que l’on propose en free-style le Saint Sacrifice de la messe (durant lequel Jésus est REELLEMENT présent sous les formes du pain et du vin) et qui lui n’est pas un spectacle ? Comment justifier que l’on soit poussé à bien se présenter lors d’un entretien d’embauche, mais qu’un entretien avec Jésus puisse être bâclé ? Comment comprendre que soit dénaturé par des choix personnels, ce qui n’est pas juste la commémoration d’un repas entre amis, un moment convivial et social entre paroissiens, mais le sacrifice du corps et du sang du Christ offert sur l’autel sous les espèces du pain et du vin pour représenter et renouveler le sacrifice de la croix ?

En page 150 et 151 de son ouvrage “Dieu ou Rien”, le Cardinal Robert Sarah dit les choses d’une manière très claire qui devrait en interpeller beaucoup :

“Malheureusement, aussitôt après le concile, la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l’adoration, de l’agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes… Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d’animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes. […]

Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s’éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l’avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu’elles ne sont pas différentes d’une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l’essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu.”

Ne nous leurrons pas : les jeunes, même ceux qui ne sont pas du genre à fréquenter les églises, sont touchés par une liturgie digne de ce nom, liturgie qui est demandée par l’Eglise catholique et loin des “rites personnalisés” que l’on retrouve désespérément dans bien des paroisses. Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales depuis 2007, dit dans son livre “la liturgie, gloire de Dieu et sanctification de l’homme”, que la norme liturgique “affirme et garantit l’unité du rituel, et par conséquent, permet de faire s’exprimer la catholicité de la liturgie de l’Eglise. Dans le même temps, la norme transmet un contenu liturgique, un contenu de foi qu’une tradition séculaire et une expérience avérée nous ont livré et qu’il n’est pas licite de traiter avec superficialité et de polluer par notre subjectivité pauvre et limitée”. Cela nous rappelle ce que notre blog  publiait en octobre 2014:

“J’ai assisté il y a peu à une cérémonie militaire. Ca se passait dehors, sous un beau soleil. Anciens combattants, porte-drapeau, uniformes impeccables, défilé en bon ordre… tout y était. Les écoles locales avaient été invitées. Les enfants ne parlaient quasiment pas et se tenaient à carreau. En les observant du coin de l’oeil, il était aisé de se rendre compte que le cérémonial les intriguait : la rigueur et la tenue des militaires tout autant que leur “liturgie” soignée et pleine de sens. Le peu de paroles laissait toute la place aux gestes, et à la musique. 

Alors je me suis demandé : pourquoi trouve-t-on si souvent dans nos paroisses des enfants qui se marrent et qui gigotent, d’autres qui se barrent ou qui papotent..  peut-être les mêmes qui sont scotchés par le “rituel” militaire lui aussi séculaire ? Ben… y’ a peut-être que la liturgie minimaliste ne leur cause plus ? Y’a peut-être qu’il faudrait un (petit) peu de quoi les subjuguer ? Un petit zeste de mystère pour attirer leur curiosité ? Une beauté liturgique qui les porte à Dieu ? Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a récemment dit -en rappelant d’investir la liturgie – qu’ une “des évangélisations aujourd’hui passe beaucoup, et de plus en plus, en régime de sécularisation, par la beauté de la liturgie, par la sacralité de la liturgie.” (1) L’exemple ci-dessus n’illustre que trop bien ce besoin de sacralité, que les évêques, prêtres, diacres, religieux et laïcs devraient tous prendre en considération”.

L’article concluait en rappelant ce qu’en disait Jean-Paul II dans sa lettre encyclique “Ecclesia de Eucharistia” (2003) :

“Il faut malheureusement déplorer que, surtout à partir des années de la réforme liturgique postconciliaire, en raison d’un sens mal compris de la créativité et de l’adaptation les abus n’ont pas manqué, et ils ont été des motifs de souffrance pour beaucoup. (…) C’est pourquoi je me sens le devoir de lancer un vigoureux appel pour que, dans la célébration eucharistique, les normes liturgiques soient observées avec une grande fidélité. Elles sont une expression concrète du caractère ecclésial authentique de l’Eucharistie ; tel est leur sens le plus profond. La liturgie n’est jamais la propriété privée de quelqu’un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés. L’Apôtre Paul dut adresser des paroles virulentes à la communauté de Corinthe pour dénoncer les manquements graves à la Célébration eucharistique, manquements qui avaient conduit à des divisions et à la formation de factions. A notre époque aussi, l’obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l’Eglise une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l’Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s’y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l’Eglise. (…) Il n’est permis à personne de sous-évaluer le Mystère remis entre nos mains : il est trop grand pour que quelqu’un puisse se permettre de le traiter à sa guise, ne respectant ni son caractère sacré ni sa dimension universelle.”

Et oui …

Et pourtant, récemment encore, nous avons eu droit lors d’une préparation de messe, à des choix regrettables donnant l’éternel refrain : “peut être que ce n’est pas liturgique, mais ça touche les gens”. A force de ne plus chanter le texte du Gloria ou du Credo, à improviser sur les prières eucharistiques,… c’est la foi catholique elle-même qui s’étiole (qui croit d’ailleurs encore à la résurrection des morts, dans nos paroisses ?). On se retrouve dans une liturgie “à la carte” où l’on est face à un magma informe de nouveaux rites que l’on s’invente “pour toucher les gens”, donnant une église que l’on s’invente suivant ses propres sensibilités et requêtes sentimentalistes, quitte à ce que cela devienne catholiquement incorrect (et quitte à traiter ceux qui pointent ces problèmes de “rigides, tradis, intégristes…”). Mgr Di Falco, dans sa chronique évoquée en début d’article, dit que “si on n’est pas pratiquants réguliers mais que l’attachement que l’on a pour l’Église est tel qu’il est important d’y vivre certaines étapes de la vie, alors il faut respecter ceux qui la servent.” Nous ajouterions que ceux qui la servent, si l’attachement qu’ils ont pour l’Eglise est si important, devraient aussi respecter ce que l’Eglise elle-même demande plutôt que d’aller là aussi dans le self-service. Le respect inspire le respect. Si l’on se donne soi-même des libertés sur des choses essentielles, il n’est pas étonnant que d’autres en fasse de même.

Soit dit en passant, une des obligations du chrétien catholique est de se rendre chaque semaine à la messe dominicale. L’Eucharistie est quand même, rappelons-le, la source et le sommet de la vie chrétienne (Lumen Gentium 11). Or, comme le rappelle le site Proliturgia, le Canon 1248 du Code de Droit canonique pose aujourd’hui un sacré problème. Après le canon 1247 qui précise que le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe ; de plus, ils s’abstiendront de ces travaux et de ces affaires qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur ou la détente convenable de l’esprit et du corps”, il stipule, en effet, quesatisfait au précepte de participer à la Messe, qui assiste à la Messe célébrée selon le rite catholique…” Etant donné que dans beaucoup de paroisses le “rite catholique” est désormais remplacé par le “rite du célébrant” ou le “rite de l’équipe liturgique” dans lesquelles on peine à percevoir le rite prescrit par l’Eglise, la question est de savoir si de nombreux fidèles ne sont donc mis pas mis, de fait, dans l’incapacité de satisfaire au précepte de participer à la Messe.

Pour conclure, il n’est pas inutile de rappeler que “le Sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l’Église vit et croît continuellement. Le Sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l’unité du peuple de Dieu et s’achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d’apostolat de l’Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés (cf Can. 897) et que “la célébration eucharistique est action du Christ lui-même et de l’Église, dans laquelle le Christ Seigneur, présent substantiellement sous les espèces du pain et du vin, s’offre lui-même par le ministère du prêtre à Dieu le Père, et se donne en nourriture spirituelle aux fidèles unis à son offrande” (cf Can. 899 – § 1). 

Wow… rien que ça !?!

Jean-Paul II avait observé, dans l’exhortation post-synodale “Ecclesia in Europa“, exhortation adressée en 2003 aux évêques, aux prêtres, aux diacres et à tous les fidèles laïcs, que “certains symptômes révèlent un affaiblissement du sens du mystère dans les célébrations liturgiques elles-mêmes, qui devraient au contraire y introduire. Il est donc urgent que l’Eglise soit retrouvé le sens authentique de la liturgie”(N°70). Saint Irénée disait que ” notre manière de penser s’accorde avec l’Eucharistie, et l’Eucharistie en retour confirme notre manière de penser “ (S. Irénée, hær. 4, 18, 5). Aujourd’hui, on aurait tendance au contraire à accorder l’Eucharistie à notre manière de penser. Bien des textes existent, documents qui pourtant sont méconnus de nombre de catholiques, y compris engagés en paroisse. Il serait donc souhaitable à chacun d’en (re)prendre conscience et que, sans tomber dans un excès ritualiste, soit rappelé le sens même de la liturgie à ceux qui se donnent des libertés dans la liturgie de l’Eglise, mais aussi à tous ceux qui l’ignorent et seraient peut être heureux qu’on les éclaire un jour sur la question. Peut-être que la nouvelle évangélisation passe aussi par là…  Peut-être qu’alors nos paroisses verront germer de nouvelles vocations sacerdotales et un renouveau missionnaire.

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(1) Journée Eucharistique Fribourg 2014

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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4 Commentaires

  1. Ce n’est que trop juste . Merci d’avoir mis des mots sur ce qui se passe depuis un demi siècle ! Comment s’étonner que les âmes qui cherchent à sortir de cette médiocrité s’orientent vers des communautés exigeantes et florissantes, qui ne sont plus issues du “diocésain” fade et bavard ?

  2. Bonsoir,

    Dans un autre registre (encore que…) j’ai lu qu’un prêtre d’Auray se serait rendu avec ses ouailles à la prière du vendredi à la mosquée et y aurait déclaré que musulmans et catholiques œuvraient au même but de la construction d’une “humanité nouvelle” et que si les religions ètaient “différentes” ils avaient le même Dieu. Est-ce possible ou bien l’information est-elle fausse ? Je vous fais grâce la tenue de l’ecclésiastique que j’ai vue en photo…
    Si cette info est exacte je pense que sa hiérarchie doit être alertée.
    Bien à vous

  3. Les jeunes – et j’en suis – s’en foutent de la liturgie dégueu proposée par des vieux dans le diocèse de Quimper-et-Léon. Leur ritournelle française qui dénature le credo, le sanctus ou le gloria nous dégoûtent ; sans compter l’hostilité de certains “officiants” (ils n’osent plus se dénommer eux-mêmes “prêtres” : lucidité ?) devant tout agenouillement qui est une forme d’humilité et d’amour pour Dieu.

    Non, les jeunes vont à des messes traditionnelles comme celles de Saint-Martin à Brest ou Pontcallec à Berné car ils veulent de la beauté, de la grandeur pour aimer toujours plus Dieu et avoir l’impression d’appartenir à une communauté ancienne et enracinée.

    Mais ça, si vous le dites aux vieux machins qui s’occupent de pastorale, ils ne vous croient pas. Pour eux, les jeunes veulent du laid et du débraillé : c’est au nom des jeunes – dont il n’y en a pas un seul dans leur paroisse – qu’ils prétendent proposer une liturgie relâchée et qui ne ressemble à rien. Ils n’ont rien compris.

  4. Je ne suis plus “jeune” mais je ne te comprends que trop bien. On a confondu ” s’ouvrir au monde ” et s’agenouiller devant lui. Satan est toujours à l’oeuvre. A nous d’étre fermes dans la foi. A galon.

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