Hiziv eo 80-vet deiz-ha-bloaz drouklazh an aotrou Yann-Vari Perrot (3 a viz Gwengolo 1877-12 a viz Kerzu 1943) a oa ur beleg katolik hag ur skrivagner brezhonek. Labouret en doa a-hed e vuhez evit ar feiz ar brezhoneg. Rener ar gazetenn “Feiz ha Breiz” ha krouer ar “Bleun-Brug” e oa.
Ce 12 décembre, fête de saint Corentin, sonne le triste 80ème anniversaire de l’assassinat d’un prêtre qui a beaucoup oeuvré pour la cause bretonne : l’abbé Yann-Vari Perrot. Tombé sous les balles communistes, le recteur de Scrignac ne se relèvera pas et laissera dans son sillage une vie et une oeuvre consacrée à Dieu et à la Bretagne. Cet anniversaire est l’occasion pour certains d’aborder sa vie, soit d’une manière erronée, soit d’une manière militante (pour ou contre).
Nous rappelons ci-dessous la série que nous avons publié à l’occasion du 70ème anniversaire, AR GEDOUR ayant souhaité publier ici une vision qui n’est que peu ou pas abordée : sa dimension sacerdotale, qui permet de mieux appréhender sa vie et ses choix, qui donnent parfois une terrible impression d’actualité.
Au-delà de la propagande effectuée par certains à son sujet, il nous importe d’éclairer les Bretons sur un sujet somme toute méconnu et qui pourtant mérite d’être traité, non seulement parce que l’oeuvre de l’abbé a encore des répercussions aujourd’hui, mais aussi que celui-ci mérite bien mieux que ce qui lui est jusqu’à présent réservé . Citons l’un des passages de cette chronique-feuilleton : « les historiens, à de rares exceptions, qui se sont penchés sur sa vie se sont davantage intéressés au militant breton (l’enfermant dans un cadre politico-historique) qu’à « l’homme de Dieu ». Le temps est venu de lire sa vie, de comprendre son oeuvre, son apostolat, son patriotisme avec une lecture chrétienne pour remettre au premier plan le prêtre, le « soldat du Christ ». De même, prétendre honorer l’abbé Perrot en ne prenant que le « Breiz » de sa devise, et ignorer « Feiz », revient à ne pas comprendre le sens de ses combats, à dénaturer son œuvre, son patriotisme, à le trahir. »
Voici donc les liens directs pour découvrir les différents chapitres de cette série.
- Chapitre 1 : L’abbé Perrot contre toutes les idéologies
- & Feiz ha Breiz, les deux identités de la Bretagne
- Chapitre 2 : L’abbé Perrot et la langue bretonne
- Chapitre 3 : Le patriotisme de l’abbé Perrot
- Chapitre 4 : Le restaurateur, le bâtisseur
- Chapitre 5 : Le rassembleur & Le Prêtre
- Chapitre 6 : Sa dernière Messe
Découvrez aussi : du 12 décembre 1923 au 12 décembre 1943
GWERZ war MARO an AOTROU PERROT
An hirvoud a glevez, eo da Vreiz o leñva / O leñva d’eur beleg, he difennour gwella. / Maro n’Aotrou Perrot, ar Breizad kaloneg, / Abostol Feiz ha Breiz, /Mignon ar brezoneg.
Aotrou Perrot karet, Kouskit dineh, e peoh / E skeud ar japel-mañ, ken kaer savet ganeoh. / Breiziz war ho roudou, a-vagad, a gerzo ; / Ho puhez, ho maro, bepréd o hennerzo.
Ton : Bleuniou o tremen, hag a blije kalz d’an Ao. Perrot. Bleun-Brug Landivizio ( 1 955).
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