Saints bretons à découvrir

Le Diocèse de Quimper & Léon participe à la Redadeg pour promouvoir la langue bretonne !

Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min

E 2008 oa bet graet « Ar Redadeg » evit ar wech kentañ. Bep eil bloaz e vez eus ar Redadeg, gant   ur bern tud o c’haloupat evit ar brezhoneg. Evit an trede gwech e kemer perzh Eskopti Kemper ha Leon er Redadeg. E 2014 ha 2016 e oa bet prenet ur c’hilometr e Kemper. Ar bloaz-mañ eo er Folgoad. Deuit niverus da redek ganeomp d’ar Gwener 11 a viz Mae da 3e36 goude kreisteiz (km 1584) er Folgoad.

redadeg 2018La « Redadeg » est une course à pied créée en 2008 pour promouvoir la langue bretonne: elle a lieu tous les deux ans et mobilise des milliers de personnes.

Après 2014 et 2016, le diocèse de Quimper et Léon renouvelle sa participation à la Redadeg le 6 mai 2016. La Redadeg est un événement festif et sportif pour témoigner de son attachement au breton et soutenir de nombreux projets en langue bretonne (pour connaître les projets). A partir de la soirée du 29 avril, 1700 km vont être parcourus jour et nuit à partir de Nantes pour rejoindre Locoal-Mendon le 7 mai.

Le diocèse s’associe à cet événement en courant le Km 1584 au Folgoët le vendredi 11 mai à 15h36. Vous êtes donc invités à courir nombreux le kilomètre 1584 !

Il reste encore 200km à acheter. Et si tous les diocèses s’y mettaient ?

redadeg

 

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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5 Commentaires

  1. Je n’ai pas voulu participer cette année sachant que Gast est dans les associations qui bénéficieront des dons…. :/

  2. Mignoned Ker,
    C’est avec joie que je découvre votre soutien à la Redadeg.
    Mais depuis des années, je me demande pourquoi il n’est pas possible d’avoir régulièrement
    des messes ou des offices en Breton (et aussi des cantiques en Breton, si beaux) dans tous les diocèses de langue bretonne.
    Ce serait une décision extrêmement précieuse pour faire vivre le Breton en le réintroduisant dans la vie normale et non évènementielle avec de surcroit la possibilité de toucher un public large, jeune et diversifié.
    Mersi bras deoc’h,
    a greiz kalon
    Danièle Novello-Floc’hlay

    • Oui Anna, la dernière fois ils avaient acheté le km 69. c’est de la provocation.
      En plus maintenant ils financent des projet pour « le gallo », qui dans le langage courant n’est pas une langue : ni unifiée, sans littératture et qui surfe en réclamant les maigres avancées durement acquises par le breton.
      Le plus grave c’est qu’ainsi on rabaisse le breton au niveau d’un gentil parler alors que la vocation du breton est de concurencer le français.
      Or la langue littéraire des locuteurs galllèsants c’est le français. Un exeemple éclairant : il n’y a jamais eu de cantiques ni de prières en « gallo » , mis à part il y a quelques années une traduction du pater et de l’ave avait été faites pour cacher la vérité : ce n’est pas une langue pour tous les domaines de la vie.
      Je suis pour laisser les parlers gallos s’éteindre comme s’éteignent aussi les parlers bretons comme de vieilles personnes dignes de respect mais d’un autre temps, celui de la société rurale chrétienne qui a disparu. Le pari de ar Redadeg devrait être beaucoup plus claairement natinalitaire car c’est la vocation du breton : être le vecteur moderne d’une élite parlant une langue du 21ième sciècle qui donnera à notre presqu’ile un avenir qui doit s’affranchir de Paris….
      Historiquement, la supercherie du gallo a commencé en 1978 et se perpétue aujourd’hui avec AR Redadeg dans un esprit franchement gauchiste -par oppsition au nationalisme de bon aloi qui devrait aller de soi quand on veut promouvoir le breton qui est la SEULE langue nationale ici parce qu’elle est la seule à pouvoir se passer du français) et libertaire : l’exemple de GAST n’est malheureusement pas le seul : on sait le sectarisme de Aï ‘ta de de Gouel ‘broadlel’ ar brezhoneg.
      Mais ils vont à leur perte.
      C’esst sûrement bien de courir en tant que chrétiens à la Redadeg, mais sûrement pas qqu Km 69 et sûrement pas pour un hypothétique ‘gallo’ qui n’a pas d’unité entrePornic et pordic, cela crève les yeux..

  3. J’écris ici en tant que Bretonnant, défenseur du Breton:
    @Maneguen: le gallo, même s’il ressemble de beaucoup au Français, est une langue au même titre que le Breton et le Français.
    La langue gallèse ou Britto-Roman, est née de la fusion des langues celtiques et romanes, en même temps que le Français, née dans des conditions similaires. (cf les écrits d’Alan J Raude, historien linguiste, écrivain, farouche défenseur de la langue Bretonne mais aussi créateur de l’écriture unifiée du gallo).

    Qu’on l’apprécie ou pas, le gallo fait partie du patrimoine de la Bretagne et de son histoire, au même titre que le Breton. Les Bretonnants ne peuvent à mon sens avoir le même mépris pour le gallo qu’il y a eu à l’encontre du Breton.

    Après, je partage votre point de vue sur le fait que le Breton doit être porteuse d’idées du XXI eme siècle, être une langue moderne qui vit véritablement. mais, pour ce faire, elle devrait être obligatoire, conjointement à l’enseignement du Français, qui est aussi une très belle langue, et de l’Anglais, tel que cela se fait au pays de Galles, et tel que cela s’est fait pour l’Hébreu en Israël. Si on compte sur le volontarisme seul, la langue Bretonne est fichue: Au début du XX eme siècle, il y avait 2 millions de bretonnants. En 1940, il y avait 1 200 000 locuteurs Bretons. Aujourd’hui,, moins de 200 000, dont les 3/4 qui ont plus de 80 ans. Ce qui se passe aujourd’hui est un trompe l’œil: en France, il y a eu génocide culturel perpétré par l’état, conjointement à un suicide culturel fait par la population elle-même, tant pour la Bretagne que pour d’autres langues de l’hexagone tel que l’occitan…
    Autrement dit: si l’état Français estime que les langues dites régionales sont une richesse à sauver, et qu’elle est le défenseur des minorités, parce qu’elle est la patrie des droits d l’homme (ce qu’elle clame à tout va à l’étranger pour la protection des peuples et langues du bout du monde), alors qu’elle mette en place les politiques nécessaires pour réparer les dégâts occasionnés. Dans le cas contraire, c’est de l’hypocrisie.
    Si la région estime que la langue Bretonne fait partie de la Bretagne, et que sans le Breton, pas de Bretagne, qu’elle mette en place les conditions nécessaires au véritable développement de la langue Bretonne. Sinon, considérons que ses élus ne sont que des gestionnaires au service de Paris, sans aucune conviction Bretonne.

    Pour ma part, j’ai déjà mon avis tranché la dessus…

  4. Idem, pas de participation à la Redadeg cette année lorsque j’ai vu les projets sélectionnés.

    Cette belle course positive pour la langue bretonne devient un outil politisé, financer des groupuscules féministes proches de l’extrême gauche, pour je cite « organiser des ateliers de self defense en breton », c’est franchement très éloigné de la neutralité que se devrait d’avoir un aussi beau projet rassembleur.

    Le fait qu’une course pour la langue bretonne finance discrètement le gallo pose aussi des questions, les donateurs pensent soutenir une langue et finalement une part de l’argent s’en va pour une autre langue, ça manque pas mal de transparence et d’honnêteté dans le discours.

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