Dimanche dernier, le Jour du Seigneur avait lieu depuis l’abbaye de Landévennec. Un reportage suivi de la messe : dans ce magazine en direct de l’abbaye, David Milliat nous fait découvrir l’histoire et l’enracinement des moines de ce monastère dans la culture religieuse bretonne avec le Fr. Jean-Michel Grimaud, abbé de l’abbaye Saint-Gwenolé. L’abbaye de Landévennec est réputée avoir été fondée au Ve siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes de Bretagne. Abandonnée puis relevée par une poignée de « pêcheurs de lune » ou » doux rêveurs », de l’abbé Yann-Vari Perrot à Dom Felix Colliot, ainsi considérés par ceux qui ne croyaient pas en ce projet fou, elle fut rejointe par la communauté monastique bénédictine de Kerbénéat en 1958.
C’est au rythme des moines qu’est célébrée la messe depuis la récente abbaye. Cette célébration propre à la liturgie monastique est marquée par l’importance des chants.
L’héritage de l’abbaye de Landévennec est Breton et Chrétien. Il serait donc bon que les moines en prennent vraiment conscience, découvrent et fassent découvrir la richesse et la grande profondeur des cantiques Bretons, ainsi que des chants Grégoriens.
Ainsi, ils auraient tout à gagner à développer des messes en Français/Latin/Breton (1/3 x 3), et à développer encore plus le sens du sacré.
Mais, à moins d’imposer le Breton en Bretagne comme l’Hébreux l’a été en Israël, nous ne pourrons plus sauver notre langue.
Ceux qui ne font rien sont complices de ce génocide culturel…
Erminig, la communauté est bénédictine mais pas de Solemne : ils ont abandonné le latin.