En 2015, nous avions publié sur Ar Gedour un chant breton spécifique à la fête de l’Epiphanie, que nous mettons à nouveau en avant cette année : « Evit gouel ar Rouaned »
Ce cantique est issu du « Kantigou Brezonek » Eskopti Sant Brieg ha Landreger, et conte l’histoire des Mages venus d’Orient visiter l’Enfant-Jésus. Il est chanté à l’Epiphanie sur l’air aux très anciennes racines O Sola magnarum urbium, qui se chante pour les laudes de l’Epiphanie.
Nous n’avons pas pris le temps de vous proposer une traduction correcte mais cela viendra par la suite. Les deux premiers couplets disent :
1 – Bethleem, ce petit village, est devenu le plus grand, car y est né le Messie, le Sauveur du Monde.
2 – Dans la voûte céleste, une étoile, d’un éclat plus brillant que le soleil, montra au trois rois où était né le Fils de Dieu.
La partition en grégorien se trouve sur ce lien.
Je me faisait justement la réflexion que les cantiques bretons avaient fait l’impasse sur l’Épiphanie.
Merci donc d’avoir partagé ce cantique qui une fois de plus (et ici d’une manière plus probante) montre les liens entre le chant grégorien et les cantiques bretons.
À ma connaissance (pourtant je possède le recueil dont est issu la partition de » Évit gouel ar rouaned ») il n’y avait que le cantique breton bien connu, en langue francaise « Allons suivons les Mages » qui rappellait l’Épiphanie.