
Le chantier de restauration a débuté fin 2016, avec une première tranche qui concerne la toiture et la charpente d’origine de la partie est. Problème : l’invasion de champignons dans le bois (source : Ouest France 14/02/2017).
Lors du conseil municipal de vendredi 10 février, les élus ont fait un point sur les importants travaux de restauration de la chapelle. À la suite de la dépose de la couverture et de la voûte sur la tranche ferme, l’état des bois a fait apparaître des désordres plus importants, notamment la présence de mérule, un champignon très invasif.
Les chevrons sur site sont à remplacer par des chevrons en chêne situés de part et d’autre pour équilibrer la charpente, répartir les contraintes et soutenir le poids de la couverture en ardoise épaisse et aussi redresser en partie la charpente très déformée.
Cette prestation complémentaire est indissociable du marché initial et est indispensable pour l’achèvement des travaux. Le montant supplémentaire est de 7 818 € HT, pour cette partie du projet.
Monument historique classé
En ce qui concerne la mérule, la chapelle étant un monument historique classé, et compte tenu de la présence de peintures murales, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bretagne a sollicité le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) et plus particulièrement le Pôle scientifique microbiologique.
Un nouveau protocole va être mis en place, ce qui implique des prestations en moins, à hauteur de 1 386 € HT, notamment sur les murs.