[MISSION BRETONNE PARIS] Conférence sur l’âge d’or de la Bretagne le 29/02

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Samedi prochain, 29 février 14h30, un nouveau Kafe Istor animé par Françoise Le Goaziou : L’âge d’Or de la Bretagne

À la suite de son union avec la France en 1532, la Bretagne a perdu son indépendance et, malgré les quelques libertés sauvées dans le Traité d’Union et certaines administrations comme les Etats de Bretagne ou le Parlement de Bretagne, elle est désormais dépendante de la France et des choix de son roi. Mais elle continue néanmoins sur la lancée d’une conjoncture économique favorable pour devenir, selon l’expression de J.J. Monnier, « le premier peuple naviguant de l’Europe du XVIe siècle ». Les Bretons gèrent au mieux de leurs intérêts leur économie et leurs échanges. La balance commerciale bretonne est très positive.


L’une de ses principales richesses est la toile. Ses toiles de chanvre équipent une grande partie des marines européennes, ses toiles de lin sont exportées vers l’Angleterre, la Hollande, l’Espagne et l’Amérique. Le sarrasin se généralise, qui donne un élan nouveau à l’agriculture. Cette richesse lui rend possible un exceptionnel patrimoine : enclos paroissiaux, beauté des églises construction de maisons cossues et ouverture aux influences artistiques extérieures. L’hôtel de la monnaie de Rennes est le premier de France, loin devant Paris. Avec celui de Nantes, ils frappent 1/3 de l’argent français. Les villes prospèrent et s’agrandissent, la démographie est dynamique. Pourtant, la guerre de la Ligue a marqué profondément et durablement la Bretagne. Pendant plus de deux siècles, c’est donc bien un exceptionnel dynamisme économique fondé sur les échanges que connait la Bretagne. La diversité agricole, les industries florissantes, le commerce international auquel se livrent « les 100 ports bretons » permettent à sa population d’éviter disettes et pénuries que connaît le reste du royaume. Mais dès 1650 la politique de Colbert met à mal la prospérité bretonne. En 1675 éclate la révolte des Bonnets Rouges et Bleus, très vite la répression sévit…L’âge d’or est bien fini !

À propos du rédacteur Erwan Kermorvant

Erwan Kermorvant est père de famille. D'une plume acérée, il publie occasionnellement des articles sur Ar Gedour sur divers thèmes. Il assure aussi la veille rédactionnelle du blog et assure la mission de Community Manager du site.

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Un commentaire

  1. L’UNION PRETENDUE DE LA BRETAGNE ET DE LA FRANCE. LE FAUX TRAITE DE 1532.

    Il n’y a jamais eu de traité d’Union de la Bretagne et de la France. Il m’a fallu des années pour démonter cette mécanique infâme : des « Bretons » ont été placés par le roi de France dans les postes importants à la mort de son épouse Claude, duchesse en titre, fille de notre héroïne ANNE de BRETAGNE, décédée en 1524. Pour notre honte définitive, ils ont été ACHETES par des avantages multiples (ils se sont VENDUS, donc, comme les politiques de tous les temps). François Ier, roi de France, gendre d’Anne de Bretagne, est venu à Vannes avec des milliers d’hommes et 10 000 chevaux. Il a fait proclamer à la tribune l’annexion de la Bretagne, sans aucun vote des Bretons, sans discussion, sans jamais RIEN qui ressemble à un traité.

    CESSEZ, UNE FOIS POUR TOUTES, DE VOUS PRENDRE POUR DES ESCLAVES, ET DE VOUS COMPLAIRE DANS LES LAMENTATIONS : VOUS ÊTES UN PEUPLE LIBRE : informez vous, enfin, et relevez la tête, au lieu de vous incliner vers le sol.

    LOUIS MELENNEC, HISTORIEN DE LA BRETAGNE, docteur en droit et en médecine, DEA d’histoire délivré par la Sorbonne.

    http://blog-louis-melennec.fr/2013/08/06/le-pretendu-traite-dit-dunion-perpetuelle-de-la-bretagne-a-la-france-comment-la-france-a-croque-la-bretagne

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