J’ai découvert le groupe SKILDA en 2011. Cherchant régulièrement de nouveaux sons, originaux, capables de mener les spectateurs dans un voyage en terre celtique, voici un de mes coups de coeur, dans lequel j’ai retrouvé Konan Mevel (la cornemuse de Tri Yann et de Kadwaladyr pour ceux qui ne connaîtraient pas) et Kohann. On retrouve des sons qui étaient pressentis il y a quelques années par les groupes Stone Age et Kohann, mais ils vont encore plus loin dans la transe électro-celtique. Créant sonorités hypnotiques capables de vous transporter par-delà les Abers ou les Highlands, SKILDA vous propose à l’occasion des bases parfois issues de chants traditionnels tels que AN NIGHEAN DUBH (La fille aux cheveux noirs). Brutalité granitique aux accents résoluments modernes, fureur tumultueuse des vagues contre le roc multimillénaire insulaire ou encore son électro-cristallin issus de rêves Hébrides, la musique de SKILDA ne laisse pas insensible, et je vous invite à la découvrir.
Maintenant, en voici un peu plus sur le groupe lui-même. Voici ce qu’en dit le producteur, Gilles Lozac’hmeur, de L’OZ Production :
SKILDA, qualifié par la presse britannique « d’un des plus grand groupe de la scène celtique actuelle » a sorti le 8 février 2008 “Spas” son deuxième album très attendu (1er album distribué par le label anglais Survival). Le 25 juillet 2008 : “Glenan Blue” nouvel album avec des remix de Transglobal Underground, Panta Rei, Ocean Gaya, Kiwa était disponible en édition limitée
SKILDA effectue avec force et réussite le croisement entre les beats électroniques hypnotiques et les chants tribaux des îles de l’Ouest de l’Ecosse.
« Spas » transporte vers des terres oniriques et extatiques peu défrichées jusqu’alors les aficionados de transe électronique comme les amateurs de chants celtiques.
De l’île de Skye à Ouessant, en passant par Edinburgh et les Highlands, SKILDA a effectué ses propres samples – beats, vagues, pierres sonnantes et tourbe s’entrechoquant – en mêlant ces éléments organiques aux synthés analogiques, batterie, basse et chants gaéliques vocodés.
Cette énergie profondément ancrée dans la terre est également présente dans le film qui accompagne le disque, voyage électronique dans les espaces mystérieux découverts en tournée de Lostmarc’h aux îles du Nord.
Ils ont récemment sorti Skyewalker, un nouvel album aux sons projetés dans le futur…
Eflamm Caouissin