Déclaration de Mgr James, évêque de Nantes.
En ce jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes où l’Eglise prie pour les personnes malades, nous apprenons la décision prise par le Pape Benoît XVI. Beaucoup sont certainement surpris par un tel choix même si, dans une interview donnée il y a plus de deux ans, le Saint-Père avait envisagé cette éventualité. Au moment où nous recevons l’annonce de sa renonciation au ministère pétrinien, je relève le courage qu’il a fallu au Pape pour prendre cette décision si inhabituelle dans la vie de l’Eglise.
Nous savons combien Dieu a donné à notre Eglise catholique un grand théologien. Benoît XVI nous a conduits, avec profondeur et pédagogie, à reprendre les fondamentaux de la foi, de l’espérance et de la charité. Il nous a sans cesse appelés à la communion. Il nous a invités à redécouvrir, 50 ans après, les idées maîtresses et actuelles du Concile Vatican II. Je me souviens aussi que Benoît XVI s’était lui-même présenté comme « l’humble ouvrier de la vigne du Seigneur ». C’est ce pasteur-théologien, doux et humble, que j’avais rencontré, à Rome, lors de la visite ad limina en septembre dernier. Il nous a enfin donné d’accueillir cette année 2012-2013, comme une année de la foi annoncée, célébrée, vécue et priée. Son dernier message de carême soulignant la nécessaire articulation entre la foi et la charité rejoint la démarche que notre diocèse entreprend pour monter vers Pâques.
J’invite tous les catholiques du diocèse à rendre grâce pour le ministère de Benoît XVI et à prier pour notre Eglise le 28 février prochain. A cette occasion, je présiderai une messe à la cathédrale de Nantes à 20h00.
C’est dans la reconnaissance et la confiance que notre Eglise écrit cette page nouvelle de son histoire avec le Christ et avec le monde.
Source : Diocèse de Nantes