« Dominus dixit ad me, Filius meus es tu : hodie genui te… »
Ainsi débute l’introït de la messe de la nuit de Noël. Et c’est cela l’essentiel de cette fête, loin du tumulte de la vie quotidienne : le Seigneur m’a dit, tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré. Dieu qui se fait homme, tout petit enfant vulnérable pour grandir au milieu de l’humanité et la faire grandir avec lui.
Chaque Noël, nous célébrons ce moment extraordinaire de l’histoire du monde, un moment si marquant que les célébrations revêtent tout ce qu’il y a de plus beau, faisant briller les yeux des enfants mais surtout vibrer leur coeur, pour ne plus jamais le quitter. De l’église aux mille feux au sapin scintillant, de la crèche naïve aux lumineuses votives, restent gravées dans les mémoires ce qui fait de cette nuit de Noël un temps d’exception.
Je vous livre ici un petit témoignage d’enfance, qui passe aujourd’hui sur RCF Bretagne Sud dans le cadre des chroniques Hentoù Breizh. Si Ar Gedour existe, c’est aussi certainement grâce à de tels moments.
Et oui. Souvenirs que ces messes trilingues avec une belle magie de Noël. Aujourd’hui, des chansonnettes fades, lus de breton ou de latin, et trop souvent, assortis de couplets idéologiques sur les frontières, le climat….Plus rien à voir et ça ne fait plus rêver.
Kistinic: une référence, avec l’abbé Blanchard. Ses messes, tant à Noël qu’à Pâques nous ont marqués à jamais