Après plusieurs années d’interruption, le pardon de Saint Maudé à Lanvaudan est remis à l’honneur, sur l’initiative de quelques paroissiens. Nous invitons fortement tous ceux qui le peuvent à s’y rendre, et redonner à ce rendez-vous la ferveur d’un pardon qui avait son importance locale.
Dimanche 13 novembre à Lanvaudan.
A 10h45, messe avec cantiques bretons en l’église de Lanvaudan, procession et feu de joie. A 12h30, repas sur réservation: couscous. Réservations au 02 97 33 35 80 ou 02 97 33 15 28
A 14h30 concert de chants bretons de Kaloneu Derù Bro-Pondi. A 15h fest-dé.
Dates et horaires : Le 13/11/2011 à 10h45
Lieu : Lanvaudan, église paroissiale.
Tarif : Repas adulte : 10 € – Repas enfant : 5 €
Contact : Association paroissiale de Lanvaudan
Tél. : 02.97.33.35.80.
Mobile : 02.97.33.15.28.
Donné comme Irlandais d’origine, Saint Maudez était le dernier des dix enfants du roi Ercleus et de la reine Getuse. Elevé par ses parents jusqu’à l’âge de sept ans. Il passa les dix années suivantes dans un monastère puis il fut ordonné prêtre. De retour à la cour de son père, il réforma les mœurs dissolues de la cour par sa vie exemplaire et ses prédications. Mais ne pouvant trouver à la cour la quiétude parmi les tracas de la cour, il s’embarqua pour la Bretagne Armoricaine qu’il atteignit au troisième jour de mer sur les rivages du diocèse de Dol, rejoignant un temps le monastère de saint Samson avant de rendre visite à saint Tugdual dans l’évêché de Tréguier et séjournant au monastère de Tréguier. Il obtient du père abbé, saint Ruelin, le droit de s’établir dans un lieu solitaire situé ente les estuaires du Jaudy et du Trieux connu actuellement sous le nom de Lanmodez (« sanctuaire de Modez ou Maudez« ), dans l’actuel département des Côtes-d’Armor, où les pèlerins venaient écouter son enseignement et guérissait les sourds, les aveugles et les paralytiques.
C’est surtout en Bretagne armoricaine que son culte est attesté avec une prédominance de la côte du Trégor où il est réputé avoir créé au Ve siècle dans une île, Gueit Enez, connue aujourd’hui sous le nom d’île Maudez, un monastère proche de l’île de Bréhat. Le monachisme dans les îles est typique du christianisme celtique du VIe siècle au XIe siècle. Il fut inhumé sur cette île.
Il s’y installe avec deux disciples, Saint Budoc et saint Tudy (Saint Tugdual). Il en chasse les nombreux serpents et c’est pourquoi il est invoqué pour se défendre contre tout ce qui rampe (reptiles, insectes, vers). On peut effectivement voir dans l’île la trace d’une implantation et une sorte d’abri individuel cylindrique en pierre, appelé Forn Modez (le four de Maudez) rappelant les « ruches » qu’on trouve en Irlande sur l’île de Skellig.
Au IXe siècle, ses reliques sont transportées à la cathédrale de Bourges pour fuir l’arrivée des Normands, ainsi qu’à Saint-Mandé (Saint-Maudez), près de Paris. Rapportées en Bretagne, elles sont réparties entre neuf églises dont la cathédrale de Quimper, Châteaulin, Le Juch, l’hôpital de Lesneven, …
Sa sœur, sainte Juvelte (ou sainte Juvette) est également honorée, en particulier à Henvic (Finistère) où la « Vieille église », ainsi que l’actuelle, leur sont consacrées et où un dyptique de style gothique énumère, sous leurs statues, leurs miracles respectifs : saint Maudez guérissant les infirmes, recevant la bénédiction de son père, délivrant un possédé, rendant la vue à un aveugle et sainte Juvette ressuscitant un seigneur, délivrant des possédés, des « fols », des enragés, donnant la vue à des aveugles, l’ouïe aux sourds et la parole aux muets, défendant aux oiseaux et bêtes « d’endommager le bled des pauvres gens ».
Source Wikipédia