« Qu’est-ce que l’homme pour toi, Seigneur, le fils d’un homme que tu en prennes souci ? » « L’homme n’est qu’un souffle, une ombre qui passe ; telle l’herbe fleurie, l’espace d’un instant elle est fanée desséchée. »
Mais le Verbe ne dédaigna pas devenir l’un d’entre nous, s’abaissant du rang qui l’égalait à Dieu pour n’être plus que le reflet de lui même, sa pâle image présente en chaque être humain si peu visible et pourtant éternelle. Au sommet, entre la loi et les prophètes (Moïse et Élie), Pierre, Jacques et Jean virent dans l’éclat véritable ce que sera l’image de Dieu en chaque homme une fois lavée du péché. État de pureté blanche qui semble être lumière. À chaque eucharistie, au dessus du rocher qu’est l’autel, montagne du Seigneur après avoir entendu la loi, l’ancien testament et les prophètes exhaussés, le nouveau testament, lors de l’élévation c’est le même corps incarné de Jésus transfiguré que nous contemplons comme Pierre, Jacques et Jean en eurent la grâce prévenante offerte à toute l’Eglise.
Toute créature est, dans le vrai sens du terme, et non pas imagé, corps et âme, un mot vivant prononcé par Dieu en permanence, avec un amour infini.
Le Christ, le Verbe qui s’est fait chair, est l’intégralité de la parole de Dieu, prononcé en permanence et avec un amour infini.