de Jean-Charles, l’un de nos correspondants sur place, lors du Festival HolyFest qui a eu lieu à Arradon (56) les 30 juin et 1er juillet dernier. Notez que 2013 verra une seconde édition du festival, comme nous l’avons annoncé dans un billet précédent.
aAh… Vannes, sa cathédrale, son port de plaisance, ses boutiques, son marché… Et son festival, Holyfest ! Le mois de juin s’est terminé de belle manière avec l’arrivée de ce nouveau festival dans le Golfe, un évènement original à bien des égards.
Original par sa configuration : les Sœurs du Vincin ont bien voulu accueillir les festivaliers chez elles et c’est dans ce lieu de recueillement qu’eut lieu cette formidable « fête de plein air ».
Original par le temps : alors qu’il pleuvait dru sur toute la région et que les parapluies et autres ponchos étaient au rendez-vous, pas une goutte n’est tombée sur le festival. Certains y voient comme un « p’tit coup de pouce », comme un clin d’yeux (un clin-Dieu ?!).
Original par le travail fourni par les jeunes à l’initiative de ce rassemblement: de l’avis des festivaliers et surtout des différents équipes techniques, le niveau était élevé. Comme des « pros » ! Chaque détail avait été pensé en amont et mis à part quelques petits soucis informatiques à la mise en route, tout se déroula à merveille.
Et la palme de l’originalité revient à l’affiche du festival : entre les groupes du tremplin qui donnèrent un avant-goût de ce qui nous attendrait en soirée –la performance de Talitha Koum a été particulièrement appréciée par les festivaliers même si la concurrence fut rude de la part des Vannetais-, Glorious sûr de sa prestation toujours bien rodée, fort de l’attente d’un public conquis à l’avance, Dernier Rempart qui a démontré que le rap pouvait être porteur d’espoir plutôt que de désespérance, Yoann DJ qui fit danser d’un même élan jeunes et moins jeunes et nous emmena en « Christothèque », la surprise vint des anglais de LZ7. Le feu sur scène, le feu dans le public, le feu dans les cœurs… Une prestation scénique remarquable de professionnalisme, un contact formidable avec le public et un message qui a percuté toutes les générations présentes : Jésus is Our Lord !
Souhaitons que l’année prochaine voit se renouveler une telle initiative et que de plus nombreux festivaliers s’y retrouvent !