« Pour la seconde fois, en pays de Léon ( après l’ancienne église Saint-Maudez et Sainte Juvette, Henvic) , la prière des « Chapelles Chantantes » s’est élevée depuis la terre vers le Ciel, dans un lieu où l’on ne priait plus régulièrement. Une des personnes présentes ce dimanche 23 Février, taulésienne, se souvenait qu’elle y venait jadis « pour les Rogations » ( Tiens? La Météo ?) et que l’on s’y rendait en procession, depuis l’église pour la Fête-Dieu » ( Tiens? Tiens? Qu’est-il donc arrivé en cinquante ans, pour que nous n’ayons plus la liberté de faire de tels « reposoirs » en fleurs?)
Une trentaine de « priants » se sont donc rencontrés dans cette petite « maison de prière », édifiée là au temps d’Henry IV, où plus tard on recueillit les corps des « pestiférés ». C’est la dame de Guernisac, manoir en Taulé, Gilette de Quélen, épouse de François de Kergroadès (1599), inhumée à Taulé le Mardi de Pâques 1641, qui fit don de La Chapelle Saint-Herbot à sa paroisse.
Cette chapelle, entretenue depuis quelques années par l’Association des « Amis de saint Herbot » , grâce à la participation de la commune, étant vide de bancs, nous avons chanté debout, face à la statue du saint protecteur du bétail, sculptée par Jean-Louis Kerguiduff, marbrier à Taulé. Un « farz forn » maison, a pu être partagé, mais pour le café, il n’y avait qu’une seule tasse. Or, en période où l’on s’inquiète de « virus », on pensera, la prochaine fois, à prévoir des gobelets…
La prochaine fois ?…On cherche une chapelle en Léon qui corresponde à l’intuition des « Chapelles Chantantes »: un édifice inutilisé, voire abandonné ou en ruine, d’où la prière ne monte plus depuis longtemps. A vous de jouer! »