Au fil de nos navigations sur le net, nous sommes tombés sur cet article, qui date de juin 2011, mais vu le travail effectué, sous l’égide de Goulven Airault, ancien chef de choeur de Gedourion ar Mintin, nous vous proposons de redécouvrir ce compte-rendu.
Le spectacle intitulé «Si François m’était conté», joué par les élèves de l’école de La Providence, a fait salle comble, vendredi, à Robien. Un millier de spectateurs a assisté aux deux représentations.
Un opéra… création
«Si François m’était conté» retrace les grandes étapes de la vie de saint François d’Assise. Sept mois de travail, quatorze chansons écrites par les enfants et mises en musique par leur chef de choeur, Goulven Airault, qui est aussi celui des Petits chanteurs de Saint-Brieuc. Il en résulte un grand bonheur partagé par tous ces jeunes artistes et leur public. Tout est spontané, débordant de vie, le plaisir est visible sur tous les visages. Quel travail! Une partie demeure statique en fond de scène tandis que différents tableaux, hauts en couleur par les costumes et les mouvements, animent l’histoire. La musique est belle, riche et variée à souhait, tout à fait dans la verve et l’esprit de Goulven Airault, qui dirige l’ensemble avec la maîtrise qu’on lui connaît.
Applaudissements nourris et sincères
Une sonorisation permet à toute la salle de pouvoir entendre. Le texte n’est malheureusement pas toujours compréhensible et il est impossible de lire sur le programme dans l’obscurité. Mais peu importe, il y a dans ces chansons une richesse rythmique et mélodique où parfois se mêlent avec bonheur des arts populaires forts connus. Au piano, Lise Van Dooren accompagne le tout avec maîtrise. Des enseignants de ces élèves joignent leur talent à celui des enfants. Le tout étant magnifiquement coordonné. Dans la salle, l’enthousiasme s’installe rapidement, libérant des applaudissements nourris et sincères. Le succès est total et c’est sans doute la plus belle récompense, fort méritée par toute l’équipe qui n’a pas ménagé ni son temps, ni son énergie pour offrir un spectacle de qualité.
Source : Le Télégramme (1 juin 2011)