C’est grâce à la motivation de quelques habitants que le pardon de Notre -Dame de la Roche, à Saint Thois, a pu ressusciter après avoir presque disparu. Dimanche dernier, sous un ciel ensoleillé, de nombreuses personnes se sont déplacées pour l’occasion.
Mais quelle est la recette de cette réussite ?
Comme d’autres pardons qui, loin de se désagréger, attirent de plus en plus de monde,c ‘est en en renforçant les racines traditionnelles et populaires, en remettant la langue bretonne à l’honneur dans la liturgie, en utilisant le bilinguisme jusqu’à la buvette, que le succès est arrivé. Il suffit de parler avec bien des pardonneurs pour se rendre compte que ce qui attire, c’est un retour aux sources bretonnes, retour très plébiscité. Les pardons qui tombent dans la réplique des messes paroissiales moribondes meurent à petit feu.
Mais optez pour une belle liturgie tenant compte de la langue bretonne (et un peu de grégorien), une procession avec des bannières, des sonneurs, des cantiques bretons, des costumes traditionnels. Ajoutez-y les vêpres et le salut du Saint Sacrement, et vous êtes quasiment certains de renouveler complètement un pardon, pour peu que l’on n’oublie pas non plus l’aspect convivial et fraternel avec une petite buvette puis un repas sympa, et comme à Notre-Dame de la Roche, une scène ouverte.
A Saint-Thois, en tous les cas, ils ont su redynamiser un pardon qui se mourait, montrant à ceux qui pensent que tout est fichu que, bien au contraire, rien n’est écrit ! Il suffit de vouloir changer les choses, et le reste suit !!!