Environ 500 personnes se sont rassemblées dans la basilique de Ste Anne d’Auray ce dimanche pour le Pèlerinage annuel des bretonnants, avec messe en breton. Cet événement, nous le disions, n’est cependant pas assez mis en avant et est méconnu des jeunes générations. De la communication grand public en passant par celle en école, il serait aisé de travailler à la transmission aux générations nouvelles, quitte à proposer -en plus des vêpres- un concours de cantiques bretons l’après-midi, par exemple. Voire un salon du livre chrétien breton dans la salle Jean-Paul II, etc…
Pour l’édition 2016 ?
A noter toutefois que le groupe Nijadell de Jérémy Simon & Fabrice Lothodé a finalisé le même jour dans la basilique l’enregistrement d’un prochain album dont le fil conducteur est le cycle de la vie. Une belle occasion que cette journée du pardon des Bretonnants pour donner un concert d’exception. C’est le genre d’initiative qui ne peut que dynamiser le pèlerinage des Bretonnants. Nijadell, ce sont les adaptations inédites de cantiques et de musiques traditionnelles, sous les doigts enchanteurs de l’accordéoniste Jérémy Simon et les notes envoûtantes de Fabrice Lothodé à la bombarde, accompagnés pour l’occasion de Youn Le Cam à la trompette, de Richard Quesnel au piano et de Olivier Debresse à la clarinette. Des musiciens comme Hubert Raud ou Alain Pennec ont aussi participé à certains titres. Les harmonisations originales donnent une autre dimension à des airs parfois centenaires, flirtant momentanément avec le jazz, montrant ainsi que la Tradition n’est pas un folklore figé mais bien un patrimoine en perpétuel mouvement se nourrissant d’influences diverses portées et vécues par leurs interprètes.
Gwir eo, ne oui ket trawalc’h an dud eh eus bep blez un overenn e brezhoneg. M’am behe gouiet e vehen bet ivez!