[SCRIGNAC] La chapelle de Koat Kéo incendiée… et un appel aux dons pour la restauration (MàJ du 7/07)

Amzer-lenn / Temps de lecture : 5 min
ADD du 7/07/19

Une information exclusive Ar Gedour : nous attendons les conclusions de l’enquête toujours en cours, mais selon nos informations, l’incendie serait dû à un accident, provoqué par une personne qui ressoudait une gouttière.

Photo @Corinne Nicole – DR

En avril 2018, la tombe de l’abbé Yann-Vari Perrot, située auprès de la chapelle de Koat Keo en Scrignac (Finistère) avait été profanée. De multiples tags antifa avaient été retrouvés sur les lieux et la croix avait été mise à terre. L’enquête n’a pu trouver les responsables et a été classée sans suite

La tombe avait été remise en état, et cet été, grâce à la mobilisation de nombreuses personnes, une rénovation de la tombe de l’abbé était prévue, sans que cela ne soit connu, excepté des personnes concernées.

A un peu plus d’un mois du pardon dédié à Notre-Dame de Koat Kéo, un incendie a ravagé la chapelle en occasionnant de gros dégâts. Les pompiers ont été appelés vers 15 h 15 ce vendredi 5 juillet car l’édifice, restauré par l’abbé Yann-Vari Perrot avec l’aide de l’architecte James Bouillé, dans un style gothique modernisé, était en proie aux flammes. Sa toiture s’est notamment embrasée et effondrée. Il aura fallu deux heures aux pompiers pour éteindre l’incendie au cours duquel 60 m² carrés ont été détruits.  La toiture de l’édifice a été entièrement détruite mais le clocher ne semble pas endommagé. Les vitraux dus maître-verrier Job Guével et représentant les sept saints fondateurs ont aussi été touchés.

Un monument classé historique

Trois statues en bois d’importance ont pu être sauvées grâce à l’efficacité des pompiers. La partie centrale est quant à elle restée intacte.  Le lieu, propriété du Diocèse de Quimper & Léon, est habituellement fermé a indiqué aux médias Corinne Nicole, la première adjointe au maire et secrétaire de l’association qui s’occupe de la chapelle. « Il est utilisé uniquement pour le pardon du 15 août » qui a souligné « c’est le seul bâtiment classé monument historique (en 1997) sur le territoire de Scrignac. »

Son origine remonte au IXème siècle, elle a plusieurs fois été reconstruite.  C’est en 1935, que l’abbé Perrot entreprendra la reconstruction de la chapelle Notre-Dame de Koat-Kéo ruinée par la Révolution qui deviendra sa chapelle, un petit bijou marial au cœur des Monts d’Arrée, dans un style propre aux Seiz Breur. Le maire, Georges Morvan s’est dit attristé, « c’est une partie du patrimoine communal qui prend un coup ». Il a expliqué « l’édifice est un emblème de la commune » avant de préciser qu’il n’y avait pas de signe d’effraction. Un architecte des bâtiments de France s’est rendu sur place.

Est-ce un accident dû à la chaleur, ou est-ce un acte délibéré à la suite de l’acte odieux d’avril 2018 ? Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de cet incendie.

 

Les Bretons appelés au chevet de Notre-Dame de Koat Keo

Notre-Dame de Paris a brûlé et nombreux sont ceux qui se sont mobilisés pour participer à sa sauvegarde. La chapelle de Koat Kéo fait partie de ces joyaux bretons qui portent cette âme de Bretagne. Nous invitons donc tous les Bretons à se mobiliser pour la restauration de cette chapelle, elle aussi dédiée à la Vierge Marie !

Photos @Corinne Nicole – Tous droits réservés.

Ar Gedour est très attaché à cette chapelle et, en lien avec le Diocèse de Quimper & Léon, lance donc un appel au don. Pour tout don fait avant le 31/08/2019, rendez-vous sur ce lien et sélectionnez « Restauration chapelle KOAT KEO «  dans le menu déroulant en nous indiquant que vous souhaitez faire ce don pour la restauration de la chapelle de Koat Kéo. Vos dons sont déductibles de vos impôts, selon les conditions habituelles. Votre don de 100€ par exemple ne vous coûte donc que 40,00 € après déduction fiscale.

Après le 31/08, Ar Gedour clôture cet appel au don. Le montant récolté sera reversé au Diocèse de Quimper & Léon qui s’occupera de la restauration.

Vous pouvez aussi envoyer directement vos chèques de soutien à la mairie de Scrignac avec la mention « Reconstruire et sauver Koat Keo » – Mairie – 29640  SCRIGNAC.

__________________

Par ailleurs, nous vous annonçons qu’un nouveau livre de Youenn Caouissin intitulé « Yann-Vari Perrot, une âme pour la Bretagne » paraît aux éditions Via Romana en octobre 2019, avec une prévente uniquement disponible via Ar Gedour jusqu’au 31/08/2019. L’auteur, fils du secrétaire de l’abbé Perrot, avait déjà publié en en novembre 2017 l’ouvrage « J’ai tant pleuré sur la Bretagne« , aujourd’hui presque épuisé.

La mise en avant de cet ouvrage de 300 pages était seulement prévue dans quelques semaines mais nous anticipons pour vous annoncer que tous les bénéfices des livres vendus en souscription via Ar Gedour seront reversés pour la restauration de la chapelle. Nous lançons donc la souscription dès aujourd’hui (tarif 20€ + 5€ de port). Votre livre sera accompagné d’un supplément qui vous rappellera votre geste pour la reconstruction de la chapelle.




Format : 13.5X20.5cm – 300 pages

ISBN : 978-2-37271-143-2

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD". En 2024, il a également publié avec René Le Honzec la BD "L'histoire du Pèlerinage Militaire International".

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22 Commentaires

  1. Sans nul doute, nous avons-là une nouvelle déclaration de guerre contre le nationalisme breton et le christianisme traditionnel. Bien sûr, nos autorités républicaines vont nous diriger, une fois de plus vers la « piste accidentelle ». Comme ce fut le cas pour la cathédrale de Notre-Dame de Paris ou de la tragédie d’AZF à Toulouse en septembre 2001. C’est tellement moins dérangeant pour la poursuite de la mise en œuvre de leur totalitarisme mondial.

    Gageons qu’aucun haut responsable politique ne fera le déplacement à Koat Keo. Ce n’est ni une mosquée, ni une synagogue pour obtenir quelques marques de sympathie. Nous souhaiterions seulement que nos édifices bénéficient de la même immunité, que ces lieux de culte déguisés que sont les Temples maçonniques. Est-ce trop demander ?

    Enfin, de grâce, que les déclarations des autorités proclamées ou d’associations diverses, nous épargnent les discours apaisants et démobilisateurs, les pleurnicheries communautaristes auxquels nous avons désormais droit à chaque catastrophe. Car c’est le meilleur moyen de laisser notre peuple dans la torpeur , pour mieux l’assassiner dans son sommeil. Mais peut-être, est-ce le but recherché…

  2. Comme vous avez raison Jakez Gwillou hélas !

  3. Non, car nous résisterons. Je ne suis pas née en Bretagne, mais j’y vis depuis 20 ans maintenant (j’en ai 40), et ai épousé un breton pur beurre gallo ! Les mouvements de résistance se formeront naturellement et nous referons le maquis ! Le breton est têtu et pugnace, et surtout très patient ! A bon entendeur ….
    Anne, catho et bretonne de coeur

  4. Je fais parti de ceux qui tout les ans sont fidèles à la cérémonie du lundi de Pâques à Koat Keo . Aujourd’hui je suis triste et en colère. Après la souillure qu’avait subit la stèle, La Chapelle à brûlée. L’enquête aboutira t’elle aussi a un classement sans suite ou plus certainement à une cause accidentelle ? Que l’âme de Yann Vari Perrot vienne à notre aide sur le chemin de la liberté. Bevet Breizh Dieub.

  5. A/S de votre ADD du 7/7/2019 : Votre nouvelle information comblera d’aise tous ceux qui veulent être convaincus, à tous prix, de la piste « accidentelle ». Cette situation est à rapprocher de celle de Notre-Dame à Paris. Pour les investigations officielles, on ne creusera pas plus…Pour preuve, il suffit de se remémorer le nombre considérable d’affaires non élucidées, au cours des dernières décennies, quand les auteurs appartiennent au camp du Système. Etrange, non ?
    Au vu des exemples passés, on ne peut donc décemment s’en remettre aux institutions officielles, qu’elles soient politiques ou religieuses, tant pour la présentation que la résolution de ces affaires . Les Bretons ne sont pas tous des benêts, tout de même !

    • Certains des membres de notre rédaction étant très proches de cette chapelle et de son histoire, nous sommes attentifs à ce que la vérité soit faite sur cette histoire, et bien plus que d’autres. On peut penser ce que l’on veut, mais nos informations viennent de sources proches on ne peut plus fiables.

  6. L’ami Monsieur D. Hamiche en a fait part dans l’Observatoire de la Christianophobie, j’avais oublié de vous le dire lors de mon commentaire…

  7. Il faut éviter de se sentir victime tout le temps:

    – soit il s’agit bien d’un acte criminel: ce forfait ne regarde que celui qui l’a commis . Les chrétiens bretonnants n’en ont pas moins de valeur pour autant. La chapelle sera reconstruite, et la résistance bretonne s’en trouvera renforcée.

    – soit il s’agit d’un accident, et il faut le dire. La chapelle sera dans ce cas aussi reconstruite.

  8. « l’incendie serait dû à un accident, provoqué par une personne qui ressoudait une gouttière ».
    C’est quoi cette histoire de  »ressoudage » de gouttière ?!… Sans doute une fake-news à deux balles inventée par des petits perroquets de presse ! Dans le même genre, j’opterai plutôt pour la thèse du feu d’origine caniculaire auto-apparu par génération spontanée, ou comme à Notre-Dame, pour celle d’un mégot  »radicalisé » (dont on retrouvera tôt ou tard le passeport aux milieux des décombres calcinés).
    Il existe des milliers de chapelles en Bretagne, mais si y-en a une qui doit brûler, c’est curieusement celle de KoatKeo ! Bien sur, ça n’a rien à voir avec celui qui s’y trouve enterré, ni rien à voir avec une certaine christianophobie ambiante. Rien à voir non plus avec tous les actes haineux de profanations et de vandalismes gratuits qui y ont déjà été maintes et maintes fois perpétrés. Combien de temps encore s’empêchera t-on en Bretagne comme ailleurs de penser, puis de voir et de dire franchement la vérité ? je crois vraiment venu le temps de se faire décrasser le cerveau, condition sine qua non à notre redressement.

    Mais au fait bandes de lâches avec la chance qui est la nôtre, Koat Keo devrait déjà avoir fait la Une de tous les  »merdias » mainstream, et toutes les journalopes de France et de Navarre devraient déjà s’y être rué afin de mieux rectifier ou censurer une actualité si politiquement incorrecte.
    Hélas, KoatKeo n’aura jamais droit à tout le pataquès  »politico-merdiatique » habituel, ni à tout son florilège de petites pleurnicheries journalistiques minables ou d’hypocrisies faussement  »compassionnelles ». Hélas et tant mieux ! Et encore hélas. Car pour nous autres chrétiens, pas de défilés de polichiens endeuillés à défiler sur les lieux du drames, pour exprimer leur solidarité, et brandir des promesses de faux-culs en forme de défense de leur sacro-sainte laïcité. Pour nous autres catholiques de Bretagne, il ne faudra cette fois-ci encore que compter sur nous mêmes, et ne point s’étonner du constat alarmant que vous ferez comme moi dans les jours qui viennent : indifférence du plus grand nombre, tentatives d’enfumage des seconds, et ricanements bêtas des derniers. Qu’on se le dise une fois pour toute : en ripoublique les églises brûlent, les actes de christianophobies explosent, et plus que jamais la vérité demeure impossible à dire. N’attendez donc ni soutien, ni acte de fermeté de la part de personne. Quand aux coupables on ne les connaîtra jamais, car jamais personne ne les recherchera ! Pourtant nous connaissons bien nos ennemis, mais nous n’avons pas le pouvoir, voila notre plus grand malheur !

    • Cela ne peut être une fake-new comme vous le dites puisque aucun autre média n’a à ce jour indiqué la cause de cet accident. Seul Ar Gedour (et donc les médias qui consultent Ar Gedour) donne l’origine de cet accident, étant donné les supputations qui se développent sur le net. On était en droit de croire qu’il s’agissait d’un acte faisant suite à la profanation de la tombe de l’abbé Perrot, mais s’il s’agit d’un accident il faut aussi le dire, même si certains semblent être déçus qu’il ne s’agisse pas cette fois d’un acte christianophobe. Nous sommes assez impliqués dans la lutte contre les actes christianophobes et brittophobes pour qu’on puisse nous taxer d’aveuglement sur ce sujet.

      Nous sommes, peut-être bien plus que d’autres vu le lien ancien qu’ont certains de nos collaborateurs avec elle depuis trois générations, attachés à cette chapelle, à ceux qui l’ont érigé. Plus que n’importe qui, nous souhaitons avoir la vérité et que l’enquête aille à son terme, pour que la lumière soit faite. Mais notre crédibilité va aussi dans le sens d’une information vérifiée. Bien évidemment, l’enquête n’est pas encore terminée et des rebondissements peuvent surgir. Il s’avère cependant que nos sources sont totalement fiables. Tous ceux qui ont des idées sur la question n’ont pas ces sources et toutes les données. Nous vous remercions donc de bien vouloir à la fois faire confiance à Ar Gedour et à ses sources quant à la véracité de cette publication.

  9. N’en déplaise à Môôônsieur l’expert en catastrophe, une soudure de gouttière ne créée pas d’incendie, un point c’est tout !

    • Une soudure non. Un fer à souder, si. C’est même ce qui a provoqué l’incendie de l’église St Donatien à Nantes…

    • Du calme cher ami. Gardons-nous de conclusions trop hâtives, et sachez tout au moins attendre la fin de l’enquête actuellement en cours. Personne ne doit pouvoir se substituer à la justice, pas même vous. Et les actes de malveillances (aussi déplorables soient-ils) perpétrés plusieurs fois en ces lieux, ne doivent pas être nécessairement relier à l’incendie qui vient de détruire la chapelle de KoatKeo.
      Attention de ne pas rejoindre trop vite les délires d’exaltés complotistes et paranoïaques, et de ceux et celles qui rêvent dans découdre une bonne fois pour toute avec ces gens qui nous haïssent.
      Il faut savoir raison gardé, et faire preuve de sagesse en pareil moment. Ce qui vient d’arriver est pitoyable en effet, et la Bretagne n’avait pas besoin de ça, j’en conviens. Mais parfois le sort s’acharne de telle sorte qu’à défaut de volonté criminelle, c’est la maladresse des uns additionné à la c… des autres qui s’en viennent alors parachever une œuvre de destruction.

    • Les toitures sont très vulnérables aux risques d’incendie lors de travaux d’entretien de couverture, spécialement les grandes toitures d’église, car un « point chaud » peut rester inaperçu et provoquer l’incendie après-coup. Le fer à souder (il ne s’agit pas d’un poste de soudure) qui fait fondre l’étain des jonctions de gouttières à une puissance supérieure à 150 watts monte à plus de 200°C, ce qui peut enflammer par simple conduction thermique du bois très sec et inflammable de voliges et de chevrons.
      Même si le risque d’incendie est assez faible, il n’est pas inexistant, et l’embrasement est alors rapide et spectaculaire, comme celui de l’abbatiale de saint Michel de Kergonan en 2007, celui de la cathédrale saint Pierre de Nantes en 1972 et celui de la basilique saints Donatien et Rogatien de Nantes en 2015. (il s’agit de deux églises différentes)

  10. Je viens de relire entièrement l’article sur l’incendie de la chapelle de Koat Keo, et les nombreux commentaires qui vont avec. Plusieurs choses m’interpellent. Mais franchement j’ai trouvé curieux les propos de monsieur A Galon Vat ! Je souhaiterais y répondre. Ce dernier semble tantôt pêcher par excès d’optimisme, tantôt faire l’impasse sur la tragédie qui touche le site de Koat Keo, en oubliant au passage la dimension symbolique du lieu et la charge émotionnelle forte qui s’y rattache. Faisant totalement abstraction de l’incendie, il ne voit que le bien moral qui pourrait sortir du désastre actuel de la destruction de la chapelle : « La chapelle sera reconstruite, et la résistance bretonne s’en trouvera renforcée ». C’est complètement loufoque ! Vos propos n’engagent que vous cher monsieur, et vos conclusions futiles bien loin d’être avérées. Rien ne prouve en effet que surmontant le défaitisme ambiant, la résistance bretonne ne connaisse un sursaut salvateur qui la ferait sortir de l’ornière dans laquelle elle se trouve embourbée depuis maintenant tant d’années. Même si tout ceci est souhaitable vous n’êtes pas Madame Soleil et rien ne prouve que votre boule de cristal ne soit totalement fêlée. La suite est plus grotesque :  »Soit il s’agit bien d’un acte criminel : ce forfait ne regarde que celui qui l’a commis ». Quelle blague ! La défense du bien commun est nôtre affaire à tous, et le crime qui touche un bien ou une personne avec laquelle nous faisons société concerne la cité dans son entier. La justice est un acquis de civilisation, et ce criminel s’il existe, mérite condamnation. Et je finirai par la fin (cerise sur le gâteau !) : « Il faut éviter de se sentir victime tout le temps ». Sans doute avez-vous raison cher monsieur, mais je ne sais pas de quelle planète vous débarqué pour nous faire la leçon. Pour ce qui est de ne pas  »se sentir victime tout le temps » comme vous dites, c’est un peu raté. Je conseillerais donc de vous mettre au courant de l’actualité récente le plus vite possible grâce à ce site : https://www.christianophobie.fr/ (l’Observatoire de la Christianophobie). Aussi vous en conviendrai plus facilement, même si l’incendie de Koat Keo était purement accidentel, on ne peut plus guère reproché à certain de nos compatriotes cet état de rancœur et de nervosité actuel.

    • Un petit bémol : s’il s’agit d’un accident, l’auteur n’est pas un criminel mais, même si le résultat est catastrophique, il est coupable de négligence. Utilisons les bons mots.

  11. Le métier de couvreur-zingueur est très délicat.

    Souvent, par souci d’économie et de faire travailler des gens du cru, l(avec le copinage qui va avec) es collectivités comme les associations diocésaines ne font guère appel à des entreprises ou des artisans spécialistes des bâtiments historiques et préfèrent se rabattre sur des entreprises généralistes plutôt que sur des ouvriers qualifiés.
    Les compagnons du devoir, par exemple. C’est une chose de faire de la toiture de lotissement et de la toiture de bâtiments historiques . il est vrai que c’est sensiblement plus cher. Jadis, tous les artisans savaient y faire, à présent, au nom de la rentabilité et de l’égalitarisme, c’est devenu une option parmi d’autres….
    En tout cas, si les plus grosses fautes,si les histoires d’incendies sont le fait de couvreurs, ce n’est pas directement de leur faute .

    • A ceux qui douteraient encore du sérieux des informations concernant l’incendie de KoadKeo, et de la crédibilité de la thèse accidentelle, je rappellerais que d’autres médias ont abondés dès le début dans le même sens. Deuxièmement, ce n’est pas parce que la chapelle et la tombe de l’abbé Perrot ont déjà souffert de nombreuses dégradations par le passé, qu’une catastrophe d’origine matérielle ou technique est forcément exclue et que rien de ce genre ne puisse jamais s’y produire. Des conclusions trop rapides pourraient tous nous induire en erreur. Attention de ne pas tomber dans le ridicule quand même. Malgré tout, certain trouveront encore la coïncidence exagérée, mais c’est ainsi ! Pour tous les autres, on se débouche les écoutilles une bonne fois pour toute : une enquête est en cours, alors du calme, mar plij !

      • Bien sûr, Madame, il ne peut s’agir que d’un…accident puisque certains médias nous informent dans ce sens. On ne peut que faire confiance à cette presse d’ Etat ( Ouest-France et Le Télégramme) , comme lorsqu’elle affirme contre l’évidence , qu’il n’existe pas de « Remplacement de population » ! Vous avez sûrement raison. Comme d’autres font « confiance à la justice de leur pays », antienne bien connue. Nous, bien au contraire, nous ne prenons pas pour pain béni tout ce qui émane des voies officielles. Nous n’oublions pas que l’histoire de nos républiques regorge d’affaires douteuses, sales et troubles, ou la vérité n’apparait que très rarement. Enfin, Madame, épargnez-nous, de grâce, les exhortations au « calme », à l’instar de M. LaVillemarqué cité plus haut. Car, vous ne rendez pas vraiment service au peuple breton en encourageant le demi-sommeil dans lequel il est plongé. Vous rejoignez ainsi, à votre insu, la foule innombrable des marchands de sable tricolore qui sévissent déjà depuis trop longtemps sur notre sol . Le « Bonne nuit, les petits Bretons » émanant même de notre bord, ne nous a que trop desservi.

  12. Par ailleurs, je tiens à remercier le site Ar Gedour d’avoir publié mon commentaire, contrairement au site Agence Bretagne Presse qui ne l’a toujours pas fait connaitre à ses lecteurs, depuis le 6 juillet. L’article « L’acharnement contre l’abbé Perrot » n’ayant fait l’objet que d’un seul commentaire. Etonnant, tout de même !

  13. Réponse à Mr Gwillou : Il est tout à fait exact de dire qu’en terme de traitement médiatique, il y existe un deux poids deux mesures insupportable dans ce pays, tout le monde s’en est aperçu, les exemples ne manquent pas, je ne nie pas : La censure et la propaganda font hélas parti de notre quotidien, sans parler d’une certaine malhonnêteté intellectuelle d’ailleurs !
    Pour autant, attention de ne pas versé trop vite dans la caricature : en effet, je ne discute absolument votre honnêteté cher monsieur, elle n’est pas en cause, mais la pertinence de vos propos sont bien plus le témoignage de votre bonne foi, qu’un début de preuve tangible de ce que vous avancez. Pour le reste, nos adversaires nous attendent au portillon. Au moindre faux pas, c’est la mémoire de l’abbé et de son œuvre qui s’en trouveront une nouvelle fois vilipender, condamner, puis couvert de boue. Et nous tous avec ! Dans mon commentaire précédent, j’engageai simplement à la prudence. Et cela, vous pouvez le comprendre aisément.

    Sachez encore que le détail des circonstances de l’incendie étant connu, du fait des travaux qui avait lieu à KoatKeo les jours derniers, qu’il n’y a plus guère de raisons valables pour persister à imaginer un dangereux activistes d’extrême-gauche sévissant sur la lande, voir un islamiste radicalisé échappé de prison, se déguisant en plombier-zingueur de circonstance, et profitant de travaux en cours sur la chapelle pour perpétré son horrible méfait ! L’entreprise qui œuvrait dans les lieux est également connu ainsi que le détail des rénovations en cours. J’ajoute que l’accident a eu lieu en plein jour et pas de nuit (si monsieur veut bien se donner la peine de se renseigner sur place). Il constatera alors que les pompiers ont été appelés par les artisans qui œuvraient sur le chantier. Tous ces éléments maintenant documentés nous orientent vers la piste accidentelle voila tout.

    Même si j’en conviens au vu d’une actualité très  »lourde », on aurait pu spontanément pensé le contraire. Je crois qu’il devrait être encore possible de dire ou penser cela, sans aussitôt se voir accuser de laxisme dans la défense de la cause bretonne, de naïveté coupable, voire de sympathie jacobine ! Mais bien sur vous n’êtes pas en charge de l’enquête, ni moi non plus du reste ! Mes amitiés bretonnes cher Monsieur.

  14. Je crois qu’il est grand temps de mettre un terme à tous ces commentaires aussi vides de sens que stériles, et de rappeler à la bande de  »bégoù-bras » qui déblatèrent depuis quelques jours après cet article qu’il devient urgent de préparer la reconstruction.

    Les assurances ne pourront sans doute pas tout payer, et chacun d’entre nous doit maintenant prendre ses responsabilités. Gageons que nos amis marchands de  »bla-bla-bla » seront parmi les premiers à donner pour la chapelle de KoatKeo. Alors trêve de baratins inutiles.
    A bon entendeur salut !

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