Lu dans Ouest-France (19/10/2017) :
Samedi, la communauté du Minihi Levenez saluera son action et son dévouement envers la culture religieuse bretonne.
Il y a plus de 30 ans, Tréflévénez a failli perdre son église qui menaçait ruines. Grâce à la municipalité et la paroisse, elle a été sauvée par la volonté du père Job an Irien qui avait investi le presbytère et y avait installé la communauté du Minihi Levenez. Au fil des ans, avec sa voûte étoilée, ses sablières peintes et son chemin de croix contemporain, l’église a retrouvé toute sa sérénité.
Néanmoins, une chose tourmentait le père Job : parmi les vitraux, la vitre-maîtresse datait de 1580 mais des éléments, à son sommet, avaient été intégrés au début du XXe et gâchaient l’harmonie de l’ensemble.
Un cadeau… patrimonial
Pour les 80 ans du père, et pour le remercier du travail accompli pour la culture bretonne et pour la sauvegarde du patrimoine, l’association Minihi Levenez organise une fête au cours de laquelle elle lui offrira la réfection des éléments hauts du vitrail. Le travail, d’un montant de 3 700 € HT, a été confié à l’artiste Valentin Scarlatescu, auteur du chemin de croix et de la peinture des sablières.
Samedi, à partir de 15 h, la fête du Minihi commencera avec une conférence d’Yves de Boisanger sur le thème de la spiritualité cachée dans les bretonnismes, en présence d’Hervé Lossec.
À 15 h 30, conférence du père Job : pourquoi s’intéresser aux saints bretons aujourd’hui.
De 16 à 18 h, avant la messe à l’église, pause café, échanges et musique avec notamment Tokou Round et divers groupes. Toute la journée, dès 10 h, vente de livres. Le public pourra adresser des dons à l’association Minihi Levenez et participer à la sauvegarde du patrimoine.