L’abbé Guillaume LE FLOC’H (Saint-Pierre-Saint-Étienne-sur-Erdre) est nommé recteur du Séminaire interdiocésain Saint-Jean par les évêques des diocèses des Pays de la Loire.
Guillaume Le Floc’h est connu de nos lecteurs et du milieu bretonnant puisqu’il a notamment été recteur de l’église Saint-Yves-des-Bretons, à Rome. En effet, ordonné en 2007 puis pendant cinq ans, vicaire dans le Pays de Châteaubriant, il fut envoyé en Italie pour booster sa formation exégétique et par la suite former à son tour les futurs prêtres de Loire-Atlantique. En 2012, il est nommé recteur de Saint-Yves des Bretons, accompagnant la restauration de l’édifice et son rayonnement, notamment à l’occasion de la canonisation de Jean-Paul II ou encore lors du pardon de Saint-Yves. « Mon idée serait que chaque Breton qui vient à Rome visite Saint Yves des Bretons… « disait-il dans le magazine Bretons (novembre 2013), en souhaitant aussi pouvoir élargir le pardon de St Yves des Bretons dans la ville de Rome, avec un fest-deiz place Navone.
Il fut ensuite envoyé à Jérusalem, avant de rejoindre Carquefou en 2016, où il sera curé tout en assurant une mission de professeur au Séminaire Saint-Jean et au tout nouveau centre d’étude théologique que lançait alors le diocèse de Nantes.
C’est donc en toute logique qu’il est appelé – à compter de septembre – à prendre la direction du séminaire. Parlant couramment breton et étant attaché à la dimension spirituelle et culturelle bretonne, fervent marcheur du Tro Breiz, sachant célébrer aussi bien en breton qu’en français, Ar Gedour est heureux de voir une telle nomination, et assure l’abbé Guillaume de ses prières pour sa mission.
On ne sait pas les effectifs de ce Grd Séminaire mais à priori environ un quarantaine à tout casser pour la « région » PDL. Une grande classe multi niveaux en somme. Félicitations à l’abbé Lomig ar Floc’h pour son parcours (une telle étape peut amener à l’épiscopat…). Mais rien en vue pour Feiz ha Breizh : comme pour tous les prêtres bretonnants il n’y a presque rien à attendre en breton en somme. On continue jusqu’à la disparition totale.
Tout à fait d’accord avec cet intervenant…Hélas!!! Ce ne sont pas les élucubrations de petits trouducs bretonnants autoproclamés qui vont sauver la langue bretonne. Quant aux 40 postulants à la prêtrise…ils finiront comme un ancien élève de mon épouse recteur d’un lieu de pèlerinage donc fonctionnaire qui compte le nombre de pèlerins, l’oseille qui rentre donc le C.A. alors que l’on a besoin de prêtres sur le terrain pas de fonctionnaires!!! C’est l’époque des crétins planeurs!
On a peut-être aussi besoin de gens capables de porter la critique sans utiliser un langage de charretiers…
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Pour les adeptes d’un vocabulaire disons trivial, il y a ou il y avait un « kampionad ar c’hunujennoù » (championnat du monde d’insultes) à Guerlesquin / Gwirliskin.
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Mais encore faut-il préciser que ce type de langage à une toute autre allure en breton, et exige un véritable talent.
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Dav eo resisaat emañ diaes a-walc’h ober gant ar fent (pe ar gerioù gros) e brezhoneg evit ar re n’int ket en o bleud gant ar yezh.
Félicitations au Père Lomig que j’ai eu la joie de connaître quand il était à Rome.
Hélène B
Il me semble qu’il fut aussi pendant une période à Saint Herblain / Sant Ervlan, et s’occupait alors également d’un jumelage avec Bethleem (Israël / Douar Zantel). Est-ce exact? Ha gwir eo?