Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

C’est en présence de plusieurs centaines de personnes que Géraldine Byrne Nason, ambassadeur d’Irlande en France et Philippe Abjean, président fondateur de la Vallée des Saints, ont posé samedi après-midi, à la Vallée des Saints de Carnoët (22), la première pierre du futur oratoire Saint Colomban, qui s’inspirera du célèbre oratoire de Gallarus dans la péninsule de Dingle en Irlande. Il n’existe plus aucun sanctuaire du Haut Moyen-Age en Bretagne.

7.000 pierres à 10 € !

Reprenant les caractéristiques architecturales des 7 ème et 8 ème siècles, l’édifice est appelé à s’imposer comme un outil pédagogique majeur sur la naissance de la Bretagne. D’une longueur de plus de 5 mètres, d’une largeur de 3 mètres et demi et d’une hauteur de plus de 4,60 m, il incarnera ce qu’était la chrétienté celtique en Bretagne. 7.000 pierres environ seront nécessaires pour l’édifier. La souscription, à hauteur de 10€ la pierre, est ouverte avec le souhait d’un achèvement d’ici deux ans. La première pierre a été bénie par Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, après avoir béni également la statue de Saint Colomban, aux côtés de Mgr Moutel, évêque de Saint Brieuc, du président des Amis de Saint Colomban, de Mona Bras, vice-présidente du Conseil Régional, des maires de Carnoêt, Saint Coulomb, Locminé…

Un emblème de la Bretagne

« La Vallée des Saints est un emblème extraordinaire de la Bretagne et de l’Europe« , a salué Mgr d’Ornellas en rappelant la figure de Saint Colomban, « l’un des pères de l’Europe ». Philippe Abjean a réaffirmé l’objectif d’un millier de statues à l’effigie des saints bretons, à échéance d’une ou deux générations sur un site qui aura vu passer plus de 200.000 visiteurs pour la seule année 2016.

« L’oratoire qui va se dresser sur les hauteurs du Poher; ce ne sera pas seulement des pierres mais un asile de méditation, de prière et de foi, a ajouté le président de la Vallée des Saints.« Les statues-menhirs à l’effigie des saints ne sont pas seulement des sculptures mais une manière pour des Bretons, de souche ou d’adoption, d’exprimer leur pensée, de faire sortir d’eux-même tout ce qu’il y a de plus profond dans l’âme humaine »