Aujourd’hui, 24 mai, nous fêtons les saints Donatien et Rogatien, du Diocèse de Nantes.
Saint Donatien et Saint Rogatien, que l’on appelle les ‘enfants Nantais’, martyrisés au IVème siècle (peut-être en 304), sont les premiers chrétiens connus et de fait patrons de la ville et du diocèse de Nantes.
Donatien, converti à la foi chrétienne par Similien, était baptisé et Rogatien n’était que catéchumène. Arrêtés comme chrétiens, ils furent soumis aux tortures du chevalet, passèrent leur dernière nuit à prier ensemble et eurent la tête tranchée au matin de leur vie et c’est ainsi qu’ils entrèrent dans la gloire céleste. Dans leur dernier combat, Donatien embrassa son frère et pria Dieu, puisque Rogatien n’avait pas été plongé dans le bain sacré, qu’il puisse être lavé dans le flot de son sang.
Leur culte se répandit dans toute la vallée de la Loire, jusqu’à Orléans quand leurs reliques furent déplacées à cause des invasions normandes.
Dans les Offices Propres du Diocèse de Nantes, tiré d’un Paroissien nantais très complet datant de 1905, au dimanche dans l’Octave de l’Ascension, on y trouve la messe – double de 1ère classe – des saints Donatien et Rogatien, martyrs, patrons de la ville et du diocèse de Nantes. Aux 1ères Vêpres, on y récite l’hymne suivant :
Je suis très touchée par cet article sur les saints martyrs car j’ai passé toute mon enfance sur cette terre sainte. Habitant tout près de la basilique St Donatien, j’ai reçu mes premiers sacrements et ma formation chrétienne par des Saints prêtres : l’abbé Durant qui m’a baptisé est resté dans coeur et le souvenir de beaucoup de paroissiens, la cure tous les mercredis avec entre autre l’abbé Bonnet qui préparait si bien les jeunes gens et qui a fait la messe d’enterrement de mon cher papa. Il y a tout une fresque écrite sur le rosaire juste avant la sacristie dans cette basilique et un très beau sacré-coeur au fond.
Ce quartier si calme et pieux avec la basilique, le Carmel, et la maison de retraite des prêtres et les cloches des offices de chacun restera gravé à jamais dans ma mémoire. O Naoned comme tu me manques !