An deoliezh da Santez Anna e Breizh a seblant bezañ ken kozh ha kristenidigezh hon bro. Houmañ a zo da lakaat moarvat war gont ar visionerion c’hresiat deuet er broioù keltiek eus Siria da avielañ. Lezet o deus o roudoù war ar pezh a zo bel anvet al liderezh keltiek, ha war zeoliezhoù evel, e Breizh, Seizh merzher Efezos.
Aet da get, pe dost, an deoliezh da Santez Anna n’he deus kemeret ul lusk nevez a drugarez da Santez Anna hec’h-unan, a zo en em ziskouezet d’an den santel Erwan Nikolazig eus Keranna-Wened e 1624. Ne chome netra eus chapel ar Bosennoù : adsavet e vo, ha ned aio ken kehelerezh Santez Anna e Breizh ha dre ar bed, nemet war gresk, gant savidigezh un iliz vras hag ur gouent dalc’het gant Tadoù Karmez. En naontekvet kantved e vo savet un iliz brasoc’h c’hoazh, an hini a welomp bremañ.
Ur bern tud a dremen hiviziken dre santual Santez Anna an Alre, hag a resev diganti grasoù e-leizh, danvezel ha speredel; deuet eo ar santual da vezañ unan eus lec’hioù meur ar bed kristen, hag an hini pouezusañ e Breizh.
Pedomp : Aotrou Doue, c’hwi hag hoc’h eus roet da Santez Anna ar c’hras da vezañ mamm gozh ho Mab, hor Salver, ha laket anezhi en ho madelezh, da vezañ patronez ha diwallerez hor bro, gratait dimp hag a lid anezhi gant ar gouel-mañ, largentez ho krasoù dre skoazell vat he fedennoù. Dre hor Salver Jezuz-Krist, Amen.
Pennad tennet eus Kelc’h katolik – Skeudenn embannet gant aotre A. Guillemois
D’un côté la Bretagne, fidèle à Sainte Anne, grand-mère du Christ.
De l’autre, le même jour, une France révolutionnaire se moquant de la religion Chrétienne qui l’a forgée au cours des siècles avec une ouverture des JO aux relents satanistes: du début avec la blague de DDz, en passant apr la parodie de la Cène totalement blasphématoire, la célébration de la décapitation de Louis XVI et Marie Antoinette, et de l’aspersion de la foule à l’époque par leur sang, symbolisé par le rouge sang du décor, le tout sur le chant révolutionnaire « anti-chrétien à ça ira » version métal….donnant un sentiment diabolique à cette scène.
Un seul salut pour la Betagne: Doue ha Breizh
D’accord avec l’assertion selon laquelle les franges côtières armoricaines auraient reçu ici ou là l’annonce christique (et donc une possible première dévotion à Ste Anne) dès le premier siècle.
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L’information suivait en effet les voies maritimes militaires et commerciales de l’Empire romain, ce qui explique pourquoi logiquement les Bretons insulaires aient été évangélisé très tôt, et par rebond ultérieur (IV au VI siècle) purent apporter – de manière organisée et à grande échelle (sous la conduite de leurs « saints » moines et/ou évêques) – la foi chrétienne dans une Armorique, apparemment dévitalisée, et qui fut ainsi celtisée une deuxième fois (les Bretons).
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Pour les événements de 1624 (et suite), je signale l’excellent ouvrage de Mgr Joseph Mahuas intitulé:
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« Yves Nicolazic, le voyant de Sainte Anne », pas de mention d’éditeur, 2009, 160 pages, ISBN 978-2-916688-03-9, en vente à la libraire de la basilique à Santez-Anna-Gwened / Sainte Anne d’Auray.
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Cet ouvrage analyse, avec clarté et simplicité, la documentation historique disponible pour reconstituer les faits et le démarrage de ce pélerinage sans équivalent ailleurs.
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De quoi, pour un Breton ou un connaisseur de la péninsule, susciter la réflexion sur le choix de Sainte Anne (« Doue a fell dezhañ ma vin enoret amañ »).
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Ne dirait-on pas que le jubilé de 2025, déjà préparé en cet été 2024 – Le grand pardon de Sainte Anne a eu lieu le 26 juillet, jour d’ouverture des JO. Comment ne pas remarquer cette simultanéité impressionnante à quoi n’ont sûrement pas pensé les organisateurs des Jeux? – vient à point nommé, en ces temps troublés?
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Chom a ra deomp adzeskiñ pediñ. Ils nous reste à réapprendre à prier.