Saints bretons à découvrir

3/11 : SANT GWENAEL

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Aujourd’hui nous fêtons Saint Gwenael (ou Gwenhael, Guenaël, Guénault, Guinal, Gwendal, Guennal, Guénaud ou Guenhaël), saint breton du VIe siècle né à Ergué-Gabéric (Finistère), second abbé de Landévennec et successeur en 532 de saint Guénolé qui l’aurait rencontré quand il avait onze ans dans une rue de Quimper. Il obtint de ses parents qu’il vienne étudier sous sa direction. On l’a parfois, à tort, assimilé à saint Guénolé1.

Il aurait restauré plusieurs monastères en Irlande, mais son culte s’est surtout répandu dans l’Ouest de la Bretagne, ce que l’on peut constater après déchiffrement des différentes formes dialectales ou graphiques. L’église paroissiale d’Ergué-Gabéric (Finistère) lui est dédiée sous le nom de saint Guinal (gui = goui = gw), ce qui, du fait de la proximité de Quimper, a fait penser que c’est dans cette commune qu’il a pu naître. Une statue de saint Guinal se trouve aussi dans l’église de Poullaouen. Une chapelle de Pouldergat près de Douarnenez lui était aussi consacrée2.

Il aurait fondé un monastère à Caudan (sur le territoire actuel de Lanester) où on voit une chapelle  »Saint Guénaël et y serait mort vers 590. Ses reliques furent transportées à Corbeil.

Les églises paroissiales de Bolazec, Lescouët-Gouarec et Tréguidel sont aussi sous son invocation.

Selon Gwennolé Le Menn, on retrouve très probablement son nom à Locunel en Caudan, à Saint-Guinel en Mauron, à Saint-Guénal et Saint-Vinnel en Poullaouen, à Lanvenaël en Plomeur, à Saint-Vénal et Saint-Guénal en Landivisiau et à Saint-Vénal en Saint-Pol-de-Léon. On trouve aussi trois Kervénal en Côtes-d’Armor, Finistère et Morbihan.

Les noms de famille Guénal, Guénel, Trévinal et Kervennal ont sans doute un rapport étroit avec lui.

Son nom qui signifierait « bienheureux » est issu du breton gwenn (blanc, pur, immaculé) et haël (généreux, magnanime, noble). « Hael », avec le « H » aspiré, à ne pas confondre avec « Ael » qui signifie « ange » en breton et est souvent la traduction erronée privilégiée par beaucoup.

Fête le 3 novembre. 

 

Notes et références

  1. F. Morvannou, « Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest », année 1974, volume 81, n°81-1, pages 25-42, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0399-0826_1974_num_81_1_2714 
  2. Albert Le Grand, « Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d’icelle… et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches… (5e éd.), 1901, J.Salaün, Quimper, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760.hl.r=Poullaouen.f599.langFR

 

Source : Wikipédia.
Vie rédigée au IXe siècle.

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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