Il y a quelques jours, Ouest-France (édition de Rennes) titre à propos du « Jour du Seigneur » diffusé à partir de Rennes le 28 février que cela se passera à l’église Jeanne d’Arc. Exit le « sainte » qualifiant la pucelle d’Orléans. Oubli malencontreux, certainement…
Dans le Ouest-France (édition de Lorient) de ce mardi 26 janvier, on annonce l’arrivée du nouveau recteur de Kervignac. Là encore, aucun titre de type « le Père X… » ou « l’abbé Y… » ! Oubli malencontreux, certainement…
Bon… il s’avère que ce n’est pas nouveau : déjà en octobre 2015, le quotidien avait omis la même chose dans un article sur le nouveau recteur de la paroisse de Saint-Avé ou encore concernant La Gacilly, voire en 2014 en ce qui concerne le secteur de Châteaulin. Ce ne sont que quelques exemples mais vous pouvez vous amuser vous-mêmes à en trouver d’autres.
Déjà que les éphémérides évitent désormais de mentionner les mots « saint » ou « sainte ». Déjà qu’on débaptise nos communes qui ont des noms un peu trop saints grâce à des fusions qui tombent à pic pour notre mère Laïcité (Sainte Valeur !…) Maintenant nous voici presque revenus vers les heures « lumineuses » de la Révolution Française qui faisait appeler les curés « citoyen » ou « ci-devant curé ».
Un scientifique, un médecin, un avocat verra son nom précédé de son titre (professeur, docteur, maître..). Pourquoi pas le prêtre ? D’autant que cela est bien plus qu’un simple titre ! Le Père Sagadou disait en 2012 que « globalement, le titre dit quelque chose de la relation que nous voulons entretenir avec la personne à laquelle nous nous adressons ». Doit-on conclure que l’absence de titre dans le journal dit quelque chose de la relation que ledit support souhaite entretenir avec les personnes concernées ?
Mais nous avons peut-être l’esprit chagrin : il se peut que ce ne soit que le hasard qui frappe régulièrement les pages quotidienne d’un journal …
Et vous, qu’en pensez-vous ?