Carlos Nuñez emporte la foule avec Celtic Sea

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Carlos Nuñez, le virtuose galicien, a une histoire de longue date avec le Festival Interceltique de Lorient. Il n’était donc pas surprenant que les organisateurs lui proposent d’assurer trois concerts pour cette édition, jeudi et vendredi dernier. Il faut dire qu’il aurait empli l’espace Marine, mais que la version resserrée du FIL en raison des Jeux Olympiques a invité les spectateurs à se rendre au Théâtre, la billetterie étant à guichet fermés sur les trois rendez-vous.

©Morgane Béal-LeBorgne

Carlos et la flûte enchantée

Sur scène, en toute simplicité, invitant musiciens et spectateurs à le rejoindre, le gaïtero a, comme à son habitude, emporté la foule dans son périple musicale, virevoltant au son de sa flûte enchantée, pour inviter au voyage sur la mer celtique. Celtic Sea, c’est en effet le titre de son dernier album dont nous vous avions parlé lors de sa sortie.

Cela surprendra certainement au premier abord, mais cette œuvre est née de la collaboration entre Brittany Ferries et Carlos pour célébrer le 50ème anniversaire de la Compagnie maritime, fondée et toujours contrôlée par des agriculteurs bretons.

Mare brittanicum

©Morgane Béal-LeBorgne

Reconnu comme l’un des principaux ambassadeurs de la musique celtique dans le monde, l’artiste galicien s’est inspiré de voyages sur les navires de la Compagnie pour créer une œuvre musicale unique en hommage aux régions desservies par Brittany Ferries. Il s’est également inspiré des différentes traditions musicales qui, de la Bretagne à la Galice en passant par l’Irlande, évoquent chacune une région atlantique, mais aussi les liens entre elles.

Ecouter Carlos, c’est une échappée belle sur les côtes de Celtie où on laisse notre âme vagabonder parmi les notes enchanteresses d’un monde qui dépasse les frontières de l’espace et du temps. Un voyage printanier qui fait du bien, dans un monde au tourbillon ténébreux. Ecouter Carlos, c’est finalement s’offrir des rayons de lumière sur une planète qui tombe dans la nuit.

Cette symphonie, de plus de 40 minutes, est une véritable ode à la mer, aux cultures celtiques et à la magie de la musique, qui relie les peuples au-delà des frontières. Elle nous berce et nous invite à vivre une traversée sonore envoûtante tissée de rêves, de petits voyages sans interruption musicale, dans un écrin de douceur, de finesse et d’astuces musicales que seuls les grands compositeurs maîtrisent. Un coup de génie de l’artiste galicien qui a su également rapprocher des thèmes et ambiances musicales parfois très éloignées.

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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