Le 4 décembre 2013, le site 7Seizh publiait une information que nous avions aussi reçu de notre côté : un chèque en breton avait été refusé par la préfecture de Vannes, chèque rédigé pour l’obtention d ‘une immatriculation de véhicule. Il avait été demandé au requérant de re-libeller son chèque en français.
L’un de nos collaborateurs a pu rencontrer en décembre dernier le secrétaire général de la Préfecture, permettant de l’informer directement de ce fait et, à sa demande, de ce que disait la loi à ce niveau. Nous venons d’être informés par l’émetteur du chèque qu’il a reçu un courrier du secrétaire général lui disant que le chèque avait été rejeté à tort et le priant d’accepter les excuses de la préfecture.
Nous sommes persuadés qu’en rejetant ce chèque en breton, il ne s’agissait pas ici de mauvaise foi de la part des services administratifs, mais d’ignorance sur le sujet. Une information est donc nécessaire à tous les niveaux, évitant ainsi des crispations inutiles.
Que vous soyez donc susceptible de recevoir des chèques rédigés en breton ou d’en émettre, sachez que l’Ofis ar brezhoneg (Office public de la langue bretonne) a publié ici un document clair que nous vous invitons à consulter.