Il y a quelques jours, un individu est entré dans la basilique Saint Nicolas de Nantes, jetant un crucifix à terre avant d’uriner dessus. Pour le parquet, il ne s’agit pas d’une profanation, car le suspect n’a rien revendiqué ou inscrit. Reste à savoir comment cela aurait été qualifié si l’homme avait fait ses besoins devant un juge ou sur un objet religieux autre que chrétien. C’était le 18 février dernier.
A Lorient, il y a quelques mois, le curé local avait surpris des jeunes à uriner dans un sas d’entrée d’une des églises. Là, pas de christianophobie, mais du j’menfoutisme.
Plus loin, à Saint Pabu, dans le diocèse de Quimper et Léon, une statue de Saint Maudez a été décapitée pour la seconde fois. La première fois, début février, la municipalité avait rescellé la tête de cette statue située au fond du lavoir de la commune. Elle a donc de nouveau perdu sa tête , d’après le Télégramme du 21 février.
Chroniques d’une christianophobie ambiante.