Il y a un peu plus de 10 jours, au lendemain de la marche Feiz e Breizh Noz pour les vocations, l’association SOS Calvaires aidait à remonter un beau calvaire du XVIe siècle sur un terrain privé situé à Locqueltas (Morbihan). En cette fin décembre, ce monument vient d’être vandalisé, sans qu’aucune édile ne s’en offusque, alors même que l’acte malveillant anti-chrétien est flagrant. « Tout le monde s’en fout, finalement… » nous a-t-on confié avec une pointe de dépit.
Ce 27 décembre au matin, le propriétaire de ce calvaire multi-centenaire érigé au nord de Vannes a en effet découvert son Christ repeint en noir, avec du goudron. « Les saccageurs ont eu ce « courage » de venir faire ça de nuit, comme des bandits, des voleurs » dénonce l’association qui oeuvre à restaurer les calvaires un peu partout en France.
Lorsque des associations essaient de remettre à l’honneur un patrimoine culturel ancien, il y a toujours des hérauts du grand soir qui tentent de détruire ce qui fait partie de la culture chrétienne en Bretagne, en faisant preuve d’une christianophobie dont n’auraient pas à rougir les sans-culottes. C’est le cas ici, alors même que le calvaire a été posé sur un terrain privé. Le propriétaire du calvaire a donc décidé de déposer plainte auprès de la gendarmerie. Affaire à suivre, certainement.
« Le Christ n’a-t-il pas déjà assez souffert pour nous ? Doit-il continuer à recevoir des crachats au visage, à être bafoué ? » lancent les bénévoles de SOS Calvaires, ajoutant dans le communiqué : « nous comptons sur vous pour nous soutenir par vos prières en ce temps de Noël, censé être une période de paix et d’amour, et non de haine et de violence ».
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