Chroniques d’un viator (suite) : la fraternité saint Patern du Tro-Breizh à la Trinité-Porhoët

Amzer-lenn / Temps de lecture : 16 min

Le dimanche 21 juin 2020, la fraternité saint Patern du Tro-Breizh, s’est donné rendez-vous à la Trinité-Porhoët, aux limites du diocèse de Vannes et de celui de Saint Brieuc, ou, si vous préférez, tout au nord du département du Morbihan, aux confins d’avec celui des Côtes d’Armor.

La Trinité-Porhoët, chef lieu de canton, ne pèse aujourd’hui guère plus d’un demi millier d’habitants. Pour se ravitailler, en attendant la réouverture de l’unique commerce de proximité, il faut aller jusqu’à Plumieux dans département voisin.

Pourtant, la Trinité-Porhoët, ancienne capitale du Porhoët, démembrement de la Domnonée, ce royaume britton situé de part et d’autre du « Channel » mérite largement le détour.

C’est Guethenoc, fils de Judicaël, évêque de Vannes à la fin du X° siècle, petit fils du duc de Bretagne Conan I° dit « Le Tort », qui est considéré comme le fondateur de la vicomté du Porhoët et partant, de la puissante famille des Rohan. C’est lui qui est à l’origine de la ville toute proche de Josselin du nom de son fils et successeur, Gauzalin.

Il y a dans le diocèse de Vannes, autrement dit le département du Morbihan, un bon nombre de chapelles tréviales qui honorent la Sainte Trinité, comme à Langonnet, Plumergat, Cleguerec, Pluvigner, Queven, Lanvenegen, Ploerdut, Riantec et bien d’autres lieux…. Trois d’entre elles ont  donné leur nom à une paroisse, puis à la commune qui perpétue ainsi l’un des mystères clé de la religion chrétienne, ce sont : La Trinité-sur-mer, La Trinité-Surzur, et bien sur, La Trinité-Porhoët, notre destination en ce dimanche du temps ordinaire suivant la fête du Saint Sacrement célébrée autrefois sous le nom de « fête-Dieu » et, le dimanche précédent qui suit celui de la Pentecôte, la fête de la sainte Trinité.

Bien que l’expression « trinité » ne figure pas dans la Bible, nous savons que le Dieu créateur est « pluriel » (Gn 1, 26 ; 3, 22 et 11, 7) : le « nous » utilisé n’est pas un pluriel « de majesté » mais signifie bien que plusieurs « personnes » sont à l’œuvre dans la création, ce que traduit l’usage en hébreu du pluriel « Eloïm », un des mots utilisés dans la Bible pour désigner le Dieu unique, tout-puissant créateur par sa Parole efficiente ou Verbe, dans sa Sagesse ou Esprit.

N’avons nous pas, d’ailleurs, été, ainsi que l’a prescrit le Verbe incarné, le Christ lui-même, à ses apôtres, baptisés « au nom (au singulier) du Père, ET du Fils, ET du Saint Esprit » (Mt 28, 19), comme lui même avait voulu l’être de Jean le Baptiste ? « L’Esprit de Dieu est descendu sous la forme d’une colombe » et une voix venant du ciel a désigné Jésus comme son « Fils bien-aimé » (Mt 4, 17-18 ; Mc 1, 10-11 et Lc 3, 22)

Ainsi, la « lex orandi », encore une fois, a précédé la « lex credendi » : la prière s’est naturellement et spontanément élevée vers un Dieu unique en trois « personnes » : Père, Fils et Esprit.

C’est d’ailleurs ainsi, qu’hâtivement, on s’est plu a représenter la Trinité : un vénérable vieillard à belle barbe blanche, souvent coiffé de la tiare papale, tenant entre ses bras la croix du Christ crucifié au-dessus de la quelle plane la colombe, image évangélique de l’Esprit Saint. Ceci au risque d’offrir à la vénération des fidèles la représentation de trois Dieux en une seule image …

Pour autant, l’homme n’a t il pas été fait « à l’image et à la ressemblance » de ses créateurs (Gn 1, 26) et Jésus, le Verbe incarné, n’a t il pas dit et clamé : « qui me voit, voit celui qui m’a envoyé » (Jn 12, 45) ? La fidèle représentation de la Trinité serait alors celle de trois hommes identiques tels qu’a pu l’imaginer le moine moscovite du XV° siècle, Andrei Roublev, dans la célèbre icône illustrant l’apparition de Yahvé à Abraham au Chêne de Mambré (Gn 18, 1-16).

Qu’en est il exactement ? Comment, sur le plan de la foi, faire tenir ensemble l’unicité de Dieu dont la transcendance est mise à mal par l’incarnation, suivie de la passion et de la mort du Fils que le Père ressuscitera, avec sa complète révélation en trois personnes ?

Pour les ariens, soucieux de la transcendance de Dieu, le fils incarné n’est pas Dieu : c’est une créature, supérieure à l’homme, certes, mais qui n’a rien de divin.

Alors, si le Christ n’est pas Dieu, son incarnation, sa vie, sa passion, sa mort et sa résurrection deviennent inopérantes pour notre salut et donc inutiles : « ce qui n’a pas été assumé, nous enseigne l’évêque de Constantinople, Grégoire de Naziance, dit « le Théologien » (329-390), n’a pas été guéri, mais c’est ce qui a été uni à Dieu qui est sauvé ». (lettre 101, n° 32)

Les premiers conciles « œcuméniques » dit « christologiques » (Nicée en 325, Constantinople en 381, Éphèse en 431 et Chalcédoine en 451) ont proclamés que le Christ est tout à la fois vrai Dieu et vrai homme, que Marie, sa mère, est bien ainsi non seulement mère du Christ, mais réellement mère de Dieu, « théotokos » et que l’Esprit, la troisième personne incréée (agenetoi), « procède » des deux autres, sans qu’il n’y ait de rang ni de préséance entre elles.

« Quand j’aime un être, nous explique Saint Augustin (354-430), il y a trois choses : moi, ce que j’aime et l’amour même. Car je n’aime pas l’amour si je ne l’aime aimant ; il n’y a pas d’amour là où rien n’est aimé. Voilà donc trois choses : celui qui aime, ce qui est aimé et l’amour » (De Trinitate IX, II, 2 ; Bibliothèque Augustiniene 16, 77)

C’est lui, confesseur et Père de l’Église, qui nous avoue employer le mot « personne » à défaut de trouver un mot plus exact pour désigner la complexité du Dieu unique des chrétiens … et pour ne pas rester sans riens dire !

Le binôme père/fils est à la fois piégeant et lumineux : il décrit non pas une différence  de génération entre un géniteur et son enfant comme dans la parenté humaine, mais, par analogie, une relation d’un amour typique – filial et paternel – entre deux personnes. Athanase d’Alexandrie (296-373), le défenseur de la foi de Nicée (325), nous l’a bien expliqué : « le Fils est tout ce qu’est le Père, sauf d’être Père et le Père est tout ce qu’est le Fils, sauf d’être Fils ! … » Quant à l’Esprit, il a tout les attributs divins du  Père et du Fils, sauf qu’il n’est ni l’un ni l’autre !… C’est ce que traduit le triangle dit « symbole d’Athanase » que vous pouvez voir au tympan extérieur de la porte latérale sud de l’église de la Trinité-Porhoët. Les flèches qui relient entre elles les trois personnes de la Trinité montrent que celles ci ne sont pas « statiques », que circule entre elles un courant d’amour qui, comme une danse (« périchorèse »), les cimente : ce qu les latins, traduisant le grec, appellent « circumincession ».

L’âme celte, familière du triskel, est sans doute plus à même de saisir la profondeur du mystère trinitaire que toute autre marquée par l’orthogonie de l’ordo et du cardo, abscisse et ordonnée, héritée des romains et théorisée par Descartes. Saint Patrick avec sa feuille de trèfle aux trois pétales savait se faire comprendre de ses ouailles l

Est- ce pour cette raison que la Sainte Trinité est si bien révérée chez nous ?

La Trinité-Porhoët, c’est son église !

Un bâtiment totalement disproportionné à la ville dont il occupe le centre. Le chœur est situé près de la mairie tandis que l’entrée de la nef ouvre, 50 mètre plus bas, sur la campagne environnante, la vallée du Ninian, un affluent de l’Oust.

En descendant depuis la mairie la rue du Martray qui se poursuit le long de l’église sous le nom de Billette, après le porche latéral nord, le mur de l’église ouvre sur un puits peu profond, empli d’une belle eau pure, rien d’étonnant à ce que la chapelle latérale juste au-dessus abrite la baptistère….

Nous voilà face à l’entrée de la nef et déjà nous sommes dans notre sujet : un portail, trois ouvertures : deux portes jumelles avec au-dessus un œilleton, précisément en forme de trèfle.

Si nous entrons par le fond de la nef, notre regard se porte là haut sur le magnifique maître autel que surplombe un retable doré qui nous invite à progresser jusqu’au chœur, de marches en marches, toujours d’un nombre impair, soit une toute seule, soit trois d’un coup, nous voila bientôt au transept, devant l’autel prescrit par les règles liturgiques édictées par le concile Vatican II permettant à l’officiant de célébrer face au peuple. Du cintre de la voûte pend une lampe rouge qui attire le regard comme une invitation à la prière.

Ce petit autel est paré d’un antependium en brocard tissé d’or et porte six chandeliers qui, avec le crucifix au centre, évoquent à juste titre la ménorah juive, le chandelier à sept branches du temple de Jérusalem. Ainsi, il ne dépare pas le moins du monde devant le maître-autel, le tabernacle et le retable dont le sujet principal est l’arbre de Jessé avec en son centre, précisément, la Trinité figurée comme indiquée ci-dessus.

Jessé le Béthléemite, père du jeune David que Samuel, sur l’invitation du Seigneur, oindra comme successeur du roi Saül (1 Sam 16), grand-père du roi Salomon, est la souche de laquelle sortira un rejeton, proclame le prophète Isaïe annonçant ainsi la naissance du Messie : « un surgeon poussera de ses racines, sur lui reposera l’Esprit de Yahvé » (Is 11, 1)

Deux des quatre Évangélistes, Mathieu et Luc, commencent leur récit par la généalogie de Jésus, l’une descendante à partir d’Abraham (Mt 1, 1-17), l’autre ascendante, remontant de Joseph, père de Jésus « à ce qu’on croyait », jusqu’à Adam, « fils de Dieu » (Lc 3, 23-38) pour signifier la réalité de l’incarnation du Christ dans notre humanité ; c’est aussi au regard de cette réalité que nous vénérons particulièrement sainte Anne, « Jezuz mam-goz », la grand-mère du Christ.

Au dessus de la statue de Jessé couché, encadré de celles de deux prophètes portant un phylactère annonçant la naissance de Jésus, tels Isaïe et Jérémie, celle figurative de la Trinité au centre de la composition, puis au dessus encore, celle de la vierge Marie portant l’enfant Jésus. De chaque côté de ce tronc central s’enroulent, en ronde-bosse, les représentations de douze personnages couronnés d’or ; ce sont à gauche et à droite de la Sainte vierge, Salomon, entièrement revêtu d’or et son père, David, le seul à se détourner en raison de son péché dénoncé par Natan : « cet homme, c’est toi ! » (2 Sam 12, 7) et huit des rois de Juda que je ne saurai nommer avec exactitude comme les deux personnages de chaque côté de la statue de la Sainte Trinité.

L’arbre de Jessé est encadré des deux « piliers de l’Eglise » que sont Pierre, le chef des apôtres, à gauche, avec les clés du royaume des cieux qui lui furent remises par Jésus lui-même (Mt 16, 19) et Paul, à droite, avec l’épée de son martyr : « civis romanus sum » qu’en sa qualité de citoyen romain il revendiquait tant pour l’appel à l’empereur que pour l’instrument de son supplice (Ac 22, 25-29). Leurs images sont elles même encadrées de quatre colonnes torses où s’enroule la pampre de la vigne, comme aux colonnes du baldaquin du maître autel de la basilique Saint Pierre du Vatican à Rome, œuvre du Bernin (1598-1680).

Couronnant le retable, tout en haut, le Christ triomphant, celui en attente duquel nous sommes toujours, tel qu’il viendra juger les vivants et les morts comme il nous l’a annoncé, montre ses mains blessées par les clous de la crucifixion.

A chacune des extrémités du même niveau la scène par laquelle toute l’Histoire a commencé : l’Annonciation. A droite : l’ange Gabriel adresse à la Vierge Marie, de l’autre côté, tout à gauche, la salutation angélique. Devant l’étonnement de la Vierge, l’ange Gabriel fait déjà, en lui annonçant la conception de son fils qui sera appelé « Fils du Très-Haut », la distinction entre l’Esprit Saint « qui viendra sur toi » et le Très-Haut dont « la puissance te prendra sous son ombre » (Lc 1, 35).

Voilà déjà les prémisses de la Trinité telle qu’elle figure au centre du retable de l’église de la Trinité-Porhoët !

Les neuf « macles », en référence aux cristaux de staurolite que l’on trouve en abondance en Bretagne, qui sont d’or sur les armoiries de gueules (rouges) des Rohan, seigneur du Porhoët, sont normalement représentés non pas pleins comme l’ont cru les restaurateurs. Mais évidés, comme les sept  figurant sur les anciennes armoiries Rohan de la sablière nord de la nef.

Sur le maître autel a été posé un ensemble en boiserie dorée du meilleur effet provenant du château de Bodegat en Mauron, autrefois propriété des marquis de Sévigné. Il aurait été donné par la marquise elle même, née Marie de Rabutin-Chantal (1626-1696) la célèbre épistolière devenue veuve qui préférait habiter aux Rochers, près de Vitré, ou à Grignan, dans la vallée du Rhône, chez sa fille où elle est décédée et inhumée dans la collégiale Saint Sauveur.

Dans une chapelle latérale, côté sud, repose, devant un majestueux groupe de marbre blanc due au ciseau d’Yves Hernot, fils (1861-1929), auteur, notamment, du calvaire breton à l’entrée de l’esplanade de Lourdes, figurant l’image traditionnelle de la Trinité, un christ gisant, en bois peint et ciré. Initialement il devait montrer, par une couleur cadavérique appropriée et la trace des nombreuses blessures subies au cours de sa passion, qu’avant de ressusciter trois jours plus tard, le Christ était mort, et bien mort et qu’il avait été enseveli… Malheureusement, sa restauration lui a donné, avec une couleur rose de bon aloi, une peau de bébé indemne de toute souillure, bien loin de celle du Christ en croix du retable d’Issenheim que l’on peut voir au musée Unterlinden de Colmar.

Au dessus, sur le mur est, encadrant une statue du Christ portant sa croix, celles de deux diacres en dalmatique ; à gauche, Saint Laurent que l’on reconnaît à la grille sur laquelle il a été rôti, et, à droite, il ne s’agit pas, comme indiqué par erreur, de saint Étienne, le premier martyr mort par lapidation, habituellement représenté avec, dans les mains, les pierres de son supplice…. Représenté l’index de la main droite levé, montrant le ciel, la main gauche tenant un livre ouvert, tourné vers le spectateur, c’est Philippe, bien sur !

Après Étienne, « homme rempli de foi et de l’Esprit saint »,  Philippe est le second des sept diacres retenus par l’assemblée des disciples auxquels les apôtres, « après avoir prié, imposèrent les mains » (Ac 6, 6). C’est lui qui, sur la route de Jérusalem à Gaza, en plein midi, courut pour rattraper la voiture de l’eunuque en train de lire un passage du livre d’Isaïe (53,7-8) auquel il lui avoue ne rien comprendre… « Philippe prit alors la parole et, partant de ce texte de l’Écriture, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus. » (Ac 8, 35). Au point, qu’arrivés à un point d’eau, l’eunuque demanda le baptême que Philippe lui administra avant d’être téléporté à Azot …

Il en est de même de la visite des églises aussi riches d’enseignement que celle de la Trinité-Porhoët dont il y aurait encore tant à dire !

Avant de quitter le chœur, admirons la grande et belle statue de la Vierge Marie portant, d’un léger balancement des hanches, l’enfant Jésus à la manière des statues bourguignonnes ou flamandes, tant les imagiers répandaient alors leur art jusqu’au riche et lointain Porhoët. Notre prière rejoint les leurs et celles de tous ceux qui nous ont précédés dans cette belle église de la Trinité Porhoët.

En quittant les lieux, descendant la nef, vers le portail aux trois ouvertures sur la verte campagne de la vallée du Ninian, voici, sur le mur du fond, au coin, à droite, comme un cul de lampe, mais sans croisée à reposer dessus, ou un piédestal, mais sans statue, montrant une figure grimaçante les doigts dans la bouche grande ouverte sur un rictus moqueur….

Qu’avons nous appris sur la Sainte Trinité ? Avons nous bien fait la différence entre, d’une part, la Trinité « immanente », « théologique », qui désigne le mystère de la Trinité et de l’unité de Dieu transcendant et incréé et, d’autre part, la Trinité « économique » telle qu’elle se révèle dans la création et se manifeste dans l’histoire du monde, particulièrement par l’incarnation du « Fils » ?

Le Jésuite allemand, Karl Rahner (1904-1984) répondait à cette question en affirmant qu’il s’agit toujours du même mystère, Trinité immanente ou économique, Dieu se manifeste toujours tel qu’il est, sans décalage ni distorsion …

Et pour en parler, le mieux n’est il pas d’avoir recours à la théologie dite « apophatique » ou silencieuse comme semble le suggérer notre figurine muette. A la façon de Saint Jean de la Croix (1542-1591) et, à sa suite, de Sainte Elizabeth de la Trinité (1880-1906), chantres de l’âme, « habitation de la Sainte Trinité » : « le Père, en eux, engendre son Verbe, le Père et le Fils, en eux, spirent l’Amour Personnel qui les unit » (Réginald Garrigou-Lagrange, préface à la doctrine spirituelle de sœur Elizabeth de la Trinité, DDB, 1940, p 10)

Allez, vous avez bien mérité le repos sous l’ombre bienveillante des tilleuls qui ornent le placître sur le côté sud de l’église de la Trinité-Porhoët.

Et n’hésitez pas à revenir pour approfondir tel ou tel aspect du mystère de la Sainte Trinité.

Ar Gedour est attaché à la mise en valeur du patrimoine breton. Vous avez apprécié cet article : vous pouvez nous aider par un don en cliquant ici. Trugarez deoc’h !

À propos du rédacteur Yves Daniel

Avocat honoraire, il propose des billets allant du culturel au théologique. Le style envolé et sincère d'Yves Daniel donne une dynamique à ses écrits, de Saint Yves au Tro Breiz, en passant par des chroniques ponctuelles.

Articles du même auteur

La chapelle Saint Yves du collège Jules Simon de Vannes

Amzer-lenn / Temps de lecture : 16 minConstruite de 1661 à 1685, la chapelle du …

Comment le Christ a, au cours de sa passion, assumé maladie et vieillesse qui ne l’ont pas affecté

Amzer-lenn / Temps de lecture : 15 min« Ce qui n’est pas  assumé, n’est pas sauvé » …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *